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Le 31 mai, le jour pour quitter Facebook (MAJ)

La défiance à l’égard du réseau prend de l’ampleur. Pour protester contre sa gestion des données personnelles, un site invite les internautes à quitter Facebook ce 31 mai.

Première publication le 17 mai 2010

Le réseau social aux 400 millions de membres dans le monde ne se fait pas que des amis. Depuis le 13 mai, un site a ouvert ses portes qui invite explicitement les internautes à quitter le réseau social. Pour susciter le buzz, ses créateurs, deux informaticiens canadiens, ont même fixé une date pour prononcer le divorce : le 31 mai 2010.

En fin d’après-midi aujourd’hui, plus de 2 900 internautes avaient déjà indiqué vouloir rompre avec Facebook en indiquant leur nom sur le site. Ceux qui le souhaitent pourront recevoir un courriel, le 31 mai prochain, qui leur rappellera leur engagement.

Avec cette initiative, Quitfacebookday.com espère surtout attirer l’attention des internautes sur les pratiques du réseau en matière de gestion des données personnelles. Ces derniers mois, Facebook a essuyé de vives critiques sur ce sujet, y compris de la part de sénateurs américains, et même un rappel à l’ordre de la Commission européenne.

Arrêter Facebook, « c’est comme arrêter de fumer »

« Facebook vous laisse le choix de gérer vos données personnelles, mais ce ne sont pas des choix justes. Alors que cette lourde tâche de gestion incombe aux utilisateurs eux-mêmes, Facebook la rend diablement difficile pour l’utilisateur lambda, explique Quitfacebookday.com. Nous ne pensons pas que Facebook ait beaucoup de respect pour vos données personnelles. »

Les membres du réseau sont donc invités à s’interroger sur ces pratiques, pour « comprendre la nature du problème », insiste le site. Mais « quitter quelque chose comme Facebook, c’est comme arrêter de fumer », ce n’est pas chose aisée. Cette initiative collective, « Nous quittons Facebook », est censée faciliter la démarche…

Loin d’être opposé aux réseaux sociaux, Quitfacebookday.com propose quelques initiatives pour remplacer le site de Mark Zuckerberg : Ning, Akoha ou encore Orkut. Mais ses créateurs placent surtout leurs espoirs en Diaspora, un projet ouvert et décentralisé où l’identité numérique des membres ne sera plus contrôlée par une entité commerciale.

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Stéphane Long