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Choisir un système d’acquisition vidéo

Cartes ou boîtiers d’acquisition vidéo sont les accessoires indispensables pour récupérez vos films sur votre ordinateur. Voici les clés pour dénicher la solution idéale.

De plus en plus populaire, le transfert de vidéos sur micro attire tous ceux qui veulent transformer en fichiers numériques, films et vidéos provenant de sources analogiques (cassettes VHS, Hi 8 ou encore VHS-C). Une fois numérisées, les séquences peuvent être gravées sur un CD ou un DVD, envoyées par e-mail ou mises à disposition sur des pages Web personnelles.Passe-temps associé très en vogue : le montage vidéo. Avec un simple logiciel, le micro se transforme en banc de montage amateur, qui sert à améliorer la qualité des vidéos familiales, à ajouter des commentaires, une musique de fond et des effets spéciaux, ou à créer de nouvelles scènes à partir de plusieurs autres.Pour ces activités, nul besoin de disposer d’un équipement sophistiqué. Il suffit d’adjoindre au micro un système d’acquisition vidéo sous forme de carte d’extension (avec ou sans boîtier de connexion) ou bien de boîtier externe indépendant se branchant sur le port USB.

Carte ou boîtier USB

Les cartes d’acquisition au format PCI (ou AGP dans le cas des cartes mixtes graphique et vidéo) nécessitent un emplacement disponible à ce format et l’ouverture du micro pour l’installation. Elles sont plus performantes que les boîtiers externes indépendants, car leur débit est plus élevé (133 Mo/s pour le bus PCI contre 1,5 Mo/s pour l’USB). En outre, les cartes gèrent généralement des définitions plus élevées que les boîtiers, souvent limités à une taille de vidéo de 352 x 288 points, ce qui destine les clips à une utilisation sur Internet.Les boîtiers USB présentent l’avantage de s’installer très facilement. Adaptés aux petits budgets, ils conviennent également aux portables et peuvent être aisément utilisés sur plusieurs micros. Mais la qualité des résultats est peu convaincante. En effet, les données provenant de la source analogique (caméscope ou magnétoscope) parviennent tout d’abord à un convertisseur analogique/numérique présent dans le boîtier ou sur la carte, qui compressent plus ou moins les fichiers numériques. Dans un boîtier USB cette compression est réalisée de façon drastique afin de compenser le faible débit de ce port. Il s’ensuit une perte d’informations qui se traduit par des fichiers vidéo de médiocre qualité, avec parfois une image déformée.

Doper son PC pour la vidéo

Que vous optiez pour une carte ou un boîtier externe, vous devez vérifier avant l’achat que votre PC est suffisamment puissant pour supporter la numérisation et le montage des vidéos. Un processeur cadencé à 300 MHz et 64 Mo de mémoire vive constituent un minimum indispensable, l’idéal étant de disposer d’un Pentium III ou d’un Athlon avec 128 Mo de mémoire vive.Pour le stockage, un disque dur d’une capacité importante est obligatoire, ainsi qu’une technologie de disque récente (Ultra-DMA) afin de supporter un taux de transfert des données élevé entre la carte et le disque dur. Toutes les cartes n’étant pas capables de compresser les données pendant l’acquisition, l’espace libre requis est parfois conséquent. Avec la carte Studio Deluxe de Pinnacle, par exemple, il faut disposer de 4 Go pour 20 minutes de vidéo analogique en qualité maximale.Si votre PC n’est pas suffisamment puissant, vous devrez envisager d’augmenter la mémoire vive (opération simple) voire d’ajouter un second disque dur. Choisissez de préférence un disque optimisé pour la vidéo, estampillé AV (pour Audio/ Vidéo), offrant le temps d’accès le plus faible et la vitesse de rotation la plus élevée possible.

Comparer les fonctions

Tous les systèmes d’acquisition ne se valent pas. Selon votre matériel vidéo et les applications que vous envisagez, il faudra vérifier que la carte ou le boîtier dispose de certaines fonctions particulières. Pour connecter un caméscope numérique et récupérer vos vidéos (déjà numériques), une prise d’entrée DV est indispensable. Si vous souhaitez, après l’acquisition et le montage, transférer vos films numériques sur cassette VHS ou afficher le résultat sur un téléviseur, vous aurez besoin d’une sortie vidéo analogique, qui n’est pas présente systématiquement.Si votre PC est un peu ancien ou peu puissant, mieux vaut opter pour une carte ou un boîtier qui possède un processeur spécialisé pour la compression vidéo (on parle alors de compression matérielle). A défaut, les opérations d’acquisition et de création de vidéos seront calculées par le processeur du PC (compression logicielle), ce qui aura une répercussion au niveau de la rapidité.Sachez aussi que pour numériser des séquences vidéos à partir de programmes de télévision (hertziens ou sur le câble), un tuner TV sur la carte ou le boîtier est nécessaire. Enfin, si vous possédez Windows XP, mieux vaut disposer d’une connexion Internet pour la mise à jour des pilotes, nécessaire avec certaines cartes et boîtiers.

Vérifier l’offre logicielle

Les systèmes d’acquisition sont généralement accompagnés des logiciels adéquats. Cependant, certains boîtiers ou cartes ne sont livrés qu’avec un logiciel d’acquisition, ce qui impose l’achat séparé d’un logiciel de montage vidéo pour assembler les séquences, insérer des transitions ou appliquer des effets spéciaux.Soyez tout particulièrement attentifs aux formats de fichiers disponibles en sortie, qui déterminent les possibilités de diffusion. Si les formats Mpeg et AVI sont gérés par beaucoup de logiciels, RealVideo et Windows Media Player, bien adaptés à une diffusion sur le Web, sont plus rarement supportés. Vous pourrez de toute façon vous procurer des logiciels à bas prix (shareware) voire gratuits (freeware) sur Internet, en complément ou en remplacement de ceux qui sont livrés avec la carte ou le boîtier choisi.

Maîtriser votre budget

En ce qui concerne le prix, la tendance est la baisse, avec une fourchette de prix assez large. Le ticket d’entrée tourne autour de 100 euros (656 francs), mais on trouve des systèmes d’acquisition vidéo à plus de 500 euros (3 280 francs), voire beaucoup plus pour des cartes sophistiquées dotées de multiples ports d’entrées-sorties et d’effets temps réel. Ces modèles haut de gamme sont surtout destinés aux passionnés. Les vidéastes les moins fortunés se tourneront vers les boîtiers USB ou les cartes tuner TV d’entrée de gamme disposant d’une entrée vidéo.Pour ceux qui possèdent un caméscope numérique DV, il faudra équiper le micro d’une interface Firewire s’il n’en dispose pas. On trouve des cartes à ce format autour de 100 euros (656 francs). Enfin, pensez que dans le coût d’achat de votre système vidéo, vous devez aussi prendre en compte le prix des câbles de connexion, car ils ne sont pas toujours fournis.

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La rédaction