Passer au contenu

Avec ses mainframes Himalaya, Compaq cible le commerce électronique

Tandem, l’unité d’affaires du constructeur texan, lance une nouvelle gamme de serveurs d’entreprise orientée e-business.

Offrir une disponibilité continue. Compaq ?” ou plus précisément sa ” Business Unit ” Tandem ?” sait le faire depuis longtemps. Mais répondre aux exigences de l’e-business et atteindre l’objectif ZLE (Zero Latency Enterprise, ce qui signifie une entreprise dont les processus s’enchaînent sans temps d’attente) demandait au constructeur une complète mise à jour de ses grands systèmes Himalaya.C’est désormais chose faite avec l’introduction des serveurs Himalaya S74, déclinés en quatre modèles : entrée de gamme avec le S74 et le S740, moyenne gamme avec le S7400, et haut de gamme et haut de gamme avec le S74000. Les Himalaya S74 introduisent EAS (Enterprise Application Server), une nouvelle infrastructure de services applicatifs reposant sur l’architecture J2EE (Java 2 Enterprise Edition) et les spécifications Corba 2.3. Par le biais de EAS, les applications Java auront la possibilité d’évoquer les services Himalaya spécifiques (transactionnel, équilibrage de charge, sécurité).Sur un plan matériel, les modifications apportées améliorent le rapport performance/prix de la ligne S74 de 30 %. La ligne S74 est construite autour d’un bus d’interconnexion ServerNet de deuxième génération (la bande passante des commutateurs ServerNet passant de 300 Mo/s à 1,5 Go/s) et bénéficie d’un changement de processeurs.Le modèle S74000 est équipé de processeurs R12000 d’origine MIPS, tandis que les configurations 7400, 740 et 74 passent au processeur R10000. Le support des processeurs Mips se poursuivra jusqu’en 2003, avant que Compaq nentame une migration vers les processeurs Alpha. Ce qui lui offrira alors l’opportunité de transformer NonStop Kernel, le système d’exploitation des Himalaya, de façon à ce qu’il puisse pleinement bénéficier d’une architecture 64 bits.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Thierry Jacquot