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Test Toshiba Satellite P50-B-10D : un PC à l’aise partout, mais loin d’être parfait

Malgré l’absence de SSD et un écran pas assez lumineux à notre goût, ce PC 15,6 pouces Toshiba Satellite P50 se défend correctement

L'avis de 01net.com

Toshiba Satellite P50-B-10D

Performances

1.5 / 5

Affichage

2 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Satellite P50-B-10D

Processeur Intel Core i7-4700HQ
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique AMD Radeon R9 M265X
Voir la fiche complète

Toshiba Satellite P50-B-10D : la promesse

Le Satellite P50-B-10D de Toshiba est un PC portable 15,6 pouces, vendu moins de 1000 euros, vanté comme polyvalent et très bien équipé pour son prix par la marque nippone. Nous avons mis la main dessus pour vérifier les dires de Toshiba. Ce dernier nous a toutefois précisé que cette version de la machine disparaitrait début septembre au profit du Satellite P50-B-113. C’est exactement le même engin exception faite de la référence du processeur. L’Intel Core i7-4700HQ cèdera sa place au Core i7-4710HQ.

Toshiba Satellite P50-B-10D : la réalité

Le P50 de Toshiba est un engin plutôt réussi. Esthétiquement, pas grand-chose à redire, les lignes sont modernes et très sobres. Le boîtier est constitué d’acier brossé de couleur claire sur le dos de l’écran et la partie clavier. Les autres parties sont en plastique : couleur argent mat sur les flancs de l’appareil, là où se trouve la connectique (USB 3.0, HDMI, Ethernet, etc.) ; et noir brillant sur les touches du clavier et l’écran. Ce dernier est un modèle 15,6 pouces de diagonale, affiche l’interface de Windows 8.1 et vos applis en Full HD (1920 par 1080 pixels) et n’est pas tactile. Oui, les PC portables pilotables uniquement avec les ancestraux clavier et touchpad existent encore.

SSD mis à part, ce Satellite P50 a tout ce qu’il faut

Polyvalent ce Satellite ? Oui, nos tests en attestent. Que ce soit pour le surf, la bureautique, la vidéo voire pour jouer en 3D et retoucher des photos, sa configuration matérielle suffit amplement. Du Core i7-4700HQ (quatre cœurs à 2,4 GHz), à la Radeon R9 265X, en passant par les 8 Go de mémoire vive, ça turbine sous le clavier rétroéclairé. Toutefois, nous nous attendions à de meilleures prestations de la part de la puce graphique AMD. Car, si en HD elle affiche entre 85 et 100 images par seconde (ips) sur nos tests de jeux vidéo, les scores chutent de moitié quand il doit se plier aux mêmes tests en Full HD. Pour autant, le nombre d’images ne passe pas sous la barre fatidique des 30 ips. A vous de réduire un peu les niveaux de détails et effets divers pour regagner quelques images si d’aventure vous constatez des ralentissements trop importants dans vos jeux préférés. A noter, cette référence AMD est quasiment identique à la Radeon HD 7850M, une carte sortie en 2012.

Afin de justifier les 980 euros demandés, Toshiba aurait quand même pu opter pour un soupçon de SSD dans ce Satellite. Au moins un petit module de 32 Go en mSATA afin d’accroitre les performances du disque dur de 1 To et permettre à l’appareil de démarrer plus vite. Ou encore lancer les applications un peu plus rapidement. Dommage que le nippon fasse l’impasse là-dessus. Sur le disque dur se trouve une quantité d’applis préinstallées, des versions d’essai de petits jeux et d’un antivirus, mais aussi toute une panoplie de services Toshiba. Maintien à jour de la machine, entretien logiciel et une protection pour le disque dur : dès que ce dernier détecte des mouvements un peu trop brusques, il se met en sécurité pour éviter la détérioration de sa tête de lecture et, par extension, de vos données enregistrées.

Consommation assez élevée, endurance peu convaincante

Autre regret, le P50 n’est pas le PC le plus écolo du moment. Il consomme plus de 111 watts en pleine charge. Des configurations plus ou moins identiques, équipées d’une carte Nvidia GeForce GTX 760M, offrant quasiment les mêmes performances en Full HD requièrent entre 25 et 30 watts de moins dans les mêmes conditions. Cet appétit se ressent directement sur l’endurance : seulement 3 heures 10 minutes en lecture vidéo continue. Notez que les derniers 15,6 pouces téstés affichent plutôt 4 ou 5 heures dans les mêmes conditions.
Toutefois, le facteur « autonomie » n’est pas déterminant sur des engins de ce gabarit (2,2 kilos et 2,7 cm d’épaisseur), donc difficile de sanctionner durement ce Satellite. Néanmoins, nous nous attendions à un meilleur temps sur batterie puisque l’engin embarque la technologie AMD Enduro, très semblable à l’Optimus de Nvidia, et qui se charge de faire la bascule entre carte 3D et contrôleur graphique intégré du processeur selon les besoins des applis.

L’écran n’est pas à la hauteur du prix demandé

Sonomètre à 50 cm de la machine, nous avons relevé un bruit de 40 dB maximum. C’est assez raisonnable considérant la mécanique, mais nous avons tout de même noté que le ventilateur ronronnait sans discontinuer. Même en pleine séance de bureautique, avec un nombre très restreint de tâches tournant en arrière-plan, on l’entend. Fait-il si chaud dans ce boîtier ? Nos relevés de température indiquent 53°C au point le plus chaud, sous la machine, en pleine charge. Pas de quoi ventiler à outrance donc.
Poursuivons avec la qualité de l’écran. La luminosité de la dalle n’est pas assez élevée pour un engin de ce prix ! Elle suffit à peine à contrebalancer tous les reflets captés par son revêtement brillant. Le taux de contraste est, quant à lui, relativement bon, mais desservi par le manque de puissance du rétroéclairage. Regarder un film Full HD dans de bonne condition est cependant tout à fait envisageable. Reste qu’il faut privilégier les endroits faiblement éclairés pour en profiter. 
Terminons par le son. Toshiba fait appel à son partenaire Harman/Kardon pour les enceintes et à un petit logiciel DTS pour en améliorer la qualité audio. Ce mariage fonctionne bien à condition de passer un peu de temps à régler l’égalisation car les haut-parleurs sont un peu trop portés sur les aigus.

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