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Akamai renforce l’infrastructure des sites web avec EdgeSuite

La suite de services de distribution de contenu EdgeSuite, d’Akamai, absorbe les pics de trafic Son coût la destine à des sites à forte audience

Fort de ses technologies de routage et de son réseau mondial de plus de 8 000 serveurs, Akamai s’est fait une spécialité d’accélérer la distribution des contenus sur le web. FreeFlow, son service le plus connu, consiste à dupliquer sur des serveurs de cache les fichiers les plus volumineux ou les plus sollicités des sites web (images, animations, bandeaux publicitaires, etc. ), afin de les acheminer le plus rapidement possible vers les internautes.La nouvelle offre EdgeSuite élargit ce principe à l’ensemble des contenus d’un site, qu’ils soient statiques ou dynamiques. “Désormais, tous les composants d’une page web peuvent être mis en cache sur le réseau Akamai, une balise indiquant au bout de quelle durée leur contenu doit être rafraîchi, explique Mathieu Coutière, directeur technique d’Akamai Europe. De cette manière, les pages peuvent être dynamiquement assemblées sur nos serveurs à la demande d’un internaute.”Selon Akamai, ce procédé présente l’avantage de limiter de manière drastique les requêtes vers le site central, ce qui assure une disponibilité du site proche de 100 %. Ainsi, les clients du service n’ont plus à investir lourdement pour disposer d’une infrastructure redondante, celle-ci étant assurée par Akamai.

Un service de première classe

Au-delà de cet aspect économique, EdgeSuite se positionne comme une suite complète de services de distribution de contenu. Par le biais d’un portail, l’administrateur du site accède à des outils de contrôle du contenu (Content Control Utility), qui lui permettent de supprimer ou de rafraîchir les données en cache sur les serveurs d’Akamai. De même, il peut analyser le trafic de son site en récupérant tout ou partie des fichiers de log collectés par Akamai. Service de première classe oblige, un chargé de compte est dédié à chaque client d’EdgeSuite. Revers de la médaille : il faut compter 40 000 F (6 098 ?) par mois, presque trois fois plus que le simple FreeFlow, vendu 15 000 F (2 287 ?). Cela n’empêche pas Ber-nard Seité, directeur général d’Aka-mai pour l’Europe du Sud, de viser 20 clients ce trimestre et 50 d’ici à un an.

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Laurent Sounack