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Top 10 : les meilleurs smartphones en photo (2021)

En cette année 2021, la guerre de la puissance de zoom et des mégapixels a cédé la place aux batailles des grands capteurs et des optiques toujours plus lumineuses. Voici notre top 10 pour bien choisir l’appareil photo de votre quotidien.

Si la cuvée 2021 de photophones profite toujours d’améliorations technologiques, on note une tendance à la stabilisation. Stabilisation du nombre de modules caméra, avec en moyenne trois modules arrière plus un module à l’avant (3+1, lire plus bas). Mais aussi un consensus en matière de définition d’image, avec une écrasante majorité de terminaux produisant des clichés de 12 Mpix (lire plus bas)

L’année 2020/2021 a beau avoir été marquée par des retards, mises à l’arrêt et pénuries, cela n’a pas empêché le développement de nouveaux capteurs, toujours plus grands (chez Xiaomi notamment), de nouveaux coprocesseurs d’image (ISP), ainsi que l’introduction de nouvelles technologies – on pense au gimbal miniature de Vivo.
Si nous ne pouvons mesurer ou quantifier précisément l’impact des renoncements et retards technologiques – la partition de Samsung est assez similaire à celle de 2020 – force est de constater que les ingénieurs travaillent toujours d’arrache-pied.

Et que la photo est, plus que jamais, le plus disputé des terrains de bataille autour des smartphones haut de gamme.

Modules caméra : le 3+1 en force

Un module en façade pour les selfies et les appels vidéo, trois modules à l’arrière : le smartphone haut de gamme type de 2021 intègre 3+1 modules caméra. À l’arrière de l’appareil type, on retrouve un ultra grand-angle (de 12 à 16 mm), un module principal grand-angle (de 23 mm à 27 mm) et un petit téléobjectif (de 52 mm à 125 mm). Certains poussent à 240 mm, d’autres tentent (vainement) l’optique macro, voire microscopique (bof), etc. Mais dans l’ensemble, on tend vers une stabilisation de la proposition technologique.

En façade, en revanche, si on reste sur un seul module caméra, il y a de grands écarts de focale (de 18 mm à 32 mm), de définition native et de dimensions de capteur (de 8 Mpix à 40 Mpix et de 1/4.0’’ à 1/2.8’’).

12 Mpix devient la définition standard

Un consensus semble établi autour de la définition de 12 Mpix. Zenfone 8 mis à part, tous les capteurs du module caméra principal des terminaux que nous avons testés affichent 12 Mpix en définition finale.
Pourquoi ajouter le mot « finale » ? Simplement parce que si les constructeurs affichent 12, 48, 50 voire 108 Mpix, les capteurs de 48/50 Mpix groupent les photodiodes par groupes de 4, ceux en 108 Mpix les groupent par 9 unités.

En bout de course, la plupart des images font 12 Mpix.

La guerre des mégapixels n’est pas réellement morte, Sony et Samsung continuant de densifier les capteurs côté semi-conducteurs et l’ultra grand-angle de Huawei assassine la compétition avec ses (magnifiques) 20 Mpix. Mais leur usage est désormais le plus souvent combinatoire et vise à donner plus d’informations aux processeurs d’images afin d’améliorer la précision des détails d’images de 12 Mpix. Une évolution technologique qui met en lumière la pertinence des choix d’Apple ou Google qui ont toujours choisi 12 Mpix comme la définition du « juste milieu ».

La course au zoom s’arrête (pour le moment)

L’an dernier nous avons vu apparaître les super téléobjectifs de 240 mm, notamment chez Oppo et Huawei. Deux acteurs qui se sont bien calmés, Oppo n’ayant pas renouvelé son super téléobjectif sur le Find X3 Pro, qui se limite à un 70 mm dans le domaine.
Si le Huawei P40 Pro est toujours en vente, son grand frère le Mate 40 Pro se contente du 125 mm développé en 2019 pour le P30 Pro. Les capteurs géants que l’on devine en regardant les premières images de teasing du futur P50 Pro laissent imaginer des distances focales modérées.

Est-ce à dire que la bataille des superzooms est terminée ? Disons que pour le moment, chacun campe sur les positions. Et que le public a pu constater les limites de ces objectifs, certes utiles en plein jour, mais très limités dès que la lumière baisse – logique avec des ouvertures si faible pour des couvertures angulaires si limitées.

Seul Samsung continue de proposer un 240 mm cette année, et seuls deux compétiteurs – Huawei et Xiaomi – proposent des 125/120 mm. Le gros de la compétition se contentant de focales allant de 50 mm à 77 mm. Ce qui semble logique, car il s’agit là de focales plus versatiles, plus faciles manier, plus lumineuses et plus adaptées au portrait – qui est LE premier besoin en matière de téléobjectif.

Il y a fort à parier que toute avancée majeure en matière de capteur, de conception d’optique, etc. relancera la guerre aux ultra-zooms dès qu’elle sera mise sur le marché. Mais pour l’heure, les nerfs de la guerre sont les grandes ouvertures. Mais surtout les grands capteurs.

Les capteurs continuent de grossir

Dans ce Top 10, l’appareil qui profite du plus grand capteur est un terminal à la distribution bien plus large, le Xiaomi Mi 11 Ultra. Avec son format 1/1.12’’, il s’approche dangereusement du format 1 pouce. D’une définition de 50 Mpix, il utilise des groupes de quatre photodiodes pour produire des images de 12,5 Mpix. Chaque « super pixel » mesure donc 2,4 µm ce qui est énorme, un avantage physique qui lui permet de proposer de très bonnes images très naturelles et peu bruitées en basses lumières.

Mais au jeu du « plus grand capteur du monde », c’est le Japonais Sharp qui domine la compétition. Il a lancé l’Aquos R6 ainsi qu’une déclinaison déguisée sous les atours de Leica, le tout premier « Leica Phone ». Deux smartphones qui ont en leur cœur « le plus petit des grands capteurs »  – ou « plus grand des petits capteurs », selon la façon de voir les choses : le fameux « 1 pouce ». Ce qui représente une première depuis l’expérimentation (ratée) de Panasonic en 2014 avec son Lumix CM1.

Développé par Sony, initialement pour les hybrides Nikon 1, ce capteur de 13 x 8 mm a révolutionné le monde des compacts experts en 2013, avec une qualité d’image plusieurs crans au-dessus des modèles concurrents. Malheureusement pour l’exhaustivité de notre top 10 – et notre envie de voir ce qu’il donne sur le terrain – ce terminal n’est pas disponible sous nos latitudes…

Micro, Macro, noir & blanc : des modules caméra oubliables

01net.com – Ceci est du gris en quadrichromie vu par le Find X3 Pro d’Oppo.

Avec des terminaux embarquant des optiques estampillées « microscopique » ou « macro » et un retour de capteur « noir & blanc », nous étions enthousiastes à l’idée de pouvoir profiter d’optiques différentes, qui ajoute une autre corde à l’arc de certains terminaux. Seulement le niveau de qualité de ces modules est bien trop nul pour être satisfaisant. On peine à saisir l’intérêt du noir & blanc avec les algorithmes de 2021, les modules macros sont des culs de bouteille et l’optique microscopique est une niche dans la niche. Amusante une demi-heure, elle peut aider quelques professionnels – notre labo l’utilise pour faire des photos de dalles LCD/OLED ! – mais à part quelques usages du genre, c’est sans intérêt.

Qu’il s’agisse de manque de R&D, de remplissage de fiche technique à l’aveugle, de recherche de différentiation ou d’économies sur les composants, peu importe. On dit « oui » à l’ajout d’un module macro/micro/etc., mais on veut des modules de qualité.

Le blabla marketing et le bourrage de fiches techniques, ça va deux minutes.

Attention au temps de bascule entre les modules

Prenons le temps de pointer un phénomène qui peut produire des images affreuses juste après avoir zoomé : le délai de bascule entre les modules. La plupart des terminaux ont en effet un temps de retard pour « allumer » le téléobjectif au moment où vous zoomez.
Au moment où vous appuyez sur le bouton de zoom (x2, x3, etc.), l’image affichée – et capturée ! – par le terminal n’est rien d’autre qu’un recadrage de l’image toujours perçue par le module initial.

Au bout de quelques petites secondes, l’image « saute », marque du passage effectif sur le module plus resserré. Le problème est que si vous déclenchez immédiatement après avoir zoomé, les premières images seront de qualité médiocre, comme le montrent nos exemples ci-dessus.

Moralité : attendez bien de voir l’image sauter et pour percevoir un gain de qualité avant de déclencher avec votre terminal Android. Car oui, ce défaut ne touche pas les iPhone. Encore un polissage logiciel supplémentaire qui marque la maîtrise d’Apple face à la concurrence.

Autofocus : évaluation par encadrement comparatif

Depuis 2017, la procédure d’évaluation de l’autofocus (AF) des terminaux consiste à réunir tous les terminaux et d’effectuer un encadrement comparatif. On compare les téléphones A et B face à une mire plus ou moins éclairée. En changeant les appareils une à deux fois de main, on évalue sur plusieurs clichés lequel des deux est le plus rapide.

Ce début de hiérarchie établi, on prend un terminal C que l’on confronte à A et B. Vient ensuite un terminal D que l’on confronte aux autres, etc. A la fin de l’exercice, on se retrouve avec une suite de terminaux, le plus à gauche étant le plus rapide, le plus à droite étant le plus lent.

Vient une seconde vérification en confrontant 1 à 2, 2 à 3, etc. afin d’affiner la hiérarchie et quelques confrontations aléatoires (par exemple, le 2e contre le 4e) où l’on vérifie que le résultat est cohérent. Cette méthodologie empirique nous donne entière satisfaction : depuis que nous procédons ainsi, nous vous offrons un test « réel » à périmètre logiciel constant – tous les terminaux sont testés le même jour, sans les écarts qui peuvent apparaître à la suite de mises à jour. Des mises à jour logicielles qui sont, il faut le reconnaître, un vrai casse-tête pour les testeurs que nous sommes.

LES RÉSULTATS DU GRAND TEST

Nous avons classé les smartphones et leur avons attribué des points en fonction de leur classement dans chaque test : le 10e a 10 points, le 9e marque 9 points, etc. À la fin, on obtient un classement basé sur la somme inverse des points : le meilleur terminal est celui qui marque le moins de points.

Et cette année, c’est encore un terminal de Huawei qui remporte la palme du meilleur photophone : le Mate 40 Pro.

LES TERMINAUX EN DÉTAIL

10. Vivo X60 Pro

Magnifique déception que ce premier terminal de Vivo que nous avons entre les mains. On s’attendait à de la concurrence pour Xiaomi, Oppo et Huawei. Mais nous n’en sommes pas là ! Sans être affreux – il reste meilleur que de nombreux terminaux milieu de gamme – la partie optique notamment en ultra grand-angle est loin d’être exemplaire. Et le traitement d’image du module principal est peu élégant, avec un bruit dérangeant dans les zones d’ombre et un manque de finesse des détails. De manière assez surprenante, c’est le module téléobjectif qui vient sauver la partition : bien piqué, sans défauts optiques et juste dans les couleurs, il invite à la photo de détails.

Prix constructeur : 799 euros
Voir la fiche technique du Vivo X60 Pro

09. Asus Zenfone 8

Asus nous l’avait dit, la photo n’est pas le point central du Zenfone 8. Le fleuron du Taïwanais mise beaucoup sur le rapport compacité/équipement/performances/prix, ce qui ne laissait pas beaucoup de place (ni d’argent) pour développer une partie photo hors du commun.
On reproche cependant à Asus son manque de maîtrise des modules caméra. Des modules qu’il connaît bien (c’est la troisième fois qu’il intègre ces capteurs) et qui sont pourtant loin d’être aussi bien pilotés que ceux d’Apple (iPhone 12) et Google (Pixel 5).
Le bruit numérique est trop fort, les couleurs en basses lumières bien délavées, l’optique de l’ultra grand-angle n’est pas au top et l’autofocus complètement dans les choux. Heureusement, le module caméra principal est très convenable pour un usage quotidien.

Prix constructeur : à partir de 699 euros
Lire le test complet du Zenfone 8

07. ex aequo. OnePlus 9 Pro

Antithèse de l’iPhone 12 avec lequel il partage la septième place à ex aequo, le OnePlus 9 Pro dispose de 4 modules caméra dont un module noir & blanc qui semble être une béquille pour l’autofocus et la génération d’arrière-plans flous.
Il offre un zoom optique plutôt performant, et OnePlus progresse en matière de gestion des couleurs. Par rapport à l’iPhone 12 il est moins vif en autofocus mais génère moins de bruit en basses lumières. Notre seul reproche est l’optique du module principal, pas franchement exemplaire.

Prix constructeur : à partir de 919 euros
Lire le test complet du OnePlus 9 Pro

07. ex aequo. Apple iPhone 12

Solide mais sans panache, l’iPhone 12 fait exactement ce qu’Apple entend livrer dans son appareil le plus vendu de la série. Les parents manqueront de téléobjectifs pour les portraits du petit dernier (de même que les voyageurs pour leurs images de montagnes), mais dans l’ensemble l’iPhone 12 est un très bon bloc note visuel. Avec des couleurs qui sont toujours au top, traitement d’image d’Apple oblige.
Mais les capteurs montrent leurs limites face aux « géants » chinois, notamment en basses lumières. Google fait mieux avec une partition matérielle similaire voire inférieure.

Prix constructeur : à partir de 909 euros
Lire le test complet de l’iPhone 12

06. Google Pixel 5

Il est vraiment épatant de voir ce que Google peut faire avec seulement deux modules caméra équipés de capteurs de taille moyenne et un SoC milieu de gamme (Snapdragon 765G et non une série 8xx).
Son ultra grand-angle est excellent, le traitement du bruit numérique en basses lumières est bon, l’autofocus plutôt bon, les couleurs souvent justes, bref, il n’a pas de défaut majeur.

Si ce n’est la trop grande confiance de Google dans ses algorithmes. En manque de grand capteur, il ne peut livrer la même précision d’image que les ténors du genre (Huawei, Xiaomi) et, dépourvu de téléobjectif, il ne peut compter que sur un zoom numérique franchement très (très !) en-dessous de ce que peut produire une vraie optique.
Il est temps que les ingénieurs de Google retrouvent la foi dans le hardware et la physique (l’optique plus précisément). Ils pourraient faire des merveilles.

Prix constructeur : 629 euros
Lire le test complet du Pixel 5

05. Oppo Find X3 Pro

Drôle de partition que nous sert ce Find X3 Pro. Nous nous attentions à ce qu’Oppo continue la guerre des super téléobjectifs, domaine dans lequel il brille. Mais le Chinois a finalement été très (trop) sage, et laisse à Samsung la palme du superzoom de l’année avec son modeste coefficient de zoom de x3,25.
En lieu et place, Oppo a eu la mauvaise idée d’intégrer une optique « micro » qui fait des photos grossissant x60, mais dont la définition et l’intérêt sont tout aussi limités.

Heureusement pour Oppo, le Find X3 Pro offre une partition solide sur les trois modules caméra, mais avec un traitement d’image pas toujours très élégant. Un bon terminal, mais qui n’a pas les arguments massues de ses prédécesseurs.

Prix constructeur : 1149 euros
Lire le test complet du Find X3 Pro

04. Apple iPhone 12 Pro Max

Champion incontesté de la vitesse de mise au point avec son petit frère l’iPhone 12, l’iPhone 12 Pro Max offre une solide partition côté couleurs et une belle efficacité.
La stabilisation mécanique du capteur principal et ses dimensions un peu supérieures à celles des autres iPhone 12 lui offre un petit plus en précision d’image, notamment en basses lumières. S’il n’a pas de grosse faiblesse, ses clichés restent très « iPhonesques », c’est-à-dire avec un lissage très fort, parfois à la limite de l’impressionnisme (enfin, quand on les regarde à 100% sur un écran 27 pouces).
Apple conserve une grande maîtrise des couleurs et l’arrivée du format ProRAW aura de quoi satisfaire les photographes qui cherchent plus de latitudes dans les fichiers. Mais, en matière que de qualité pure, à toutes les focales, Apple est en retrait.

Prix constructeur : à partir de 1259 euros
Lire le test complet de l’iPhone 12 Pro Max

03. Samsung Galaxy S21 Ultra 5G

Handicapé l’an dernier par un AF médiocre et éclipsé par les super téléobjectifs d’Oppo et Huawei, Samsung revient cette année en force. Non seulement l’AF a bien progressé, mais en plus le Galaxy S21 Ultra 5G offre désormais la plus grande puissance de zoom de la compétition.
Un atout loin d’être anecdotique pour les voyageurs qui veulent remplacer leur bridge ou compact super-zoom par un smartphone.
S’il produit de bonnes images à toutes les focales en plein jour, attention cependant aux basses lumières, les capteurs DualPixel de Samsung n’étant pas très doués dans ce domaine.

Prix constructeur : à partir de 1099 €
Lire le test complet du Samsung Galaxy S21 Ultra 5G

02. Xiaomi Mi 11 Ultra

Voici LA révélation de ce Top 10 ! Habitué des terminaux d’entrée de gamme et des milieux, voire fonds de classement en photo, Xiaomi a mis paquet pour ce Mi 11 Ultra. C’est notamment le cas en matière de taille de capteur, puisque non seulement le module principal est le plus grand de la compétition, mais il en va de même pour l’ultra grand-angle.
Si ce dernier module s’avère un peu mou (ou doux, selon les goûts) sans doute à cause de l’optique, son niveau de détails est bon et le niveau de bruit assez faible. Le module principal est, lui, simplement excellent. Et pour parfaire le tableau, le téléobjectif équivalent 125 mm est lui aussi de très bonne qualité grâce, encore une fois, à un capteur plus grand que la moyenne.
Il reste à Xiaomi à progresser en matière d’autofocus et de concordance des couleurs. Mais avec une telle progression entre deux Top 10, Xiaomi impressionne.

Prix constructeur : 1199 euros

01. Huawei Mate 40 Pro

Pour la troisième édition consécutive de ce top 10, Huawei prend la première place. Au cœur de ce succès ? De très grands capteurs, customs et très bien maîtrisés, ou encore des optiques, largement au-dessus du lot.
Finalement il y a un traitement d’image qui ne cesse de s’améliorer pour se rapprocher des ténors des couleurs que sont les iPhones et les Google Pixels (mais avec bien plus de détails et de piqué chez Huawei !).
Une longue liste de qualités qui permet au Mate 40 Pro de dominer le monde dans tous les domaines… sauf en matière de mise au point, domaine largement dominé par Apple.
Il y a toujours la question de l’absence des services Google au sein des terminaux de Huawei, qui reste une pierre d’achoppement majeure pour le public occidental que nous sommes. Mais en matière de qualité d’image, grâce à une R&D qui ne relâche pas la pression, Huawei reste le roi de la photo.

Prix constructeur : à partir de 999 euros
Lire le test complet du Huawei Mate 40 Pro

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