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Test : Wiko Fever 4G, le smartphone phosphorescent qui ne fait pas d’étincelles

Etonnant modèle que ce Fever 4G équipé de bandes phosphorescentes visibles dans la nuit. Mis à part cette caractéristique peu courante, on a cependant du mal à trouver des qualités à ce smartphone, si ce n’est son écran lumineux et agréable.

L'avis de 01net.com

Wiko Fever 4G

Autonomie & charge

2 / 5

Affichage

3.5 / 5

Photo & vidéo

2.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/01/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Wiko Fever 4G

Système Android 5.1
Processeur MTK MT6753
Taille (diagonale) 5.2 "
Résolution de l'écran 424 ppp
Voir la fiche complète

Wiko Fever 4G : la promesse

Un smartphone qui brille dans le noir ? Voilà la dernière lubie de Wiko avec ce Fever 4G. Muni de deux bandes phosphorescentes habillant les tranches de l’appareil, il est ainsi visible dans le noir complet. Reste maintenant à voir si le Fever 4G n’est qu’un gadget ou un smarphone qui tient la route.

Wiko Fever 4G : la réalité

A 199 euros, nous n’avons pas vraiment eu de surprise en sortant le modèle de la boîte. C’est le plastique qui règne ici en maître, notamment sur le dos dont le revêtement granuleux veut vainement imiter le cuir. L’assemblage n’est pas non plus fantastique, cette pièce en plastique très fin constituant le dos ayant tendance à grincer facilement dès qu’on la manipule. Difficile également de vous montrer en photo le rendu du système phosphorescent, il en effet très faible et ne sert réellement qu’à retrouver son smartphone sur sa table de nuit dans le noir. 

L’écran est quant à lui plutôt une bonne surprise, la dalle IPS de 5,2 pouces est lumineuse (450 cd/m²) et sa définition Full HD livre une résolution assez fine de 424 pixels par pouces. Les textes s’affichent donc précisément, sans crénelage intempestif.

Un processeur poussif

Si l’interface est globalement réactive (même on s’y reprend de temps en temps à deux fois pour lancer une application), on est cependant un peu déçu par les performances du processeur ARM Cortex A53 huit cœurs à 1,3 GHz. Avec 26 images par secondes en moyenne à notre test sous le jeu Epic Citadel, le résultat n’est pas brillant. Difficile dans ces conditions de jouer à des titres 3D gourmands comme Real Racing 3 et tout bonnement impossible avec Asphalt 8 qui ne semble afficher qu’une seule image par seconde. On se cantonnera alors aux jeux simples et occasionnels plutôt qu’aux simulations exigeantes.

Le résultat n’est pas vraiment plus brillant du côté de la vidéo et de la photo. Malgré son capteur de 13 mégapixels, le traitement d’image est mauvais. Même en plein jour, les photos sont floues, délavées et imprécises. Dans l’obscurité, on s’approche tranquillement de la catastrophe tant le Fever 4G semble dépassé par ces conditions. En vidéo, la règle est la saccade, la déformation lors des déplacements rapides et l’absence totale de stabilisation. On se consolera cependant grâce la rapidité de son autofocus.

Enfin, l’autonomie du Fever 4G est plutôt moyenne avec 7 heures 7 en utilisation polyvalente. On se rend également compte que dès que l’écran Full HD est sollicité, comme en lecture vidéo, les performances chutent par rapport à la moyenne de cette gamme : avec 7 heures 26, on sent que la dalle est certainement un peu trop gourmande pour ce type d’appareil. 

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