Samsung PL65 : la promesse
Des photographes, il y en a des tas et de toutes sortes: des vrais pros, des faux pros, des experts, un peu moins experts, des passionnés, des débutants. Et aussi des non-photographes qui se fichent des ISO, des capteurs, des mégapixels, etc. Des gens qui veulent appuyer sur un bouton et avoir des images convenables. Pour ces gens-là, Samsung propose le PL65 qui, comme son nom ne l’indique pas, n’est ni plus ni moins que l’appareil de M. et Mme Nimportequi, pour 199 euros tout compris. Mais qu’est-ce qu’on a au juste pour ce prix-là?
Samsung PL65 : la réalité
Samsung commence à se faire une petite place dans la photographie. Sans être au niveau des gros acteurs, la marque coréenne met le paquet dans le domaine de la photo et commence à présenter de jolis appareils. Le PL65 est de ceux-ci, et sans être un premier prix de beauté, s’habille d’une coque plaisante à regarder et à manipuler.
Une électronique de qualité
L’appareil est un bon poulain quant à la réactivité. Sans atteindre les niveaux d’agressivité de certains Sony, l’appareil s’allume vite et réagit bien aux sollicitations. On est loin des compacts mous auquel la gamme des 200 euros et moins nous avait habitué. En revanche, l’ergonomie est un peu discutable et nous paraît un peu fournie pour une utilisation très grand public. Nikon, Canon et consorts font mieux sur ce plan-là.
Bonnes photos…
Le bon point de l’appareil est la qualité de ses clichés en mode automatique: on ne crie pas au génie, il y a quelques erreurs d’interprétation des balances des blancs, mais dans l’ensemble, les clichés sont, pour la gamme, vraiment bons. La distorsion est bien contenue et en hautes lumières l’appareil se tire plutôt bien des pièges de la surexposition. Une très bonne surprise.
…mais étroitesse du point de vue
Le grand-angle coûte toujours un peu cher pour être implémenté dans cette gamme d’appareils. Le PL65 en souffre un peu et se retrouve affublé d’un -Ô combien étriqué- 35 mm (en équivalent 24 x 36). Bilan: il faudra prendre un peu de recul pour faire rentrer la scène, le monument, la bâtisse, etc. que l’on souhaite prendre en photo. Le grand-angle n’est pas, qu’on se le dise, une lubie, une aberration: c’est un vrai service que rend l’appareil de pouvoir capturer de larges scènes sans nécessiter de recul, d’autant qu’en intérieur, c’est parfois totalement impossible.
Mode haute sensibilité moyen
Le mode haute sensibilité laisse à désirer. 3200 ISO certes, mais en résolution cadre photo et pour un résultat qui, disons le tout de go, n’est franchement pas probant. Il donne de bons résultats jusqu’à 400, honorable à 800 et puis après, on oublie. Dans le métro ça passe encore, mais en vraie basse lumière des artefacts apparaissent dans les zones les plus sombres. Mais de façon surprenante, l’appareil fait, selon nous, mieux que son grand frère le WB500, pourtant plus avancé technologiquement. Alors on sourit un coup et on se dit que pour 199 euros, ce n’est pas si mal.
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