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Test : Un compact qui gagne à être utilisé en mode automatique

Pas dénué d’intérêt, le FX33 a de bons côtés, mais la qualité de ses clichés laisse parfois à désirer.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FX33

Les plus

  • + Grand angle 28 mm
  • + Zoom 3,6 x
  • + Mode auto intelligent

Les moins

  • - Rien

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 25/09/2007

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FX33

Définition du capteur 8.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 8
Ouverture max en téléobjectif 16
Zoom optique 3.6 x
Ecran (diagonale) 6.3 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FX33 : la promesse

Depuis quelque temps, Panasonic se taille la part du lion sur le
marché des appareils compacts, notamment. Parmi ses concurrents, il
s’attaque plus particulièrement à la gamme Ixus de Canon.

Panasonic se
doit donc de fournir des appareils non seulement de haute qualité, mais
également capables de faire la différence avec la majorité des
compacts. Mission réussie ?

Panasonic Lumix DMC-FX33 : la réalité

Le FX33 est compact. Mieux que ça, sa taille ne nuit pas un instant à son ergonomie
simplifiée, comme son design, à l’extrême. Si les compacts sont faits
pour les débutants ou les utilisateurs qui ne veulent pas s’arracher
les cheveux en essayant de prendre une photo, alors le FX33 est conçu
pour les néophytes qui prennent soin de leur coiffure.

La navigation
dans les options se fait grâce aux quelques touches dont on maîtrise
l’utilité en quelques minutes. Dans le même esprit, la molette de choix
des modes photographiques joue la carte du très explicite. Seul le mode
Bloc-notes laisse un peu perplexe. Il permet de prendre une photo sans
l’enregistrer sur la mémoire… Pour faire un test ? Pour faire joli ?
Difficile de trouver ce Bloc-notes vital.

Un mode pour les remplacer tous ?
Tous les
autres modes sont parfaitement pertinents et adaptés. Mieux, décernons
un satisfecit aux modes rafale et rafale rapide, qui assurent avec une
carte SD de bonne qualité la prise de deux photos par seconde. Le FX33
est donc véloce. Du démarrage, en deux secondes environ, jusqu’à la prise
de vue, grâce à un autofocus prompt à réagir. Saluons également
l’originalité des modes prises de vue aérienne et sous-marine, le FX33
étant adaptable à un boîtier spécial plongée.

Chaque mode a son intérêt
et un rendu qui rend son utilisation pertinente. Le mode portrait rend
mieux les tons de chair et les nuances d’un visage. La macro raccourcit
de manière appréciable la distance minimale à maintenir entre l’objet à
photographier et l’appareil. Pour autant, les cinq centimètres minimum
annoncés sont parfois plus proches des dix, voire des quinze
centimètres.

Malgré la réussite que représente ces modes, un danger attend
l’utilisateur : le mode «intelligent». Aussi incroyable que cela puisse
paraître, il mérite son nom. Chargé de choisir le mode qui convient à
la scène, d’adapter la sensibilité à la luminosité, de jouer avec le
stabilisateur, etc. ce mode obtient la plupart du temps des résultats
très probants sans aucun effort. Et puisque les réglages manuels sont
quasi inexistants sur ce genre d’appareil, la molette reste bloquée sur
le mode intelligent et voilà tout.

On peut alors s’amuser à cadrer ses photos en toute quiétude et
apprécier le grand-angle assez extraordinaire sur ce genre d’appareil.
L’équivalent 28 mm assure le spectacle sans devoir prendre trop de
recul, les soirées dans les petits appartements prennent soudainement
une autre dimension.

Une qualité moyenne et du bruit
Pour autant, les soirées ne
sont pas forcément le point fort de ce compact. Et ce, même si le
système de détection des visages donne alors la pleine mesure de son
talent, avec une rapidité surprenante.

Le souci majeur de ce Panasonic est qu’il est victime du problème classique de ce genre d’appareils : le bruit numérique par
faible luminosité. La possibilité de limiter le réglage ISO dans le
mode intelligent est une bonne initiative, mais ne règle pas tout, car
le bruit numérique se fait sentir rapidement. Pour tout dire, en
prêtant attention, on peut en détecter à 100 ISO ! Une
contre-performance à mettre à charge du capteur de 8,1 millions de
pixels un peu petit, non pas en nombre de pixels mais bien en taille.
Dans ces circonstances, pousser la sensibilité à la lumière à 1600 ISO
équivaut à se lancer dans le pointillisme.

Et le mode scène «haute sensibilité», qui devrait apporter une réponse à
cette situation, n’est à ce titre que moyennement convaincant. On se
résout donc à utiliser des réglages ISO faibles et à compter sur le
stabilisateur. Et heureusement, le Mega OIS fonctionne parfaitement et
évite un grand nombre de flous liés à des temps d’exposition plus
longs. Enfin, sans être totalement fidèles à la réalité, la balance des
blancs et le respect des couleurs sont plutôt honnêtes.

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