Passer au contenu

Test : Storex signe une bonne caméra de vidéosurveillance motorisée

La DNR-30H garde un oeil sur vos biens et vous alerte en cas d’intrusion. Elle se pilote depuis un PC ou un smartphone.

L'avis de 01net.com

Storex DNR-30H

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/02/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Storex DNR-30H

Autonome Oui
Indicateur d'autonomie Non
Câbles fournis Ethernet
Chargeur secteur Oui
Poids 554 g
Voir la fiche complète

Storex DNR-30H : la promesse

Storex, que l’on connaît plutôt pour ses produits multimédias, se lance dans la vidéosurveillance avec la DNR-30H. Il s’agit d’une petite caméra équipée d’un capteur CMOS de 1,3 mégapixel, capable de diffuser une image HD (1 280 x 1 024 pixels) de jour comme de nuit, grâce à des Led infrarouges. Sa principale originalité est d’être montée sur un mécanisme articulé lui permettant de couvrir un angle de vision de 100 degrés verticalement et de 340 degrés horizontalement. Mais cette caméra est-elle aussi prometteuse en pratique que sur le papier ? Nous l’avons testé pour le savoir.

Storex DNR-30H : la réalité

Première bonne surprise, la caméra DNR-30H de Storex est d’une bonne qualité de fabrication. En main, le produit ne fait pas du tout gadget. Bien au contraire. La connectique est de plus complète (entrée micro, sortie casque, port Ethernet…), incluant même un port micro SD pour enregistrer les vidéos sur carte mémoire. Signalons qu’elle peut également être fixée à un mur ou au plafond.

Première étape : l’installation

La documentation fournie par Storex est franchement sommaire, mais ce n’est pas gênant car l’installation de la webcam s’effectue très simplement. Une prise électrique et un câble réseau à brancher, un logiciel à installer sur un PC, quelques consignes à lire et à suivre scrupuleusement, et le tour est joué. Au cours de cette procédure d’installation, il est proposé de créer un compte (gratuit) Seedonk, afin d’accéder à votre caméra depuis une application smartphone ou un PC. Storex propose également son logiciel maison, NVR Station, qui permet un contrôle complet de la caméra.

Deuxième étape : la configuration

La configuration de la caméra n’est pas beaucoup plus compliquée puisqu’elle est automatiquement reconnue sur le réseau. Le logiciel NVR Station propose de nombreuses options que les utilisateurs initiés apprécieront (réglages réseau, qualité d’image, gestion des droits utilisateurs…). Les autres préféreront sans doute, dans un premier temps, s’en tenir à la configuration de base, déjà très efficace. En quelques clics, on active la surveillance et le déclenchement automatique de l’enregistrement lorsque des mouvements sont détectés. On définit les adresses mails sur lesquelles on souhaite recevoir les alertes, en l’occurrence une série de photos. Il est également possible de définir des plages horaires d’enregistrement.
Si, pour l’instant, les enregistrements ne peuvent se faire que sur un PC du réseau local, Storex nous indique qu’une – très prochaine – mise à jour du logiciel de la caméra permettra de les programmer sur un NAS du réseau.

Troisième étape : les tests à distance…

Comme on s’y attendait, la qualité d’image de la caméra est tout juste convenable. On reconnaît bien les personnes, mais on ne peut pas parler de qualité HD. Sur le réseau local, la caméra réagit très bien à toutes les demandes : on tourne, on monte, on descend l’objectif, avec une réactivité assez étonnante. Dans cette configuration, on se dit que cette solution est parfaite pour un gérant de magasin, par exemple, qui souhaite garder un œil sur sa clientèle. Toutefois, on préfère ne pas abuser du zoom numérique, celui-ci n’étant pas d’une très performant. En revanche, on apprécie la qualité de l’image en mode nuit. Le dispositif infrarouge est assez efficace. Dans la pénombre, on y voit assez bien jusqu’à environ 10 mètres, et jusqu’à environ 5 mètres dans l’obscurité totale.

… facilités par Seedonk

Les résultats sont assez bons depuis une connexion distante. C’est là qu’entre en jeu l’application Seedonk. Celle-ci, qu’on peut installer aussi bien sur son smartphone Android ou iPhone que sur son PC, facilite grandement l’accès à la caméra depuis l’extérieur. Pour la lancer, il suffit de saisir un identifiant et un mot de passe.
L’interface de l’application est parfaitement adaptée à une plate-forme mobile. On retrouve la possibilité de zoomer, d’orienter l’objectif, de prendre une photo ou d’enregistrer (sur la mémoire du téléphone). Naturellement, pour obtenir une bonne fluidité, tant sur la qualité de l’image que sur les commandes envoyées à la caméra, il est impératif d’utiliser une connexion Internet Wi-Fi dans le cas d’un smartphone. Lors de nos tests, nous avons constaté que la 3G+ offre un débit suffisant pour se connecter et voir ce qui se passe sous l’œil vigilant de la caméra. Seules les commandes sur les moteurs sont plus lentes.

Impossibilité de suivre les mouvements de l’intrus

Quelques jours d’utilisation suffisent pour se familiariser avec ce produit, et très vite, l’envie de pousser plus avant les réglages se fait sentir. Comme la caméra est motorisée, notre volonté première est de définir une zone « à balayer ». L’idée de surveiller une personne, une fois la détection de mouvement activée, nous paraît indispensable. Mais ce n’est pas possible.
Chez Storex, on nous dit que cela avait été envisagé, mais que pour éviter de trop solliciter les petits moteurs de la caméra, cette fonction n’a pas encore été implémenter. Une fonction qui n’est donc pas exclue, et qui pourrait revenir sous une autre forme. Comme un mode « patrouille » dans lequel la caméra effectuerait des rotations de X degrés toutes les Y secondes.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.