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Test : TV Sony KD-55X8505C, une petite merveille à tous les niveaux !

Ce téléviseur 55 pouces UHD/4K signé Sony est, pour l’instant, le meilleur que nous ayons testé cette année. On vous explique pourquoi.

L'avis de 01net.com

Sony KD-55X8505C

Qualité d'image

4 / 5

Traitement vidéo

5 / 5

Equipement

4 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 08/10/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Sony KD-55X8505C

Technologie LCD LED
Diagonale de l'écran (cm) 139 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Sony KD-55X8505C : la promesse

Sony nous avait déjà impressionnés l’année dernière avec son téléviseur Full HD W805B en offrant un rapport qualité-prix imbattable dans sa catégorie. Aujourd’hui, nous testons son successeur en version Ultra-HD/4K, avec une dalle Triluminos (Quantum Dot) : le KD-55X8505C. Voici notre verdict.

Sony KD-55X8505C : la réalité

Côté design, c’est déjà très réussi. Certes, notre avis est subjectif en la matière, mais Sony semble bien avoir cerné le bon compromis entre simplicité et discrétion. Ce téléviseur est sobre, et beau. Seul bémol : le pied du téléviseur ne permet pas de faire pivoter l’écran horizontalement. C’est toutefois une fonctionnalité abandonnée par presque tous les fabricants sur la grande majorité des modèles du marché. Dernière chose : la dalle n’est pas incurvée… Et c’est tant mieux !

Qualité d’image au top

Le rendu d’image du KD-55X8505C est presque irréprochable. Tout d’abord parce que notre modèle de test n’avait aucun problème de clouding ou d’homogénéité de rétroéclairage, pas même de glowing. C’est un téléviseur Edge LED, sans aucun local dimming, mais avec un très bon taux de contraste mesuré à 4709:1, c’est un détail mineur. Seul bémol : la luminosité maximale du téléviseur est un peu faible pour les pièces très éclairées (340 cd/m², 245 cd/m² en mode cinéma), et les angles de vision sont forcément limités à cause de la technologie VA de sa dalle.

En mode Cinema Pro, les couleurs sont très fidèles (Delta E moyen entre 1,25 et 2,52 selon nos sondes), et les gris très propres malgré une température un peu élevée d’environ 7300°K en moyenne (certainement pour compenser la tendance des dalles Triluminos à tirer vers le rouge). On pourra même pousser le gamut un peu plus loin, en mode DCI-P3, pour enrichir les rouges et les verts sans trop nuire à la fidélité globale des couleurs (Delta E moyen de 3,1). C’est beau, c’est équilibré, un vrai plaisir.

Gestion des mouvements : Sony très en avance sur la concurrence

L’avantage de Sony se situe surtout dans tous ses algorithmes de traitement d’image. Le japonais offre, selon nous, le meilleur moteur d’upscaling (mise à l’échelle) du marché, et de loin (nommé « Création de Réalité » et réglable de 0 à 100). C’est fin, c’est subtil. De quoi combler les amateurs d’image avec beaucoup de piqué sans trop de bruit (même du 720p vers UHD). Sony offre aussi le meilleur système de gestion des mouvements du marché. Toujours réglable dans les moindres détails, avec un résultat d’une efficacité redoutable : c’est, à ce jour, le seul capable de faire disparaître les micro-saccades (judder) d’un des pires films Blu-ray de test en la matière (Captain Phillips), sans aucun « effet caméscope » (image trop fluide). Le mode « Net » (insertion d’images noires par extinction du rétroéclairage à 120 Hz, avec interpolation légère) est, selon nous, le meilleur du genre : c’est propre, sans saccade ni artefact visuel (mais moins lumineux : 145 cd/m²).

Même les joueurs seront satisfaits, puisque Sony parvient même à offrir le retard d’affichage le plus faible du marché (à ce jour) : seulement entre 35 ms et 44 ms en mode jeu, et 65 ms en mode Cinema Pro/Net. Le téléviseur se comporte comme nous l’avions décrit dans le test de la W855C (voir le tableau). Le meilleur compromis à l’heure actuelle, selon nous.

Bonne sonorisation

Les haut-parleurs du KD-55X8505C offrent un rendu puissant et très plaisant… Pour les audiophiles modérés. Les plus exigeants ne pourront pas se passer d’un kit audio externe, mais le téléviseur se débrouille assez bien tout seul, en parvenant à limiter ses faiblesses dans les basses.

Android TV vient gâcher la fête (avant une mise à jour ?)

Finalement, la seule faiblesse de ce téléviseur s’est avérée être son système Android TV. Rappelons qu’Android TV fait tourner tous les menus du téléviseur, même pour le réglage de l’image ou du son. Le système intégré dans notre modèle souffrait d’un manque de réactivité horripilant, avec des gros ralentissements, y compris dans des menus les plus basiques. A optimiser absolument pour ne pas excéder les utilisateurs !

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