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Test : Un bon téléviseur 60 pouces de Sharp à moins de 1 300 €

Lancé en novembre 2011, ce téléviseur géant signé Sharp offre une belle image et se déniche aujourd’hui à un prix très intéressant.

L'avis de 01net.com

Sharp LC-60LE635E

Les plus

  • + Taille de l'écran
  • + Fonctions multimédias
  • + Trois tuners intégrés

Les moins

  • - Pas de possibilité d'enregistrement TV via le port USB

Qualité d'image

3.5 / 5

Equipement

3 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/04/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Sharp LC-60LE635E

Technologie LCD LED
Diagonale de l'écran (cm) 152 cm
Label HD HDTV 1080p
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de la dalle Mat
Voir la fiche complète

Sharp LC-60LE635E : la promesse

L’objectif du téléviseur LC-60LE635E de Sharp est simple : offrir la plus grande diagonale possible à un prix défiant toute concurrence. Pas d’affichage 3D, ni de dalle Quattron à quatre sous-pixels, une particularité que Sharp réserve à son haut de gamme : ce 60 pouces reste relativement basique, mais offre des services connectés, trois tuners et un lecteur multimédia intégré. Il est surtout vendu à un tarif surprenant en 2012, entre 1 200 € et 1 300 € chez la plupart des revendeurs. Nous avons donc souhaité vérifier que ce téléviseur ne sacrifiait pas sa qualité d’image au profit de son prix.

Sharp LC-60LE635E : la réalité

A première vue, ce téléviseur parvient à rester très fin pour sa taille, grâce à un rétroéclairage Edge Led (les Led sont situées sur les bords de la dalle). Ses matériaux et son design restent cependant très classiques et très basiques. Le pied est dans le même esprit. Il ne permet pas de faire pivoter horizontalement le téléviseur. La télécommande fournie par Sharp est aussi très classique, elle n’offre rien de très original mais reste agréable à utiliser, on regrettera juste l’absence de rétroéclairage de ses touches.

Bien équipée

Avec trois tuners (TNT HD, satellite et câble), quatre ports HDMI, trois prises USB, une clé USB Wi-Fi fournie, et de nombreuses autres entrées et sorties disponibles, ce téléviseur bénéficie d’un équipement haut de gamme. Il offre en plus une fonction TimeShifting, à condition de brancher un périphérique de stockage sur un de ses ports USB (attention, le système de fichier NTFS n’est pas pris en charge).

Un rendu d’image très convenable

Voilà la qualité majeure de ce téléviseur : offrir une image très correcte sur une grande diagonale en conservant un tarif vraiment bas. Nous avons mesuré un taux de contraste élevé (6083:1 en mode standard et 5418:1 en mode cinéma), qui confirme les mérites de la technologie LCD UV²A de Sharp. L’appareil n’est pas particulièrement lumineux (224 cd/m² au maximum), mais suffit pour une séance de cinéma dans une luminosité ambiante d’intensité moyenne. Les angles de vision de la dalle se sont révélés très restreints lors de nos tests, mais restent visuellement convenables en pratique. L’affichage de la dalle LCD est, en prime, plutôt fidèle en mode cinéma (DeltaE de 4,1), avec un rendu des teintes de gris d’excellente qualité.

Le mode cinéma est très agréable à regarder. Il faudra juste désactiver le moteur de retouche qui fluidifie les scènes affichées, car il provoque trop d’artefacts, selon nous. La dalle LCD est par ailleurs très réactive. Sa faible rémanence est une aubaine pour les jeux vidéo, surtout que, réglé en mode jeu, le retard d’affichage diminue fortement, et satisfera ainsi la plupart des joueurs.

Pas assez de services connectés

L’interface de configuration de ce 60 pouces n’est pas la meilleure du genre. Elle est fluide et réactive, mais pas vraiment esthétique, et surtout peu ergonomique. Elle fourmille en revanche d’options de configuration, et permettra ainsi de régler aux petits oignons le rendu d’image. On y retrouvera aussi les services classiques d’un téléviseur connecté, en déplorant toutefois l’absence de certains incontournables, comme Facebook. D’autres téléviseurs offrent aussi des services plus poussés, comme un navigateur Web, un magasin d’applications, ou la conversation vidéo via Skype. Mêmes impressions pour le lecteur multimédia, qui lira la plupart des formats (MKV HD, etc.), y compris sur le réseau, mais souffre d’un manque de perfectionnement (pas de lecture des sous-titres).

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