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Test : Un téléviseur 42 pouces Toshiba à petit prix très séduisant

Voilà une étonnante petite télé LCD conçue par Toshiba. Un appareil sobre, complet, performant et bon marché.

L'avis de 01net.com

Toshiba 42XV625DG

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/09/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba 42XV625DG

Technologie LCD
Diagonale de l'écran (cm) 107 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 1920 x 1080
Voir la fiche complète

Toshiba 42XV625DG : la promesse

Dans la jungle des téléviseurs LCD, les modèles Toshiba ne sont pas de ceux que l’on remarque en premier. Leur design reste austère et le cadre en plastique laqué noir est le même depuis plusieurs années déjà. Mais à chaque nouvelle gamme, les modèles évoluent et le niveau de prestation est toujours orienté à la hausse. Alors que le prix, lui, suit la courbe inverse.
Proposé à moins de 800 euros, ce téléviseur LCD HDTV 1080p n’est peut-être pas équipé des derniers gadgets à la mode en matière de connectivité réseau, mais il possède, à première vue, la plupart des ingrédients lui permettant d’être un bon poste. Vérifions.

Toshiba 42XV625DG : la réalité

Le 42XV625DG s’annonce d’emblée comme un téléviseur écolo. Il n’est peut-être pas flanqué de l’Eco-label européen et n’embarque pas de rétroéclairage LED, mais Toshiba précise que son appareil s’appuie sur une dalle 20% moins énergivore que celle des gammes précédentes. Les consommations électriques annoncées sont donc de 0,7 W en veille et de 144 W en fonctionnement.
Toshiba a également ajouté un interrupteur général pour ne plus jamais laisser le téléviseur en veille. Et, histoire de poursuivre dans des démarches éco-citoyennes, il a aussi décidé d’alléger l’emballage et de réduire le nombre de pages du manuel utilisateur (la version complète est téléchargeable en ligne). 

Un look austère

Sur le plan esthétique, le 42XV625DG ne fait clairement pas partie des téléviseurs les plus séduisants du marché. Le cadre reste sobre, le pied en arc pivote, le logo frontal est rétroéclairé et les hauts-parleurs sont joliment intégrés, mais c’est sans fioriture ni de délicatesse esthétique. Pour Toshiba, l’important c’est que l’appareil soit fiable et fonctionnel. Et pour le prix, on ne va pas faire les difficiles.

Une connectique généreuse

La connectique est répartie entre le dos et le flanc du téléviseur. On y trouve deux prises Péritel, quatre HDMI 1.3, une entrée PC (+audio), une entrée YUV (+audio), une sortie audio optique, une sortie audio analogique, une sortie ligne pour le branchement d’un caisson de basses, un port USB, une entrée audio/vidéo, une entrée S-Vidéo, une sortie casque et le slot pour carte SD/SDHC.

Un bel éventail d’outils de calibrage

L’interface utilisateur s’avère accueillante et plutôt élégante. Elle permet d’emblée de sélectionner l’un des cinq modes Image préréglés pour une installation à domicile: Film, Dynamique, Standard, Jeux et AutoView. Avec le mode AutoView, le téléviseur adapte automatiquement ses réglages aux conditions d’éclairage ambiantes mais aussi au type de contenu diffusé. Pratique pour ceux qui n’ont pas envie de se prendre la tête avec les réglages et les militants écolos.
Pour tous les autres, il y a les paramètres de réglage classiques avec, en plus, la désormais traditionnelle fonction Gestion de la couleur 3D permettant d’affûter les couleurs primaires et secondaires, en agissant pour chacune d’elle sur la teinte, la saturation et la luminosité. L’opération est loin d’être évidente, elle prend un temps fou, mais une fois maîtrisée, l’image est au poil.

Passez au mode Expert!

D’autant qu’il est possible d’intervenir aussi sur le niveau de noirs, le gamma, la température de couleurs, d’activer les réducteurs de bruit, le rétroéclairage dynamique et de peaufiner le tout avec le mode Expert. Bref, c’est complet. Avec toujours la possibilité, en cas de fébrilité et d’incertitude, de revenir instantanément aux réglages d’usine. Toshiba nous gratifie même d’une représentation graphique du contenu vidéo affiché, avec un histogramme et une courbe franchement incompréhensibles.

Les «trucs» en plus

N’oublions pas non plus, la présence de la fonction d’upscaling HD Resolution+, ajustable par paliers (de 1 à 5), d’un outil de stabilisation de l’image et de l’Active Vision M100 Pro (100 Hz) censé réduire l’effet de flou. Trois outils d’optimisation qui font beaucoup parler d’eux, mais dont l’efficacité varie selon la source.
Côté son, on retrouve ce même souci d’optimisation avec différents outils d’égalisation, mais aussi le Dolby Volume (pour un volume constant) et le système Audissey EQ (pour une meilleure reproduction de basses notamment).

Port USB ou slot SD: à chacun ses fichiers multimédias
Côté multimédia, le 42XV625D se débrouille plutôt bien. Certes, il ne dispose pas des derniers widgets Internet en vogue et ne peut pas non plus aller fureter sur YouTube, mais il possède un slot SD/SDHC (32 Go max) et un port USB 2.0. Il fait donc un honnête lecteur multimédia compatible MP3 (via le port USB), Jpeg (via le slot SD) et DivX (via le port USB). Pas de compatibilité DivX HD ou MKV, en revanche.
La détection des fichiers est toutefois quasi instantanée, quant à l’interface Media Player, elle est lisible et fonctionnelle. C’est tout ce que l’on demande.

Une image Blu-ray très convaincante

Sur le plan des performances vidéo pures, le 42XV625D fait honneur à son petit prix. Une fois l’image correctement calibrée (il faut oublier les réglages d’usine!), ce petit téléviseur LCD Toshiba fait des merveilles et vient taquiner sur le terrain de la qualité des postes vendus beaucoup plus cher.
Que ce soit sur Iron Man ou Indiana Jones 4 en Blu-ray, l’image s’affiche avec un excellent relief. Le niveau de détails est bon, les couleurs bien balancées, le niveau de noirs excellent, les contrastes éblouissants et même si de petits effets de pompage lumineux apparaissent et même si la stabilité n’est optimale en 24p, le rendu s’avère sacrément plaisant. Rappelons que l’appareil est vendu moins de 800 euros!

Peut mieux faire en SD…

L’upscaling des DVD, lui, n’est pas mirobolant. Certains lecteurs Blu-ray font nettement mieux. Cela se sent sur les plans larges où les arrière plans manquent de précision et où le relief est moins flatteur que prévu. Et cela se sent aussi sur les images en mouvements où le piqué baisse aussitôt d’un cran. Reste que la qualité générale est tout à fait honnête, avec des couleurs juteuses et des contrastes tranchants. Certains téléviseurs font mieux, c’est vrai, mais à des prix plus élevés.

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