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Test : Une TV 3D Sharp douée pour le cinéma, pas pour le multimédia

La 3D chez Sharp, ça donne quoi ? Est-ce que le modèle LC-46LE925 à LED Quattron fait mieux que les autres ?

L'avis de 01net.com

Sharp LC-46LE925

Equipement

1.5 / 5

Confort d'utilisation

0.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/03/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Sharp LC-46LE925

Technologie LCD LED
Diagonale de l'écran (cm) 117 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Sharp LC-46LE925 : la promesse

Pas facile de ne pas s’arrêter en magasin sur l’image lumineuse et hyper dynamique du Sharp LC-46LE925, compatible 3D et doté de la technologie Quattron, censée enrichir les couleurs. Aux premiers coups d’œil, il est vrai que les couleurs explosent. Ajoutez la certification DLNA, de nombreuses options multimédias, l’accès à un éventail de services en ligne et un design franchement séduisant, vous obtenez un téléviseur sacrément alléchant. Voyons si les promesses sont tenues.

Sharp LC-46LE925 : la réalité

Des services en ligne et un accès Internet à revoir
Primo, il n’y a qu’un seul port USB. Et le problème, c’est que l’appareil est livré avec un adaptateur USB Wi-Fi. Ce qui veut dire qu’il faudra jongler en permanence avec la clé USB, pour accéder aux fichiers multimédias, et l’adaptateur Wi-Fi, pour l’accès aux services en ligne. A moins d’utiliser le port Ethernet. Mais, vu la qualité de ces services en ligne, cela ne vaut pas le coup de s’enquiquiner avec l’adaptateur Wi-Fi.

Ainsi, l’AquosNet+ reprend certains services du portail NetTV. Il se contente d’offrir l’accès à YouTube, à Twitter, à Dailymotion, à Box Office 365 (bandes-annonces), à CineTrailer (bandes-annonces), à iConcerts, à Funspot (jeux), à MeteoConsult, à ScreenDreams (écran de veille) et à d’autres services (comme Cartoon Network) non disponibles en France !

L’accès et la navigation au sein de ces applications sont d’ailleurs ampoulés et le service manque vraiment de fantaisie. Notez également qu’il est possible de naviguer librement sur Internet. Intéressant. Sauf que ça va à deux à l’heure, que le chargement est d’une lenteur phénoménale et que c’est compliqué à utiliser. Bref, c’est anti-ergonomique. Nous avons mis cinq minutes au moins à afficher la page d’accueil d’Eurosport.fr et deux minutes supplémentaires pour arriver sur l’article. Catastrophique.

Des couacs en série
Il est heureusement beaucoup plus simple d’accéder au réseau local en Wi-Fi et de lancer la lecture de vidéos ou de photos stockées sur l’ordinateur. Encore que… En démarrant la lecture d’un fichier AVI avec iSedora, nous n’avons pas réussi à avoir d’image immédiatement. Coupure inopinée, disparition du menu, passage automatique sur l’entrée HDMI 1 (celle de la PS3), bref, c’est une vraie galère pour lire un malheureux fichier AVI. Tout est pourtant bien détecté et reconnu, mais ça ne marche pas, ou mal.

Et une fois que ça bloque, plus moyen d’obtenir le Menu principal ni quoi que ce soit d’autre. Mieux vaut passer directement par le port USB, plus pratique, plus sûr et plus fonctionnel. De ce côté-là, au moins, ça marche et les formats courants sont reconnus, excepté certains fichiers en HD 1080i. Et là encore, quand ça bloque, plus aucune commande ne fonctionne. Ça finit par être pénible.

Une image mordante en HD, très quelconque en SD
L’interface utilisateur n’est pas géniale non plus. Les menus et l’organisation des commandes ne permettent pas de calibrer l’image de manière simple et pratique. D’office, nous avons désactivé le balayage 200 Hz (qui peut toutefois rendre certains services, mais à utiliser avec modération sur les films), ainsi que le contraste dynamique, le réducteur de bruit, le mode Film, le capteur OPC et le Quad Pixel Plus. Ensuite, nous avons sélectionné le mode Cinéma, mis le rétroéclairage LED Edge sur 0, la luminosité sur +5, les contrastes sur +32, les couleurs sur +2, la netteté sur +2 et la température de couleurs sur Moyen. Nous avons ajusté chacune des six couleurs.

Le résultat n’est pas mal du tout. Les noirs ne sont pas aussi denses et nuancés que nous l’espérions (ça reste inférieur aux Plasma), mais les couleurs sont généreuses, l’image dynamique et la définition mordante, même si du bruit persiste en arrière-plan. Sur du Blu-ray, en tout cas, et des sources HD, c’est tout bon avec des couleurs vraiment classieuses et une pêche d’enfer, en général.

En revanche, sur du DVD et de la définition standard, les contours sont beaucoup plus imprécis, l’image a tendance à « flotter » et le rendu est bien moins affirmé. Mais le problème majeur de ce téléviseur, c’est sa difficulté à faire ressortir les détails dans les scènes sombres. Dès que c’est noir, ça manque de nuances. Ça se sent sur les films, mais aussi sur les mires que nous lui avons soumises. Le noir nuancé, il ne sait pas faire.

Une 3D lumineuse et agréable
En 3D, le rendu est aussi très plaisant, les lunettes confortables, l’image dynamique, lumineuse et sacrément bien contrastée. Même si nous restons persuadés que le Plasma est aussi la technologie la mieux adaptée à la 3D, il faut bien avouer que ce LCD LED Edge Sharp fournit de bons résultats. Aussi bien sur les quelques Blu-ray 3D disponibles (Les Rebelles de la forêt, Le Drôle de Noël de Scrooge) que sur les démos qui tournent en boucle sur le canal 18 de Canal+/CanalSat.

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