Sony Ericsson Xperia arc S : la promesse
Fort des performances assurées par son Xperia Arc, son smartphone Gingerbread, Sony Ericsson lance une version améliorée, baptisée Xperia Arc S. Ce dernier embarque un processeur monocœur Qualcomm à 1,4 GHz (contre 1 GHz pour son prédécesseur). La fonction Panorama 3D et, pour la première fois, les services de téléchargement Music et Video Unlimited de Sony sont accessibles sur le smartphone. Que vaut cet Arc S ? Voici les résultats de nos tests.
Sony Ericsson Xperia arc S : la réalité
Aussi fin et léger que son prédécesseur (0,87 cm pour la partie la plus fine et 117 g), l’Arc S présente le même design légèrement arqué. Malgré une coque tout en plastique, ce design original agrémenté d’un large écran occupant la majeure partie de la façade avant, séduit par son raffinement. Ceux qui ne sont pas convaincus par le tout-tactile apprécieront les trois discrets boutons physiques de navigation, sous la dalle.
Côté connectique, c’est standard et complet : un port micro-USB, une prise jack 3,5 mm, une prise micro-HDMI et un lecteur micro-SDHC, nécessitant hélas le retrait de la batterie pour l’accès à la carte ! En complément de la mémoire interne faible (320 Mo libres), Sony Ericsson fournit une confortable carte (8 Go) avec l’appareil.
L’Arc S, rapide et réactif
Sans avoir en main, au moment de ce nouveau test, le précédent modèle, difficile de vérifier les dires de Sony Ericsson concernant le gain de rapidité de 25 % du Xperia Arc S. Mais une chose est certaine, le nouveau smartphone fonctionnant avec l’une des dernières versions d’Android (2.3.4), la navigation dans les menus est d’une fluidité remarquable ; l’affichage des pages Web, rapide. C’est tout ce que demande l’utilisateur.
Fait également non négligeable, l’écran est précis et réactif, ce qui ne gâche rien dès qu’il s’agit de saisir du texte sur le clavier virtuel. Cette puissance impacte légèrement l’autonomie : le smartphone n’assure que 4 heures et 20 minutes en surf 3G ou un peu plus de 5 heures et 30 min en lecture vidéo. Des résultats qui restent dans la moyenne des téléphones actuels. Notons, en revanche, une excellente autonomie en communication, soit plus de 10 heures.
Les apports de la maison mère, Sony
Côté plates-formes de téléchargement, Music and Video Unlimited n’ouvriront que dans quelques jours. Nous n’avons donc pas pu les tester. En revanche, la technologie Panorama 3D est opérationnelle, mais reste un gadget. Pour y accéder, il suffit de lancer la fonction appareil photo 3D (pas la véritable 3D comme sur les modèles de LG ou de HTC, l’Arc S étant équipé d’un seul capteur) et de balayer lentement la scène de son choix, le logiciel Sony se chargeant du reste.
Seule solution pour admirer sa prise de vue, l’écran n’étant pas 3D, la regarder sur un téléviseur 3D en reliant son Arc S sur la prise HDMI, dont le câble est livré, ce qui est suffisamment rare pour être signalé. L’effet 3D est perceptible, mais pas suffisamment pour convaincre. Des jeux 3D affichables eux aussi sur le téléviseur seront mis à disposition plus tard.
Des fonctions multimédias performantes
On retrouve sur l’Arc S, les apports technologiques de Sony présents sur l’Arc (Reality Display avec moteur mobile Bravia pour l’affichage et capteur Exmor R pour les prises de vues en basse luminosité). Au-delà de ce jargon technique, les amateurs de multimédia retiendront que l’écran est lumineux et contrasté (respectivement 320 cd/m² et 891:1), ainsi que le capteur 8 Mpix, secondé par un puissant flash et filmant en HD 720p se montreront à la hauteur de leurs attentes.
Le seul regret porte sur la lecture vidéo qui prend en charge nativement la HD 720p, mais ne gère que le format MP4. Pour la lecture des DivX, Xvid, WMV et autres formats vidéo, il faudra télécharger une application spécifique. L’appareil intègre par ailleurs de puissants haut-parleurs et il est livré avec un des oreillettes intra-auriculaires de bonne qualité.
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