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Test : Samsung Space Monitor, le plus astucieux et le plus discret des écrans 32 pouces

Grâce à son astucieux système de fixation, cet écran Samsung occupe très peu d’espace sur le bureau tout en offrant une très grande et belle surface d’affichage en 4K. 

L'avis de 01net.com

Samsung Space Monitor S32R750

Les plus

  • + L'ingénieux système de fixation
  • + Le prix raisonnable
  • + La bonne qualité d'image globale

Les moins

  • - Pas d'orientation sur les côtés ou en mode portrait
  • - Inadapté pour les jeux rapides

Note de la rédaction

Note publiée le 11/07/2019

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Space Monitor S32R750

Taille d'écran (en pouces) 31.5 "
Technologie d'écran VA
Ratio de l'image 16:9
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de l'écran Mat
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Les meilleurs produits naissent parfois d’une idée toute simple, comme celle qui a un jour traversé l’esprit d’un designer de Samsung. Comment profiter d’un grand écran 32 pouces sans encombrer tout son bureau ? En supprimant le socle, tout simplement ! Et voilà comment est né l’ingénieux Space Monitor, décliné en deux versions : un « petit » 27 pouces (S27R750, 399 euros) et le 32 pouces que nous testons aujourd’hui (S32R750, 499 euros). 

  

Contrairement aux écrans classiques, qui se posent tout bêtement sur le bureau, cet écran-là s’arrime sur le bord du plan de travail grâce à une mâchoire et une grosse vis de serrage, un système utilisé depuis longtemps pour les lampes d’architecte. Prolongeant cette mâchoire, un bras articulé permet d’orienter l’écran en hauteur et en profondeur.

Côté image, le Space Monitor se révèle nettement plus ordinaire que son système de fixation. Conçu pour les tâches bureautiques et multimédia courantes, l’appareil est basé sur une dalle LCD de type VA (Vertical Alignment), d’une définition native de 3840 x 2160 pixels.

Cette dalle en 4K, au moins sur le papier, est parfaite pour toutes les tâches bureautiques et multimédia courantes, mais aussi pour la création numérique : modélisation 3D, montage vidéo… L’écran n’est en revanche pas prévu pour les joueurs exigeants, avec un taux de rafraîchissement maximal de 60 images par seconde en définition native. Pas de synchronisation adaptative Nvidia G-Sync ou AMD FreeSync en vue !  

Que vaut au juste cet écran très original ? Est-il vraiment préférable à un moniteur à socle classique ?
Voici notre avis après quelques jours avec lui !

Un excellent système de fixation, une ergonomie satisfaisante

Dans sa version 32 pouces, le Space Monitor est une belle bête: 71 cm de long, 75 cm de haut, support compris, pour un poids de 7 kilos. Nous avions un doute, au début de nos tests, sur la fiabilité de son système de fixation, qui nous paraissait bien frêle pour supporter un écran aussi imposant. Nous avons très vite été rassurés. Si le socle à vis occupe effectivement un très faible espace sur le bureau (en gros, un carré de 9 cm de côté), il assure un très bon maintien de l’appareil sur la surface de travail, pourvu que l’épaisseur de celle-ci soit comprise entre 30 et 90 millimètres.

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Lionel Morillon – 01net.com

Une fois arrimé au bureau, le Space Monitor peut être ajusté en hauteur, avec un débattement d’environ 18 centimètres, et en profondeur, sur près de 32 cm. L’utilisateur peut ainsi déplacer l’écran vers lui ou le redresser à la verticale, le long du bureau, pour maximiser l’espace de travail. En revanche, il est impossible de de faire pivoter l’écran sur les côtés, faute d’articulation idoine sur socle. Dommage !

Un jeu de prises minimaliste, mais facile d’accès

Aucun problème pour accéder au jeu de prises de l’appareil, à l’arrière de la dalle : il suffit de replier complètement l’écran à plat sur le bureau. On découvre alors une connectique assez basique : deux prises HDMI et mini-DisplayPort, plus une prise USB qui ne sert qu’à mettre à jour le firmware de l’appareil. Pas de hub USB, pas de haut-parleurs intégrés sur ce Samsung. 

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Lionel Morillon – 01net.com

Pour l’alimentation, Samsung pour un adaptateur secteur externe équipé d’un câble en Y qui assure à la fois l’apport électrique et la connexion HDMI. Cette solution présente l’avantage de limiter le nombre de câbles à l’arrière de l’écran. Attention, le câble mini-DisplayPort, lui, n’est pas fourni.

De nombreux réglages via un seul petit « joystick »

Pas de commandes en façade pour le Space Monitor. Les réglages s’effectuent en quelques secondes grâce à un petit « joystick » placé à l’arrière de la dalle, qui gère à la fois le défilement dans le menu de réglages et la validation des options. Pas mal ! Au-delà des ajustements basiques (contraste, luminosité, mode « éco »…), Samsung propose divers préréglages censés optimiser l’affichage pour les applis bureautiques ou des vidéos. Le Space Monitor peut aussi afficher l’image de deux ordinateurs en même temps (ou d’un PC et d’une autre source) grâce à son mode « Picture-by-picture » (dit aussi PBP).   

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Lionel Morillon – 01net.com

Un affichage agréable pour le travail ou les films, mais peu adapté au jeu vidéo

En HDMI comme en DisplayPort, le Space Monitor affiche une image agréable, assez homogène et bien contrastée. Notre sonde X-Rite i1 DisplayPro indique un taux de contraste de 2493 :1 et une luminosité maximale de 317 cd/m² avec les réglages d’usine. Cette dernière valeur n’est pas énorme, mais l’écran reste parfaitement lisible même dans une pièce très éclairée. Le revêtement mat de la dalle limite  les effets de miroir.     

Le codage couleur sur 10 bits permet d’afficher 1,07 milliards de couleurs, contre « seulement » 16 millions pour une dalle ordinaire (8 bits pour chaque sous-pixel rouge, vert et bleu). Si le Space Monitor n’est clairement pas conçu pour les arts graphiques, la colorimétrie n’est pas trop mauvaise avec les réglages par défaut, avec un delta-E –l’écart entre la teinte idéale et ce qui est réellement affiché- de 2,06. Rappelons qu’un très bon écran affiche un delta-E entre 0 et 0,5.

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Lionel Morillon – 01net.com

Le Space Monitor convient globalement très bien pour toutes les applis bureautiques et multimédia courantes, notamment l’affichage des vidéos en 4K. La très haute définition native de l’écran -3840 x 2160 pixels – n’est évidemment pas vraiment praticable pour travailler, à moins de bénéficier d’une très bonne vue. Au quotidien, il faut activer la fonction zoom de Windows ou, mieux, caler l’écran sur une définition de 2560 x 1440 pixels, idéale selon nous pour un 32 pouces.

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​​​​​​​Pour le jeu vidéo, le Space Monitor n’est pas le meilleur choix, du moins pas pour les jeux rapides. Si le temps de réponse des cristaux liquides n’est pas énorme pour une dalle VA (13 millisecondes du noir au blanc), le taux de rafraîchissement de l’image est limité à 60 Hz. Pas de techno de synchronisation adaptative de type AMD FreeSync ou Nvidia G-Sync en vue ! A savoir, la version 27 pouces du Space Monitor grimpe de son côté à 144 Hz, mais toujours sans techno de synchronisation adaptative.

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