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Test : Un portable conçu pour être plus robuste que les autres

Il a l’aspect du parpaing, il est solide comme un parpaing, mais c’est un portable. Et même un bon portable.

L'avis de 01net.com

Maxdata PRO 5500 IR

Les plus

  • + Solidité annoncée
  • + Connectivité exhaustive
  • + Sécurité intégrée
  • + GPS
  • + emplacement module 3G/UMTS

Les moins

  • - Prix

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 29/01/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Maxdata PRO 5500 IR

Processeur Intel Core 2 Duo T7200
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 120 Go
Taille d'écran 14.1 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 950
Voir la fiche complète

Maxdata PRO 5500 IR : la promesse

Avec sa poignée rétractile, le PRO 5500 de Maxdata ressemble à un
attaché-case. Il est en effet pensé pour être transporté comme une
mallette, au sein de l’entreprise comme en déplacement. Plutôt
lourd, il dégage une réelle impression de solidité, qu’il soit fermé ou
ouvert en utilisation. A contre-courant des laptops glossy aux
plastiques et aux couleurs tendances –chez Sony par exemple–, il
est sobre, austère, tout entier pensé pour la solidité. Fans de Karl
Lagerfeld s’abstenir.

Maxdata PRO 5500 IR : la réalité

Il ne s’agit pas de s’en servir comme cale pour la
tractopelle de Dédé, mais le Maxdata Pro 5500 IR est tout de même un
gros
costaud, avec ses matériaux antirayures, ses coins renforcés et sa
coque semi-rigide. Bénéficiant d’une certification militaire, il est
prêt à supporter les écarts de températures, les petites chutes, les
déplacements en véhicule, etc. Mais l’ennemi est parfois plus vicieux.
Afin d’éviter d’avoir à sortir de la sciure de bois de vos ports USB à
la brosse à dents, l’ensemble des prises et ports de la machine sont
protégés par des clapets semi-rigides. Le regret est que
l’alimentation, pourtant très sensible en cas de projection d’eau, ne
bénéficie pas de la même protection. Un oubli du constructeur allemand
 ?

Un bon équipement
La performance n’a pas été sacrifiée sur
l’autel de la solidité. Le processeur embarqué est en effet un puissant
Intel Core 2 Duo T7200, le disque dur un 120 gigas tournant à 5400
tr/min et un petit giga de mémoire vive vient épauler tout ce beau
monde. Une quantité suffisante pour le système d’exploitation installé,
Windows XP Pro, qui reste (sans doute) pour un moment encore, le
système de prédilection des entreprises.
L’ensemble du matériel respire une austère finition qui rassure. La
caméra, sans être d’une résolution hors du commun, offre une image
d’une qualité globalement bonne, tant en termes de qualité d’image que
de fréquence de rafraîchissement. Le clavier –une donnée essentielle–
est réactif, et s’il ne révolutionnera pas le genre, est de très bonne
facture, avec ses larges touches. Détail qui compte : les lettres sont
écrites en caractères gras et blanc, bien voyants. On les lira
parfaitement avec un masque ou des lunettes de protection. Le
trackpad sent aussi la robustesse et encaissera les heures
d’utilisation auxquelles il est promis.

Les professionnels jouent au démineur, pas à Crysis
Il ne faudra pas trop en attendre de ce portable en termes de puissance
3D. Loin des considérations des joueurs et des amateurs de logiciels 3D, il
se concentre sur un marché où la 2D règne en maître, avec des applications comme Office. Ensuite, cela permet de préserver
l’autonomie du PC, une donnée importante pour ce type de
machine.


Application G-Manager

Beaucoup de fonctions sont regroupées
au sein d’une application propriétaire plutôt bien fichue. Nommée
G-Manager, celle-ci permet de donner un état précis de l’utilisation
des ressources de la machine, de gérer les profils et l’utilisation
actuelle de la batterie, etc. On apprécie le basculement du microphone
du mode VoIP vers un mode conférence ou encore la gestion d’une
alimentation à partir d’un allume-cigare. Il ne s’agit pas de chichis,
mais bien d’options qui peuvent être utiles à un professionnel
nomade, la cible du PRO 5500.
G-Manager est aussi l’interface par laquelle on passe pour avoir accès
au GPS. Lors de la première géolocalisation, ce dernier a mis du temps
(dix minutes) avant de trouver le signal, mais une fois chauffé, il a
répondu présent bien plus vite.

Rester branché
Express Card ? Oui, monsieur ! PCMCIA ? Aussi. Et le graveur, le Firewire, 3G ready, Bluetooth, Wi-Fi et tutti
quanti
. Même les anciennes machines professionnelles (caisses
enregistreuses, etc.) communiquant en RS232 trouveront leur bonheur au
moyen du port COM.
Et tout ça pendant un moment suffisamment long puisque la batterie
principale –qui tient un peu plus de deux heures en lecture de DVD, soit
une petite heure de plus en mode bureautique– peut être épaulée par
une consœur que l’on mettra à la place du lecteur de DVD amovible. 

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