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Test : Toshiba signe une tablette de 7,7 pouces puissante et agréable

Avec son large écran à technologie Amoled et son puissant processeur Tegra 3, l’AT270 parvient à se distinguer sur le marché des tablettes petit format.

L'avis de 01net.com

Toshiba AT270

Les plus

  • + Ecran Amoled
  • + Processeur quadricœur
  • + Autonomie annoncée

Les moins

  • - Prix élevé
  • - Pas de sortie HDMI

Performances

4 / 5

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 01/10/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba AT270

Système Android 4.0.3
Processeur Nvidia Tegra 3
Taille (diagonale) 7.7 "
Voir la fiche complète

Toshiba AT270 : la promesse

La tablette Toshiba AT270 est une réplique miniature de sa grande sœur au format 10,1 pouces. Processeur identique, design et matériaux similaires, même environnement logiciel… l’unique différence entre les deux modèles réside dans leur écran. Cette AT270 opte pour un écran (7,7 pouces) à technologie d’affichage Amoled, alors que la 10,1 pouces possède un écran LCD à technologie IPS (In-plane Switching). La 7,7 pouces est-elle meilleure que la 10,1 pouces ? Voici nos réponses.

Toshiba AT270 : la réalité

Cette tablette Toshiba impressionne d’abord par son design et sa finition : un boîtier très esthétique et un assemblage irréprochable. En plus, cette ardoise est très fine (moins de 0,8 cm) et très légère (332 grammes). Voilà l’avantage principal du format 7 pouces, face aux tablettes 10 pouces, moins faciles à prendre en main et presque deux fois plus lourdes.

L’Amoled avec ses qualités et ses défauts

Le superbe écran Amoled de l’AT270 affiche une définition HD (1 280 points par 800) très fine. Elle affiche forcément une image très agréable à regarder, même si les couleurs ont souvent tendance à être un peu trop saturées. Son avantage principal est surtout de restituer des noirs parfaits, son taux de contraste est donc très élevé. Le problème de la technologie Amoled, c’est qu’il est difficile de maîtriser sa luminosité. Celle du blanc varie fortement en fonction du nombre de points à illuminer.

Par exemple, une petite surface blanche au milieu d’un écran noir dégage sur cette tablette une luminosité proche de 300 cd/m². Mais elle tombe sous les 200 cd/m² lorsque le blanc occupe toute la surface de l’écran. Plus il y a de points blancs dans l’image à afficher, plus l’écran peine à maintenir une luminosité élevée. Et les variations sont visibles à l’œil, par exemple lorsqu’on fait défilement une page Web ou que l’on regarde un film. Surtout que lorsque la luminosité baisse, le blanc vire au grisâtre. Du coup, il est difficile de maintenir des couleurs fidèles en permanence.

Performances haut de gamme

Armée d’un processeur Tegra 3, intégrant quatre cœurs de calcul et un bon circuit graphique, cette tablette est parmi les plus puissantes du marché. Elle est suffisamment véloce pour faire tourner toutes les applications Android, et même les jeux les plus perfectionnés en 3D. Côté autonomie, l’AT270 s’en tire aussi très bien. Elle a tenu presque 10 heures en navigation Web (en Wi-Fi) et se place ainsi parmi les meilleures du secteur. Malgré cette débauche de puissance, nous avons déploré certaines saccades impromptues de l’interface visuelle de la tablette. Tout n’est pas parfaitement fluide, c’est dommage !

De plus, la qualité des photos et des vidéos prises avec la tablette n’est pas à la hauteur d’un modèle haut de gamme. Le clavier virtuel ne nous a pas convaincus non plus, malgré sa fonction Swype (on passe sur les lettres qui forment les mots en faisant glisser son index sans le décoller de l’écran), qui affiche une esthétique désagréable et ne peut pas se séparer en deux pour mieux s’utiliser avec les deux pouces en mode paysage.

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