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Test : Un netbook pour professionnels bruyant et qui ne tient pas la distance

Il chauffe, il fait du bruit, il a une faible autonomie: le Mini 2140 de HP est beau, mais c’est bien tout.

L'avis de 01net.com

hp Mini 2140

Les plus

  • + Wi-Fi 802.11 a/b/g/h
  • + Ethernet 10/100/1000
  • + Port ExpressCard/54
  • + Protection du disque sous Windows
  • + Soin de la conception

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/06/2009

Voir le verdict

Fiche technique

hp Mini 2140

Processeur Intel Atom N270
Mémoire vive 1024 Mo
Capacité de stockage principal 160 Go
Taille d'écran 10.1 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 950
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hp Mini 2140 : la promesse

Toujours numéro un de l’informatique dans le monde, HP n’est pas vraiment le leader dans la niche des netbooks, ces miniportables économiques. Pour jouer la différence dans un milieu où la partie matérielle est presque identique d’une machine à l’autre (processeur Atom, 1 à 2 Go de RAM, etc.) le constructeur a fait avec le Mini 2140 le pari d’un appareil plus professionnel, fonctionnant avec Windows Vista. Un choix ambitieux, mais risqué.

hp Mini 2140 : la réalité

On commence par distribuer les bons points, au rang desquels on note le design extérieur et la finition. Fermé, le Mini 2140 est joli dans sa robe champagne en aluminium brossé. Les courbes simples rappellent un peu les produits d’Apple, d’autant que la finition est, pour un PC, excellente. Même le dessous de l’appareil a bénéficié de grands soins et se révèle, étiquettes exceptées, très épuré. Ouvert, il dévoile un clavier qui respire la qualité et qui se montre à l’usage agréable, quoique moins précis qu’un clavier chiclet (à touches très espacées). La machine est, du point de vue de la qualité, parmi les meilleures qui soient et surpasse toutes les taïwanaises, Asus inclus.

Les touches de la discorde

L’unique défaut qui saute concerne les touches du touchpad, situées non pas au-dessous mais à côté de la surface tactile. Cet artifice a pour but d’économiser le peu d’espace disponible sur un portable de 10 pouces, mais cela se révèle un peu perturbant à l’usage. Et d’autres marques s’en sortent sans modifier non seulement des habitudes, mais surtout une ergonomie qui a fait ses preuves.

Attention, mon mini-PC décolle…

Vous avez déjà vu un netbook voler? Non? Nous non plus, et ce Mini 2140 n’a pas dérogé à la règle. Mais ce n’est pas faute d’avoir fait tourner ses turbines à fond les manettes. Et, s’il ne s’est pas envolé, il nous aura au moins cassé les oreilles. D’ailleurs, de mémoire, c’est sans doute l’un des miniportables les plus bruyants en action que nous ayons testés. HP réitère ici l’erreur de son dv2 en peinant à évacuer la chaleur, pourtant limitée, dégagée par la plate-forme Atom.

Performances plombées par Vista

Vista dans un netbook? La fausse bonne idée. Déjà, Sony et son incroyable Vaio P s’y étaient essayés et avaient échoué. HP subit le même revers avec ce Mini 2140: la machine est réactive comme un veau sous calmants. Il faut non seulement attendre un certain temps que les applications se lancent, mais celles-ci «broutent» ensuite et, à l’usage, agacent les utilisateurs un poil impatients (soit une bonne majorité d’entre eux). Du côté Microsoft de la Force, en attendant Windows 7, point de salut en dehors de Windows XP sur la plate-forme Atom. Du côté du libre, Ubuntu Remix et autres Mandriva sont des alternatives crédibles, en attendant de voir ce que donneront Moblin et Android. Mais Vista, c’est niet.

Autonomie ridicule

La durée de vie de la batterie ne rattrape rien: moins de 2 h pour une utilisation intensive d’Internet (deux sites de streaming musical lancés avec plein de publicités en Flash qui clignotent de partout). Autant dire rien. Un netbook, ça tient 4 h ou ça se couche dans le cimetière des portables et ça se laisse mourir. Triste fin pour une si belle machine…

La touche professionnelle un peu bancale

Le positionnement pro de ce 2140 tient en deux mots: Express Card 54 et Gigabit Ethernet. La prise réseau permet donc des transferts ultrarapides sur un réseau d’entreprise, et l’appareil dispose d’un port d’extension capable de recevoir non seulement les cartes Express Card traditionnelles de 34 mm mais aussi les cartes au format plus large de 54 mm. Seulement, la machine est un peu faiblarde pour traiter de lourds volumes de données comme pour tirer pleinement parti de cartes contrôleurs très gourmandes. Un atout en demi-teinte en somme.

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