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Test : Un vidéoprojecteur bon pour la 3D, moins convaincant pour le reste

Ce gros vidéoprojecteur DLP Optoma est-il vraiment fait pour le home cinéma 3D ? Nous avons quelques doutes…

L'avis de 01net.com

Optoma HD83

Les plus

  • + Luminosité et niveau de contrastes
  • + Zoom 1,5x
  • + Traitement vidéo

Les moins

  • - Kit 3D-RF optionnel
  • - Focus et zoom manuels

Confort d'utilisation

1.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/10/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Optoma HD83

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage Lampe
Définition 1920 x 1080
Décalage d'objectif (Lens Shift) Oui
Voir la fiche complète

Optoma HD83 : la promesse

Reprenant le même châssis que son prédécesseur, le HD83 a tout pour offrir une grande image Full HD de qualité sur un écran allant de 2,40 m à plus de 3 m de base. L’appareil affiche une luminosité de 1 600:1 et un taux de contraste de 50 000:1. Ce qui devrait être largement suffisant pour de belles séances de cinéma à la maison. Son zoom manuel 1,5x et son double lens shift devraient également autoriser une bonne flexibilité de placement. Quant à la 3D, elle est permise grâce à un kit optionnel comprenant un émetteur RF et des lunettes actives. Voyons ce que cela donne.

Optoma HD83 : la réalité

D’emblée, nous avons été un peu déçus de constater que, sans calibrage, en sortie de carton, ce HD83 ne faisait pas vraiment mieux que les petits vidéoprojecteurs affichés à 1 000 ou 1 500 euros de moins et testés juste avant lui. Etonnant.

Une drôle d’impression

Sur les images HD de la Coupe du monde de rugby diffusées par Canal+ et TF1, l’appareil ne s’est pas montré particulièrement brillant. Alors, c’est vrai que la luminosité était correcte, les contrastes plaisants et les couleurs agréables, mais il n’y avait à l’écran vraiment rien de renversant. Rien en tout cas qui ne distingue cet appareil de ses concurrents plus bas de gamme.

Une installation à bien étudier

Même le zoom et le lens shift H/V sont finalement loin d’être parfaits. Primo, avec un zoom de 1,5x, la latitude d’installation n’est pas exceptionnnelle et, pour couronner le tout, l’appareil perd une bonne partie de son punch lumineux lorsque le zoom est à son maximum. Gare donc. Secundo, le lens shfit est assez limité. Si le décalage vertical est correct (-80 %/+55 %), le décalage horizontal est beaucoup plus restreint (+/-15 %). Et puis, franchement, placer les molettes d’ajustement du lens shift sous l’appareil n’est vraiment pas une bonne idée. Que l’appareil soit installé au plafond ou posé sur une tablette, l’accès est compliqué dans tous les cas.

Des contrastes insuffisants

Heureusement, une fois l’appareil calibré, le résultat est meilleur. Mais il faut accepter d’y passer un peu de temps. Les noirs se font alors plus denses (aidés par l’iris automatique) et les contrastes plus vigoureux. Cela dit, sur ce plan-là, certains concurrents directs (voire des produits moins chers) font mieux. Difficile donc d’envisager l’utilisation du HD30 dans une pièce éclairée, même faiblement. Une salle home cinéma s’impose.

De belles couleurs grâce aux nombreuses options de réglage

Les couleurs, elles, s’avèrent joliment nuancées. Un sacré bon point, d’autant que l’appareil permet un ajustement précis et efficace de chaque couleur (RBVCMJ) grâce à son CMS intégré. Quant aux technologies de traitement vidéo PureMotion (améliorant le piqué des images en mouvement), PureDetail (pour des contours nets et sans écho) et PureColor (qui booste la saturation des couleurs), nous les avons trouvées plutôt efficaces.
La fonction DynamicBlack (optimisation automatique des parties noires de l’image), en revanche, ne nous a pas semblé très utile. Le HD83 possède en tout cas suffisamment d’options de réglage pour proposer une image agréable.

Une image HD plaisante, mais pas mal de bugs

Sur de la HD, le résultat est vraiment sympa, même si nous avons souffert durant ce test de problèmes de saccades (sur le sport essentiellement) et de désynchronisation de l’image et du son. Deux problèmes que nous n’avons d’ailleurs pas pu résoudre et qui ne se sont posés que sur les sources TV HD. Pas sur des Blu-ray. Notez que nous avons eu le droit aussi à un plantage lors de l’extinction de l’appareil. Impossible en effet de le couper, sans débrancher la prise secteur. Etrange.

Une 3D excellente et sans contrainte

Pour la 3D, Optoma exploite une technologie propriétaire en RF couplant un émetteur filaire et des lunettes 3D actives, vendus en sus au prix de 129 euros. Ce qui est bien avec cet émetteur RF, c’est qu’il est facile à caser. Pas besoin de le positionner en face des spectateurs ni de jouer avec les réflexions de la toile de projection. On branche et ça marche. Et même si, en 3D, les possibilités de réglage sont beaucoup plus limitées (la plupart des options sont désactivées), le résultat est assez agréable avec une image qui conserve une bonne luminosité, des contrastes honorables et surtout qui s’avère dépourvue d’effet de chevauchement. Le rendu et le relief sont vraiment probants.

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