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99 % des 12-17 ans s’adonnent aux jeux vidéo

Une enquête Ipsos éclaire sur les pratiques des adolescents et les relations de ces derniers avec leurs parents sur le sujet des jeux.

C’est l’enseignement principal d’une enquête Ipsos remontant au mois de novembre 2009 : 99 % des adolescents de 12 à 17 ans s’amusent avec des jeux vidéo, sur console ou sur Internet. Commandé par la Délégation interministérielle à la famille, ce sondage a été effectué par Internet auprès de 404 adolescents. Parmi ces derniers, 64 % admettent jouer « souvent » et 7 % « rarement », 42 % s’y adonnant au moins une fois par jour.

Si les vacances et les week-ends sont des périodes privilégiées, et évidentes, pour jouer, cela n’empêchent pas plus de la moitié des ados interrogés de se mettre aux manettes dès leur retour du collège ou du lycée, avant même de dîner. Ils sont même plus nombreux à ce moment-là qu’en soirée. Cette enquête permet donc de relativiser le cliché habituel de l’accro au jeu qui canarde des monstres de l’espace jusque tard dans la nuit : en fait seulement 6 % de ces jeunes jouent après 22 heures.

PEGI mal connue

En revanche, un autre cliché est confirmé. Les jeux vidéo sont, plus ou moins souvent, l’objet d’une dispute avec les parents pour 73 % des 12-17 ans. Ce qui prouve en tout cas que lesdits parents s’intéressent au sujet. En effet, l’enquête montre que 87 % des parents font l’effort, au moins, de discuter avec leurs enfants du sujet.

D’autres vont plus loin, par exemple en restant à côté des enfants lorsque ceux-ci jouent (57 %) ! Voire en jouant eux-mêmes, mais c’est plus marginal (6 %).

L’enquête révèle une autre information assez intéressante concernant la classification européenne PEGI (Pan-European Game Information), qui recommande les jeux selon les âges. D’après Ipsos, 36 % des adolescents ne la connaissent tout simplement pas (contre 37 % qui sont au courant). Et 26 % en ont entendu parler mais ne savent pas de quoi il s’agit…

De quoi apporter de l’eau au moulin de la secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, qui estimait, en novembre dernier, que cette signalétique n’est pas assez connue.

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Arnaud Devillard