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Test WD TV 2014, une boîte à tout lire pour votre téléviseur

Cette nouvelle version de la passerelle multimédia de WD digère pratiquement tous les formats vidéo et audio. Elle va même sur le web et fait ami-ami avec votre smartphone.

L'avis de 01net.com

Western Digital WD TV - Edition Personnelle

Les plus

  • + Wi-Fi
  • + Accès aux réseaux sociaux et aux sites de streaming

Les moins

  • - Pas d'USB 3.0
  • - Pas de lecture des images ISO
  • - Câble HDMI non fourni

Ergonomie et conception

4 / 5

Richesse des contenus

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 18/07/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Western Digital WD TV - Edition Personnelle

USB Oui
Ethernet Oui
Wi-Fi Oui
Sortie HDMI Oui
Sortie audio numérique optique Oui
Voir la fiche complète

Western Digital WD TV – Edition Personnelle : la promesse

Western Digital est davantage connu pour ses produits de stockage que pour ses initiatives dans le multimédia, mais la situation pourrait vite évoluer. Depuis quelques années, sa gamme de passerelles WD TV en constante évolution fait de plus en plus d’adeptes. Cette nouvelle version reprend le meilleur des précédentes, et s’offre en plus une nouvelle interface ainsi que la compatibilité Miracast. Et le tout pour un tarif très raisonnable de 89 €.

Western Digital WD TV – Edition Personnelle : la réalité

Ce WD TV “Edition personnelle” reprend exactement le design des éditions précédentes. Peut-on le lui reprocher ? Pas vraiment : son format compact permet de le glisser n’importe où sous la télé ou à côté, et les connecteurs sont disposés intelligemment. Un critère déterminant dans la mesure où le WD TV est dépourvu de disque dur, comme toutes les passerelles. Il affiche sur votre téléviseur les contenus stockés sur un support USB, un ordinateur relié au réseau local, un disque dur réseau (NAS), ou sur internet.

Suréquipé de série
Le boîtier est équipé de 2 ports USB, l’un situé à l’arrière, l’autre en façade. Ils sont tous deux compatibles USB 2.0, dont le débit est largement suffisant pour assurer la lecture de gros fichiers vidéo HD sans saccades. À l’arrière, on y trouve également une prise Ethernet, une sortie audio optique, une sortie vidéo analogique et une prise HDMI. Et le boîtier renferme un module Wi-Fi n. En clair, il y a très peu d’espaces de stockage auxquels il n’a pas accès.

Il peut presque tout lire

Le WD TV a pu lire la quasi totalité des fichiers de test que nous lui avons fait digérer. Seul le format MOV n’a pas pu être lu, mais vu son niveau de popularité, on ne peut pas vraiment parler de défaut. Rien à signaler pour le reste. Particulièrement attentifs à son comportement avec des fichiers HD, nous n’avons rien trouvé à redire à ce niveau : la lecture est fluide, et le piqué est parfaitement restitué. Et même si les versions précédentes le permettaient déjà, on salue la possibilité de transmettre le signal DTS ou Dolby Digital à un ampli en “brut” (via la prise optique ou HDMI). Le seul bémol de ce WD TV ? Il ne prend pas en charge les sous-titres externes des fichiers lus à partir d’un emplacement réseau, quel qu’il soit. Mais c’est une tare qu’il partage avec 95 % des passerelles multimédia du marché. À notre connaissance, seul l’excellent (pour l’époque) Netgear NeoTV550 en est capable, mais il commence sérieusement à dater.

Une interface bien faite, parfois lente

Western Digital a revu l’interface de sa passerelle, et le résultat est plutôt réussi. Elle s’articule autour d’un écran d’accueil entièrement personnalisable avec des accès rapides aux fonctions et applications de notre choix. Car oui, ce WD TV peut accéder à une centaine de services connectés via des applis dédiées. Parmi elles, des services de streaming de films, des applis d’actu, et bien sûr des accès au catalogue de Youtube et Dailymotion. On apprécie aussi la présence de Deezer et Spotify, dont l’interface est très facile d’emploi, ou encore de FlickR et Picasa. Attention toutefois, si le boîtier donne bien accès à plus de 140 services en ligne, une poignée seulement sont en français et la plupart donnent accès à des films libres de droit dont la qualité d’encodage ne rendra pas du tout honneur à votre énorme téléviseur LCD. Enfin, la navigation dans les menus, les réglages et même le processus de connexion Wi-Fi sont très faciles à appréhender. On regrette seulement quelques lenteurs qui viennent parfois gâcher l’expérience.

Des liens plus étroits avec le mobile

La passerelle peut être pilotée depuis un smartphone ou une tablette (iOS et Android) via l’application WD Remote. Gadget ? Et bien non, l’appli est un véritable plus puisqu’elle permet de naviguer dans l’interface de manière très agréable par de simples effleurements de l’écran tactile. Et surtout, on peut utiliser le clavier de son smartphone ou de sa tablette pour renseigner les champs de certaines applis du boîtier. Bien plus pratique que de passer par la télécommande ! Enfin, le WD est compatible Miracast, ce qui permet d’utiliser son téléviseur comme second écran de son smartphone Android. Enfin, sur le papier. Il faut être équipé d’un mobile compatible, et même lorsqu’il l’est, le fonctionnement est très capricieux.

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