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Apple joue sur le design et l’alibi professionnel

La firme de Cupertino veut réitérer le succès du premier iMac avec un produit qui mise sur le style, la puissance et le multimédia.

Le nouvel iMac est-il destiné uniquement à trôner dans les salons des technoïdes ? Rien n’est moins sûr, car son esthétique raffinée cache une machine animée par un PowerPC G4 cadencé à 700 ou 800 MHz, et une configuration matérielle et logicielle résolument tournée vers les applications multimédias.L’aspect multimédia séduira à coup sûr les créatifs, mais aussi les entreprises communiquant sur le Net, ou par CD ou DVD. L’écran de 15″, manipulable d’un doigt, offre une surface de visualisation largement dimensionnée, comparable à l’aire d’affichage d’un tube de 17″.Le traitement des images, quant à lui, est bien servi par la fonction Velocity Engine du processeur, et la carte GeForce2 MX, de nVidia, dotée de 32 Mo de mémoire DDR.Les trois machines de la série seront livrées avec des logiciels qui en font un véritable outil de production multimédia : iMovie, pour le montage vidéo (on peut évoluer vers une solution plus professionnelle avec FinalCut Pro) ; iTunes, pour la gestion des fichiers MP3 et la synchronisation avec l’iPod ; iPhoto, pour la récupération, le classement des photos, la création de diaporama et de pages Web illustrées ou l’édition de tirages papier chez Kodak ; et iDVD 2, pour le gravage des DVD (sur le seul modèle haut de gamme équipé du SuperDrive uniquement). Tous ces iMac sont bien dotés en connectique (2 FireWire, 5 USB, port Ethernet 10-100BaseT, et modem 56K) et prééquipés pour recevoir une borne.Par ailleurs, un portable avec écran 14″ fait son apparition dans la famille iBook, qui s’enrichit aussi d’un 12″ à lecteur-enregistreur de CD, dit Combo. Ces appareils sont dotés de processeurs G3 à 500 ou 600 MHz, et de la même suite logicielle que l’iMac qui en font autant des outils de travail que de loisirs.Tous les ordinateurs d’Apple sont livrés avec le système d’exploitation Mac OS X, développé sur noyau Unix, qui sert au démarrage par défaut. Mac OS 9 2.2 reste néanmoins disponible pour faire tourner tous les logiciels applicatifs qui n’ont pas encore évolué.

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Philippe Pélaprat