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Test : Un PC sage et discret qui peut aussi se fâcher tout rouge

Avec son look un brin agressif, l’iPower X3.0 semble taillé pour le jeu. Ses performances sont-elles à la hauteur ?

L'avis de 01net.com

Packard Bell iPower X3.0 I9592 FR

Les plus

  • + Tiroirs Sata en façade
  • + Composants dernière génération

Les moins

  • - Rien

Equipement

1.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 05/05/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Packard Bell iPower X3.0 I9592 FR

Processeur Intel Core i5-650
Quantité de mémoire vive 8 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Processeur graphique ATI Radeon HD 5850
Voir la fiche complète

Packard Bell iPower X3.0 I9592 FR : la promesse

Design anguleux, lumières rouges transparaissant à travers les grilles d’aération, on voit d’emblée que ce Packard Bell iPower X3.0 n’est pas (uniquement) fait pour la bureautique et l’usage immodéré des tableurs. La petite touche graphique sur le dessus souligne encore un peu plus le caractère de cette configuration à base de processeur Intel Core i5 et de carte 3D dédiée AMD Radeon HD 5850. Certes, ces composants ne sont pas la crème de la crème, mais ils constituent déjà une base solide pour aborder les applications 3D les plus exigeantes et au premier chef les jeux vidéo. Justement, comment ce modèle se comporte-t-il à l’épreuve des faits ?

Packard Bell iPower X3.0 I9592 FR : la réalité

De la puissance, cet iPower X3.0 en a sous le capot ! Ses 8 Go de mémoire vive associés à un processeur Intel Core i5 650 cadencé à 3,2 GHz ne sont pas étrangers à l’affaire. Ainsi, le score de presque 8 500 points sous PC Mark Vantage est assez impressionnant. Pour information, ce modèle double cœur peut fonctionner en mode hyperthreading, autrement dit simuler la présence de quatre cœurs de processeur au lieu de deux seulement. Bien entendu, seules les applications taillées pour tirer parti de cette technologie y trouveront un intérêt. Ce n’est malheureusement pas le cas des jeux vidéo pour lesquels le gain est pratiquement nul.

Une machine parée pour Direct X11

Heureusement, avec l’arrivée de l’API DirectX 11, de plus en plus de titres tirent parti non pas tant de l’hyperthreading, mais de la présence des processeurs multicœurs. Bioshock, Unreal Tournament 3, Half Life 2 : Episode 2, Assasin’s Creed, Supreme Commander, World in Conflict ou Flight Simulator X, pour ne citer que ceux-là, tireront profit de l’architecture du processeur Intel Core i5 ici présent.
Plus importante encore pour ces visées ludiques, la carte graphique doit pouvoir calculer les derniers effets 3D avec une certaine marge de manœuvre afin d’accélérer le rythme quand le besoin s’en fait sentir et garder aux jeux toute leur fluidité. Le choix d’une ATI Radeon HD 5850 offre ici un excellent rapport prix/puissance. Elle permet de « faire tourner » comme on dit, tous les derniers jeux en résolution full-HD, celle des moniteurs de 22 ou 24 pouces, diagonales d’écran constituant aujourd’hui la norme. Ainsi, lors du test avec Crysis Warhead, jeu pas tout neuf mais exigeant, notre configuration se maintient à 38 images par seconde dans une définition de 1 920 x 1 200 pixels.

Un boîtier avec trappes secrètes

Attention, il ne faut pas prendre la cavité présente au sommet du boîtier pour un cendrier ! En réalité, elle sert à poser de petits périphériques, par exemple un smartphone, que l’on branchera sur l’un des deux ports USB disponibles à mi-course du panneau supérieur. A l’avant, un lecteur de cartes multiformat profilé est également accessible, tandis que l’arrière dissimule un capot permettant de ranger les câbles.
Autre astuce, le constructeur a caché sous un panneau amovible en façade, deux tiroirs à disques dur Sata. Les disques allant avec ne sont pas fournis, mais il faut avouer qu’il y a déjà de quoi voir venir avec le téraoctet disponible à l’intérieur du boîtier.

Précision qui se révèle essentielle à l’usage : cet iPower X3.0 est très silencieux en usage bureautique ou multimédia. En revanche, comme la majorité des PC, les ventilateurs s’affolent quand on le pousse dans ses derniers retranchements et le niveau sonore grimpe dangereusement, jusqu’à flirter avec les 48 décibels !

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