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Test : Meizu M5, un smartphone polyvalent à moins de 200 euros 

Vendu à moins de 200 euros, le Meizu M5 est un joli smartphone, assez puissant pour la plupart des usages. Pour autant, sa surcouche pourrait ne pas faire l’unanimité.

L'avis de 01net.com

Meizu M5

Les plus

  • + Prix
  • + Design
  • + Compatible avec 100 % de la 4G française

Les moins

  • - Autonomie
  • - Qualité photo en basses lumières
  • - Qualité d'affichage

Autonomie & charge

2 / 5

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

2.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/02/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Meizu M5

Système Android 6.0
Processeur MTK MT6750
Taille (diagonale) 5.2 "
Résolution de l'écran 282 ppp
Voir la fiche complète

Meizu renouvelle son entrée de gamme avec un M5 très abordable, à partir de 169 euros. Pour ce montant, l’appareil adopte un format 5,2 pouces pour séduire le plus grand nombre. Il est équipé d’un capteur photo de 13 mégapixels ainsi que d’un processeur MediaTek cadencé à 1,5 Ghz épaulé par 2 Go de mémoire vive et 16 Go de stockage. La version que nous avons testée embarque, elle, 3 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage pour un prix de 199 euros. Pour séduire, le M5 mise sur un joli design et un capteur d’empreintes digitales. Surtout, il est désormais compatible avec nos fréquences 4G à 800 MHz.

Le Meizu M5
01net.com – Le Meizu M5

Simple et sobre

Comme avec le M2, Meizu a souhaité faire dans le très classique. Il y a malgré tout quelques améliorations à relever. Sur le M3 Notele M3 n’a pas été vendu en France, le métal avait remplacé le plastique. Désormais, ce sont les antennes qui disparaissent. La façade arrière du smartphone est parfaitement lisse, sans aucune protubérance de l’appareil photo. Il en est de même pour la tranche supérieure de l’appareil, sans port ni haut-parleur.

Le Meizu M5
01net.com – Le Meizu M5

Sur la tranche droite, les boutons d’alimentation et de réglage du volume sont situés à bonne hauteur, que l’on soit droitier ou gaucher. En bas, on retrouve la traditionnelle prise jack et un port Micro-USB. Même chez les fabricants chinois, l’USB Type-C ne s’aventure pas encore sous la barre des 200 euros. Au bas de l’écran, le bouton Home (physique) fait aussi office de capteur d’empreintes digitales… et de bouton retour. Un double usage sur lequel on reviendra et que l’on doit à la surcouche Flyme signée Meizu, en renfort d’Android 6. Le M5 est plutôt fin (0.8 cm) et reste sous la barre des 140 grammes. Côté design et ergonomie, il n’y a pas grand chose à redire.

Le Meizu M5
01net.com – Le Meizu M5

Même à tarif réduit, on a droit à un écran généreux compte tenu des dimensions du smartphone (entendez, les bords restent assez fins). Malheureusement, cet écran n’est pas de première qualité. A 199 euros, on aurait pu espérer une définition Full HD. Il faut se contenter d’une définition HD, soit une « petite résolution » de 282 points par pouces. Surtout, la dalle manque de punch avec une luminosité assez moyenne de 393 cd/m2 et un contraste de 1034:1. Rien de catastrophique pour ce tarif, mais c’est moins bien que sur un Xiaomi Redmi 3 pourtant bien moins cher ! Il faudra aussi faire avec un verre un peu fragile. En quelques jours, nous avons constaté plusieurs micro-rayures. La protection d’écran sera recommandée.

Flyme, une surcouche toujours clivante

Malgré l’arrivée d’Android Nougat depuis plusieurs mois, la surcouche Flyme (5.2) reste basée sur Android Marshmallow. Comme évoqué plus haut, l’OS fourni par Meizu fonctionne différemment de la concurrence. En l’absence de bouton retour, il faut simplement toucher le bouton Home – et non appuyer dessus – pour faire machine arrière. Le menu multitâche apparaît en effleurant l’écran de bas en haut, dans sa partie inférieure. En acceptant de changer ses habitudes, on prend goût assez vite à cette façon de procéder.

Capture d'écran de la surcouche Flyme
01net.com – Capture d’écran de la surcouche Flyme

Au fur et à mesure que nous testons les smartphones Meizu, nous allons jusqu’à nous demander pourquoi les autres fabricants n’adoptent pas ce système qui permet de nous libérer des boutons de navigation sans aller jusqu’au sacrifice de la fonction retour, imposée par Apple sur ses iPhone. Mais nous nous rappelons aussi que de nombreux utilisateurs n’ont pas un avis aussi favorable que le nôtre. Concernant ce choix de Meizu, nous ne pouvons qu’admettre qu’il s’agit d’une affaire de goût. Signalons également la fiabilité et la réactivité du capteur d’empreintes digitales. Deux critères toujours appréciables pour un appareil vendu moins de 200 euros.

Sur le reste, Flyme ressemble à de nombreuses autres surcouches chinoises, avec ce que beaucoup considèrent comme des défauts. Il faut se passer du tiroir d’applications et faire avec les trop nombreuses applis inutiles et impossible à désinstaller. Le design des icônes et des menus reste heureusement sobre et efficace malgré quelques ratés. Du côté des notifications, le téléchargement d’une application entraîne, par exemple, l’apparition d’une bulle de discussion. Pas indispensable mais pourquoi pas ?

Le Meizu M5
01net.com – Le Meizu M5

Pour les gamers plutôt que pour les photographes

Le Meizu M5 ne prétend pas être une bête de course. Pour cela, il faudra se tourner vers le Pro 6 – vendu 100 euros de plus – ou le Xiaomi Mi5s, que l’on peut importer pour environ 350 euros. Pourtant, l’appareil nous a réservé une bonne surprise. Les résultats des benchmarks n’atteignent pas des sommets mais le smartphone se comporte bien, même avec des jeux assez gourmands en ressources comme Riptide GP ou Real Racing 3. Sans être trop ambitieux sur les réglages graphiques, vous pourrez profiter de la majeure partie des titres en 3D.

Dans un tout autre domaine, les réseaux sociaux, nous avons rencontré quelques ralentissements. Même constat avec des applis de navigation… sans que cela ne devienne problématique.

Chez Meizu, on a souvent du mal à combiner un format compact – autour des 5 pouces – et une bonne autonomie. Les résultats étaient décevants avec le Pro 6 et moyens avec le M2. A peine meilleur, le M3 a tenu 7h32 lors de notre test d’autonomie polyvalente. Au quotidien, il ira sans doute au bout d’une journée bien chargée mais pourrait bien vous lâcher avant la fin de la soirée.

Photo prise avec le Meizu M5
01net.com – Photo prise avec le Meizu M5

Meizu conserve une autre de ses bêtes noires, à savoir la qualité photo en basses lumières. Les clichés sont mauvais, avec des couleurs totalement désaturées et un lissage très appuyé. Dans de bonnes conditions, le M5 fait le boulot. Malgré un manque de contraste, les couleurs restent fidèles et le capteur de 13 mégapixels apporte suffisamment de détails pour un partage en ligne. La qualité vidéo est correcte avec des séquences qui ont pour principal défaut un léger manque de fluidité.

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