Passer au contenu

Test : Une carte mémoire à haute vitesse pour les reflex plein format

Un appareil performant est nécessaire pour utiliser tout le potentiel de cette carte mémoire.

L'avis de 01net.com

Lexar Professional 16GB Compact Flash 300x UDMA

Voir le verdict

Fiche technique

Lexar Professional 16GB Compact Flash 300x UDMA

Type mémoire Compact Flash Type II
Capacité 16 Go
Voir la fiche complète

Lexar Professional 16GB Compact Flash 300x UDMA : la promesse

Seize gigaoctets, une vitesse d’écriture annoncée de 45 Mo/s et 220 euros dans la balance soit le prix d’un bon petit appareil numérique compact: voici une carte mémoire qui ne s’adresse pas aux photographes du dimanche! Issue de la gamme Pro de Lexar, cette carte Compact Flash pour photographe expert/pro est censée suivre les cadences infernales des derniers reflex numériques.

Lexar Professional 16GB Compact Flash 300x UDMA : la réalité

Beaucoup de consommateurs se perdent un peu dans les sigles et les vitesses annoncées des cartes mémoire. Ici, Lexar joue la carte du double affichage pour la vitesse : 300x pour la vitesse et 45 Mo/s, ainsi qu’un drôle de sigle : UDMA. Pour les 45 Mo/s, c’est le minimum garanti que la carte est capable de soutenir. Quant aux 300x il s’agit de la même chose, mais en se basant sur ce calcul : 1x est la vitesse d’écriture d’un CD-R, soit 150 ko/s. Un petit coup de calculette et 300 x 150 ko = 45000 soit en fait un peu moins de 45 Mo (43,9). Il n’y a en effet pas 1000 mais 1024 ko dans un Mo. Encore faut-il le savoir… Quant au sigle il s’agit d’une technologie propriétaire de Lexar qui assure de meilleures vitesses de transfert entre une carte et un ordinateur si on utilise un lecteur de carte UDMA, Lexar of course.

La mémoire tampon de l’appareil flanche, la carte assure

Montée sur un Canon EOS 40D et confrontée à une SanDisk Extreme II plutôt grand public et à une Lexar 4 Go x133, cette carte montre la limite de l’appareil. Sur chacune des cartes le tampon est plein au bout de 17 déclenchements en shootant en RAW + Jpeg (c’est-à-dire en écrivant les deux types de formats à la fois, soit 34 images à l’arrivée). Le rythme d’écriture s’effondre dans tous les cas et c’est la mémoire tampon de l’appareil qui semble brider notre carte. Le temps de récupération est sensiblement le même sur toutes les cartes, c’est-à-dire qu’il faut 20 secondes à la mémoire tampon pour se vider définitivement.

En copie, l’UDMA fait le café

On obtient, sur chacune des cartes, environ 220 Mo de données. Que l’on va copier en 20 secondes avec la carte grand public, en 16 secondes avec la carte x133 et en 12 (!) avec la Lexar 16 Go UDMA x300! Si on rapporte cela à la capacité de la carte, cela fait 10 minutes économisées en vidant cette carte, par rapport à une carte conventionnelle. Sur un lecteur non UDMA la marge se réduit, mais on gagne théoriquement déjà 5 bonnes minutes. Ce qui n’est pas rien pour un expert ou un pro soumis à des contraintes de temps.

A réserver aux détenteurs de reflex pro

Si elle fait économiser du temps quand on la vide, nous avons vu qu’en termes de shoot, c’est le buffer -la mémoire tampon de l’appareil- qui agit sur les appareils grand public/expert comme facteur limitant. Le grand public n’aura donc qu’un intérêt limité à se doter d’une carte aussi rapide (à part ceux qui sont VRAIMENT allergiques au temps de copie). En revanche les pros y trouveront une compagne agréable pour leur Canon EOS 5D Mark II, Nikon D700, Sony Alpha 900 ou tout autre reflex avec capteur plein format. Pour le Canon et le Sony en effet, les capteur 25 Mpix produisent des images de plus de 20 Mo et une vitesse d’écriture améliorée sera appréciée, d’autant que la mémoire tampon de ces appareils est bien plus rapide que celle des appareils plutôt grand public.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.