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Test : Un reflex de grand talent

Cousin très germain du K20D, le GX-20 de Samsung marche dans ses pas, avec le même talent et les mêmes réussites.

L'avis de 01net.com

Samsung GX-20 + 18-250 mm

Les plus

  • + La qualité du boîtier
  • + La sensibilité ISO élevée
  • + La compatibilité avec les anciennes gammes d'objectifs Pentax
  • + La fonction LiveView

Les moins

  • - Le prix ?

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/07/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung GX-20 + 18-250 mm

Format de capteur APS-C
Définition du capteur 14.6 Mpx
Type de capteur CMOS
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Samsung GX-20 + 18-250 mm : la promesse

Il y a parfois, à l’arrivée d’un nouveau produit, un suspenseinsoutenable. Sera-t-il à la hauteur? Sera-t-il bon? Convaincant?Performant? Méritera-t-il qu’on s’en détourne ou au contraire qu’on lecouvre d’éloges? Avec le GX-20, point de suspense. Pourquoi? Parce qu’onsait que, pour cause de partenariat technologique, il ressemble commedeux gouttes d’eau au K20D de Pentax. Dès lors, il faudrait un miraclepour qu’il soit décevant.

Samsung GX-20 + 18-250 mm : la réalité

Le jeu des sept différences
C’est le cas du grip de la poignée, qui semble assurer une meilleure
tenue en main, ou encore des boutons à l’arrière de l’appareil qui
s’affichent courbes là où Pentax misait sur des touches rondes des plus
classiques. Pour le reste, peu de différences. On retrouve les deux
molettes pour régler l’ouverture du diaphragme et la vitesse
d’obturation, ce qui facilite bien la vie. Le barillet des modes et
programmes est toujours à gauche, rendant ainsi possible un changement
rapide de réglage, sans perdre trop son cadrage.
Comme pour le K20D,
les boutons sont anonymes et il faut quelques minutes d’utilisation
pour se souvenir que l’accès aux ISO se fait, convention oblige, par
la rose des vents arrière. En revanche, on peut regretter que la
molette, qui entoure ces quatre boutons, ne serve qu’à choisir le type
de mise au point. On aurait apprécié de pouvoir par défaut changer
d’autres réglages plus fréquemment modifiés. Et en parlant de réglages,
le GX-20 affiche des menus très bien conçus et clairs pour accéder à
tout ce que peut faire cet appareil. Sur ce point, il semble même
devoir prendre le dessus sur son aîné signé Pentax. En
définitive, côté ergonomie, on peut assurément dire qu’on est face à
une belle réussite.

Des photos de grande qualité
Nous
avons testé le GX-20 avec un objectif 18-250 (f/3,5-6,3), qui fait
partie d’un des kits de vente de l’appareil, le pack Expert.
Outre sa large amplitude focale qu’on ne peut que saluer, les
performances générales de l’objectif sont bonnes. Sa qualité est très
correcte malgré une légère tendance à patiner lors de la mise au point.
Il ne souffre pas de vignettage flagrant et réagit dans l’ensemble
plutôt correctement et rapidement.
Les photos ainsi réalisées avec le
GX-20 bénéficient toutes d’un piqué et d’une netteté très agréables, qui
ne se dément pas quellles que soient les conditions d’éclairage et
d’utilisation. Le bruit est inexistant jusqu’à 400 ISO et apparaît vers
800 ISO mais reste très acceptable. Il ne faut toutefois pas le pousser
à 3200 ISO où les artefacts commencent à se multiplier dangereusement.
Le travail de stabilisation est tout aussi bon que pour le Pentax K20D
et le rendu des couleurs est toujours équilibré. Même chose pour la
balance des blancs qu’il est facile de configurer et d’ajuster entre
deux
prises. Les modes proposés, manuels, semi-automatiques ou
tout-automatiques, tirent quasi systématiquement le meilleur de la
situation.
Et même quand on est habitué à tout régler soi-même, on se laissera
parfois aller à donner la main à l’appareil, notamment quand le flash
doit intervenir. Ce dernier éclairant sans trop brûler les reliefs.
Le mode LiveView offre également de bons résultats. Avec une mention
spéciale pour l’écran large et confortable qui, non content de rester
très lisible, affiche avec fidélité les couleurs et contrastes.

Jouer aux grands…
Samsung
propose par ailleurs de jouer aux grands. La possibilité de prendre des
photos en mode Raw est bien évidemment présente. Le logiciel de
traitement maison est agréable à utiliser et devrait rappeler à
certains l’interface de l’Aperture d’Apple. Par ailleurs, le fabricant
coréen livre le logiciel DxO Optics Pro 5 avec son appareil. Le
post-traitement prend alors un tout nouvel intérêt, sauvant la vie de
bien des photographies. En effet, vu les limites inévitables qu’impose
l’objectif à cheval entre grand-angle et téléobjectif, la possibilité
d’apporter des corrections ou d’optimiser les rendus optiques est
bienvenue. C’est en soit une très bonne idée et mérite, ne serait-ce
que pour cela, l’intérêt de l’amateur de photo. 

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