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Apple entraîne Siri à comprendre les utilisateurs qui ont des défauts d’élocution

Apple veut entraîner Siri à être plus performant en reconnaissance vocale face à des problèmes d’élocution tels que le bégaiement. Amazon et Google travaillent également sur ces problèmes.

Si vous avez des difficultés à parler, il peut devenir très difficile de transmettre des commandes vocales ou de communiquer avec votre smartphone ou votre enceinte connecté.
Apple est en train de travailler sur ce problème et d’améliorer son assistant, Siri, pour comprendre des utilisateurs qui ont un défaut d’élocution, par exemple le bégaiement.

Selon un document consulté par nos confrères du Wall Street Journal, Apple a constitué une bibliothèque de 28 000 extraits audio tirés de podcasts qui contiennent entre autres des bégaiements.
Ces extraits comportent cinq type de problèmes d’élocution : arrêts de la parole, répétitions de sons, répétitions de mots, interjections et prolongations. Avec ces données Apple espère améliorer la reconnaissance vocale de l’assistant dans les cas où le débit de parole est irrégulier ou atypique. Pour l’instant, la seule solution est d’utiliser la fonction Hold to Talk, qui indique à Siri qu’il faut continuer à écouter l’interlocuteur. En effet, une trop longue pause est alors interprétée à tort comme la fin de la commande vocale.

Amazon mise sur l’appli Voiceitt

Amazon n’est pas en reste avec l’intégration dans Alexa de Voiceitt, le projet d’une start-up israélienne financée par l’Alexa Fund d’Amazon. Les utilisateurs avec un défaut d’élocution pourront utiliser Alexa via l’application Voiceitt, capable d’apprendre leur façon de parler en passant par une phase d’apprentissage.

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De son côté, Google planche sur son projet Euphonia, qui est similaire à celui d’Amazon. L’objectif est d’utiliser une application, actuellement en phase de prototype, qui va permettre aux utilisateurs avec un problème de parole de communiquer avec Google Assistant et les appareils Google Home.
Là encore, il faut passer par une phase d’apprentissage, ce qui rend le concept moins ambitieux que celui d’Apple. Mais Google est également en train d’assembler sa banque de données vocales atypiques, avec l’aide de volontaires, pour entraîner son intelligence artificielle et rendre à terme son assistant plus performant face aux défauts d’élocution.

Source : Wall Street Journal

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François BEDIN