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Test : Toshiba Satellite Radius 12, l’utraportable qu’on choisit surtout pour son design

La sortie des Radius donne un nouveau souffle aux gammes de PC portables grand public de Toshiba. Le Radius 12 est le porte-étendard de cette famille, voyons s’il hisse les couleurs avec brio.

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite Radius 12 (P20W-C-104)

Performances

1.5 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/01/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite Radius 12 (P20W-C-104)

Processeur Intel Core i5-6200U
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 12.5 "
Puce graphique Intel HD Graphics 520
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite Radius 12 (P20W-C-104) : la promesse

Présenté à l’IFA 2015, le Radius 12 de Toshiba vient s’ajouter à la famille Radius, déjà composée notamment d’un modèle 11 pouces et d’un autre, 14 pouces. Au sein de cette série, le petit dernier occupe la place de l’ultraportable 12,5 pouces hybride, fin, léger et très design. Le nippon avait promis des modèles avec écran 4K ou Full HD, nous avons eu entre les mains l’un des représentants de la seconde catégorie. Baptisé P20W-C-104, on le trouve actuellement aux alentours de 1300 euros. Un prix plutôt rondelet que nous espérons en adéquation avec les prestations de l’appareil.

Toshiba Satellite Radius 12 (P20W-C-104) : la réalité

L’ultraportable hybride Radius 12 de Toshiba frappe visuellement très fort. C’est bien simple, au premier coup d’œil, il donne l’impression de n’être constitué que d’aluminium brossé, du dos de l’écran à la partie inférieure de la machine, en passant par le plateau du clavier.

En regardant plus attentivement, on aperçoit d’abord un fin liseré de plastique noir qui court sur tout le tour du dit-plateau et, ensuite, la présence d’un revêtement sombre en gomme au niveau des charnières. Pour ne rien ternir, l’ensemble conserve un poids tout à fait raisonnable de 1,31 kg. Moins lourd qu’une bouteille d’eau !

Hybride oblige, les charnières permettent à l’écran d’effectuer une rotation complète pour venir se positionner au dos du clavier. Le Radius 12 s’utilise alors comme une tablette de 12,5 pouces. Bien entendu, il est toujours possible de positionner la machine en mode « tente » ou « stand » suivant les besoins.

Réussite également au niveau de l’intégration de la connectique dans le boîtier qui affiche 1,7 cm d’épaisseur au plus haut : deux prises USB, l’une de Type-C et l’autre en 3.0 classique, une sortie vidéo HDMI plein format et un combo entrée micro/sortie stéréo (prise jack).

On note aussi la présence d’un lecteur de carte SD et, dans un autre registre, de boutons pour la mise en marche, l’ajustement du volume et une autre pour lancer Cortana/Recherche dans Windows 10.

Très pratique pour ouvrir rapidement le menu Démarrer lorsqu’on décide d’utiliser le PC en mode tablette !

Radius 12 : tout dans l’écran

Le Radius 12 de Toshiba peut se targuer d’avoir un très bon écran Full HD. L’un des meilleurs que notre rétine ait pu contempler ces derniers mois, mais il n’est toutefois pas parfait. La dalle tactille est brillante et peut occasionner des reflets gênants. Grâce aux larges angles de vision de cet écran à la technologie d’affichage IPS, il est possible de conserver un bon confort de lecture en inclinant plus moins la dalle.

Mieux encore, l’écran intégré par Toshiba est particulièrement lumineux. Notre sonde relève une moyenne à 344 cd/m2. Le taux de contraste est également plus que satisfaisant, avec une moyenne de 1638:1. Cependant, nous regrettons que les couleurs manquent parfois de justesse et que le bleu soit un peu trop prédominant. Mais, nous avons eu bien pire et sur des appareils vendus à des prix similaires, voire plus cher !

Une autonomie un peu courte…

Mais la très forte luminosité de la dalle conjuguée à l’interface tactile qui, rappelons-le, consomme du courant, ne permet pas au Radius 12 d’être élu « ultraportable le plus endurant du moment ». Ses prestations le situent simplement dans la moyenne des ultraportables du moment, offrant 5 heures 20 aussi bien en lecture vidéo avec l’écran au maximum qu’en utilisation plus polyvalente. 

Cependant, cela laisse largement le temps de regarder un film lors d’un voyage Paris-Menton en TGV. Voire d’écrire ses mémoires, une nuit d’insomnie, en profitant du rétroéclairage du clavier sans avoir à se préoccuper de savoir si le chargeur est à portée de main.

Une configuration classique, efficace mais non évolutive

Côté configuration matérielle, Toshiba fait appel à un processeur Intel Core i5-6200U de la famille Skylake et lui adjoint « seulement » 4 Go de mémoire. De notre point de vue, c’est peu, surtout pour le prix exigé d’autaut qu’il est impossible d’en rajouter. Les modules sont soudés à la carte mère et il est donc impossible d’en augmenter la quantité. A noter aussi la capacité de 256 Go du SSD présent est honnête mais pour voir plus grand par la suite, il faudra cloner le système et les applis sur un module M.2 de plus grande capacité.

Cependant, force est de constater que le trio de composants en place réalise de bons scores dans nos différents tests applicatifs, exception faite de la 3D lourde… jouer au prochain Tomb Raider ne sera pas du tout possible.

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