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Test : Une machine de guerre pour les joueurs nomades

Imposant, puissant, doté d’un écran Full HD et d’une connectique de rêve, l’Area-51 m9750 ne fait pas dans la demi-mesure.

L'avis de 01net.com

Alienware Area-51 m9750

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/07/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Alienware Area-51 m9750

Processeur Intel Core 2 Duo T7600
Mémoire vive 2048 Mo
Capacité de stockage principal 250 Go
Taille d'écran 17 "
Puce graphique Nvidia GeForce Go 7950 GTX
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Alienware Area-51 m9750 : la promesse

Dans le petit monde de l’informatique, Alienware a toujours étésynonyme de performances monstrueuses, aussi bien sur les PC de bureauque sur les ordinateurs portables. Et à regarder la configuration del’Area-51 m9750, on se dit que ce modèle nomade ne va pas faireexception. Au vu de son prix, près de 4 000 euros, ce serait plus quedommage. Alors les deux Geforce 7950 GTX en SLI assurent-elles desperformances 3D dignes d’un tel investissement ? L’ergonomie de lamachine a-t-elle pour autant été bâclée ? Pour les réponses, suivez leGeek.

Alienware Area-51 m9750 : la réalité

D’entrée, le gabarit imposant de la machine, près de 4 kg, et de
l’adaptateur secteur fourni nous rappellent que l’Area-51 m9750 n’est
pas là pour rigoler. Et autant vous le dire tout de suite, c’est
également le cas des performances. Il pourrait difficilement en être
autrement avec le meilleur processeur pour PC portable du marché, le
Core 2 Duo T7600 cadencé à 2,33 Ghz, couplé à la quantité maximale de
mémoire vive qu’une machine nomade peut embarquer, le tout bien entouré
par deux Geforce 7950 GTX en SLI. Les tests n’ont fait que confirmer la
monstruosité de la bête.

Vous aurez d’ailleurs la possibilité
d’activer, ou pas, le SLI. Lorsqu’une seule carte graphique est
utilisée, le dernier-né d’Alienware est déjà 15 % plus puissant que le X200-20F
de Toshiba, le portable le plus puissant qu’il nous ait été donné de
tester jusque-là. Le SLI augmente quant à lui les performances 3D de
plus de 50 % par rapport à une configuration dotée d’une seule carte
vidéo. On obtient alors, comme prévu, l’ordinateur portable le plus
puissant du marché. Il tient même la comparaison avec l’Area-51 7500,
son équivalent en « PC de bureau », puisqu’il n’est « que » 30 % moins
performant en matière de calcul 3D sous Windows Vista. Jusque-là, tout
se passe comme prévu. Les hardcore gamers adeptes de LAN Parties, et accessoirement à l’abri du besoin, y trouveront leur compte.

La prise en main et l’utilisation au quotidien de ce m9750 est-elle
pour autant à la hauteur de ses performances pures ? Pour ce qui est du
clavier, la sensation de frappe est plutôt agréable. Modèle 17 pouces
oblige, un pavé numérique est également présent. Toutefois, on remarque
un grand espace inutilisé sur les côtés. Les constructeurs laissent
toujours un peu de marge. Mais cette dernière est telle sur ce portable
que le clavier est un peu étriqué. Le Shift gauche est par exemple
assez petit, et vous risquez de souvent le rater si vous tapez « à
l’aveugle » (les yeux rivés sur l’écran). Aucun espace n’a été laissé
entre les différentes touches. Rien de vraiment rédhibitoire, mais il
est dommage de voir un tel espace gâché. Quant au touchpad, sa surface
est souple et glisse parfaitement. Mais les joueurs savent bien qu’ils
devront de toutes façons investir dans une « vraie » souris s’ils veulent
pouvoir fragger à armes égales. Et cela tombe bien, Alienware propose plusieurs mulots en option.

A l’image des PC portables récents, la dalle de cet Area-51 m9750
bénéficie d’un traitement brillant pour des couleurs plus vives et
contrastées, mais aussi des reflets à la limite du supportable en
conditions de forte lumière. Toutefois la résolution affichée, 1920 x
1200 pixels, soit un peu plus que la Full HD, assure une image d’une
finesse rare, que ce soit dans les jeux ou les vidéos. Il est
d’ailleurs dommage de ne pas voir cette machine embarquer un lecteur
haute définition. Mais rassurez-vous, un graveur Blu-ray est disponible
en option, moyennant 500 euros supplémentaires. Il en va de même pour
le tuner TV, proposé à 94 euros avec sa télécommande. Notez que
contrairement à l’énorme majorité des PC portables du marché, le
lecteur optique est ici situé en façade. C’est original.

La partie sonore n’a pas été bâclée non plus. Les deux hauts-parleurs,
situés à l’avant, offrent un son d’une grande puissance. Aucun
grésillement n’est à constater, même lorsque le volume est poussé à
fond. On ne peut finalement leur reprocher qu’un léger manque de
basses. Toutefois, Alienware a pensé aux mélomanes en proposant une
connectique incroyablement complète et bien répartie tout autour de la
machine. Côté droit, vous trouverez une sortie son optique, de quoi
brancher un kit d’enceintes 7.1, ainsi qu’une triple sortie analogique
(center, surround, front), permettant d’y connecter un ensemble 5.1. Un
port USB, les classiques prises casque et micro et une mollette
numérique de variation du volume sont également disponibles.

Côté gauche, vous trouverez deux ports USB supplémentaires, un RJ 45
et un Firewire, de même que le lecteur de cartes mémoire, le port
Express Card et le système de sécurité Kensington. Enfin, l’arrière de
la bête propose toute la connectique vidéo, avec des ports VGA et DVI,
une entrée et une sortie S-Vidéo. Sans oublier le port RJ11, un modem
56K V92 étant intégré, et des entrées audio et coaxiale. Seul manque à
l’appel une prise HDMI. Les entrées et les sorties ont été clairement
séparées, Alienware démontrant tout son savoir-faire en matière de
montage, déjà aperçu sur les PC de bureau.

Si ce portable ne chauffe pas de manière excessive, c’est
essentiellement parce que l’air chaud généré est expulsé par l’arrière.
Veillez donc bien à ne pas placer l’Area-51 m9750 contre un mur ou dans
une quelconque position qui empêcherait la chaleur de se dissiper
complètement. Il en va de la stabilité du PC et de sa durée de vie. En
parlant de durée de vie, celle de la batterie fournie a à peine dépassé
une heure en lecture DVD. Aussi puissante soit-elle, on peut
difficilement lui demander d’alimenter une telle configuration pendant
des heures. Cette machine étant plus proche d’un transportable que d’un
vrai PC nomade, ce défaut est à relativiser.

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