Thomson MyWishTV 32FR5524 : la promesse
La nouvelle télévision MyWishTV 32 pouces de Thomson part d’une très bonne idée : intégrer directement l’un des services de vidéo à la demande les plus fournis du marché français, CanalPlay. Elle pourra donc louer quelque 7 000 films, séries et émissions, dont beaucoup de nouveautés.
La télévision dispose d’un connecteur Ethernet filaire et même d’une puce Wi-Fi 802.11 b/g. Elle pourra aussi se connecter à des radios Internet, télécharger des podcasts ou même lire des fichiers photo, audio et vidéo sur le réseau local. Le tout en Full HD. Mais voilà, cette MyWishTV s’éloigne très vite de ce petit rêve dès que l’on appuie sur son bouton d’alimentation…
Thomson MyWishTV 32FR5524 : la réalité
Une image qui abuse du maquillage
Au-delà de ces chiffres, le problème principal se situe au niveau du traitement de l’image en temps réel appliqué par le moteur Pure Image 2 de Thomson. Ce dernier remaquille beaucoup trop l’image et lui applique un filtre de type « crayon de couleur » qui lisse les teintes sans aucune finesse. Le pire est que ce filtre ne peut pas se désactiver dans le menu de réglage de la télévision. Il est heureusement possible de supprimer deux autres filtres afin d’obtenir une image un peu moins trafiquée : l’antibruit, qui estompe beaucoup trop de détails, et la « netteté », qui accentue horriblement le premier effet « crayon de couleur ». Résultat, l’image est trop fortement retraitée, elle ferait presque passer un film Blu-ray pour un dessin animé enregistré sur une cassette VHS, et on exagère à peine !
Pour couronner le tout, cette télévision, censée afficher une définition native de 1 920 x 1 080 pixels, ne peut gérer que le 1 366 x 768 lorsqu’elle est connectée à la sortie vidéo d’un ordinateur. Cette limitation est indiquée dans ses caractéristiques et nous avons effectivement essayé d’afficher du 1080p à partir de la sortie HDMI d’un PC, avec un résultat catastrophique.
CanalPlay doit encore faire beaucoup de progrès
L’autre déception vient du service de VOD de CanalPlay. Les films les plus récents s’y louent à 4,99 euros pour 48 heures, pour une définition de 1 024 x 576 à 1,5 Mbit/s en qualité maximale. Les films ne sont donc pas en HD et ils sont encodés dans un débit bien trop faible pour offrir une image de qualité suffisante, surtout sur un téléviseur de grande diagonale. Les macro-blocs sont légion, les rouges bavent, l’image ressemble finalement à un vulgaire film téléchargé sur les réseaux P2P pirates. Le débit de téléchargement fourni par les serveurs de CanalPlay permet en revanche de regarder le film sans avoir à terminer son téléchargement, à condition de disposer d’une connexion haut débit suffisante.
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