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Test : Spectre x360 15, l’hybride qu’on attend sur le terrain de l’endurance

Fin, design et annoncé comme ultra autonome par HP, le Spectre x360 15 pourrait s’imposer comme le PC portable 15,6 pouces de référence. Pari tenu ?

L'avis de 01net.com

hp Spectre x360 15 (15-ap000nf)

Les plus

  • + De belles finitions
  • + Un clavier agréable
  • + Une endurance très honnête

Les moins

  • - Un format peu adapté au concept hybride
  • - Un écran 4K qui ne tient pas la route techniquement

Performances

0.5 / 5

Mobilité

3.5 / 5

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Autonomie

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/05/2016

Voir le verdict

Fiche technique

hp Spectre x360 15 (15-ap000nf)

Processeur Intel Core i5-6200U
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Intel HD Graphics 520
Voir la fiche complète

hp Spectre x360 15 (15-ap000nf) : la promesse

Présentée au CES 2016, la version grand format du Spectre x360 arrive enfin en France. Pour rappel le Spectre x360 15 est un PC convertible, qui se décline en plusieurs références dont une, avec un écran OLED toujours prévue pour le début de l’été. Nous ne vous proposons donc pas le test de cette dernière mais nous comptons bien nous rattraper dès que nous aurons mis la main dessus. En attendant, c’est la mouture à 1500 euros qui passe sur le grill. Et aux dires de HP, elle serait capable de tenir plus de 13 heures sur batterie.

hp Spectre x360 15 (15-ap000nf) : la réalité

Si les hybrides de 10, 12 voire 13 pouces sont maintenant devenus de petites machines parfaitement intégrées au monde du PC, ceux au format 15,6 pouces ont beaucoup plus de mal à trouver leur place. En cause : les positions intermédiaires « tente » et « support » vraiment peu pratiques sur les grands formats.

Difficile d’imaginer tenir ce Spectre, en mode ardoise, à bout de bras, pour regarder un film. Et ce, malgré son poids contenu de 1,8 kilo.

Car, ne nous y trompons pas, outre la pesée raisonnable, le Spectre x360 reprend tous les codes de ces prédécesseurs de taille inférieure. On retrouve ainsi un boîtier fin (1,6 cm dans la partie la plus épaisse), tout en aluminium anodisé et dont les bords arrondis et les flancs brillants flattent la rétine. Et prennent bien aussi les traces de doigts !

Sur ces derniers sont disposés les trois prises USB 3.0, le connecteur USB Type-C ou encore les deux sorties vidéo miniDisplay Port et HDMI. N’oublions pas de mentionner la présence d’une prise jack qui combine l’entrée micro et la sortie stéréo. Enfin pour compléter la fiche technique, on découvre également un lecteur de carte SD.

Pour pallier l’absence de prise réseau filaire, HP joue la carte du Wi-Fi ac et, pour les connexions sans fil diverses, le Bluetooth 4.0.

A chaque position son outil de navigation

Côté confort d’utilisation, le Spectre x360 15 se défend bien. A commencer par l’écran tactile qui est, bien entendu, réactif. une qualité qui prend tout son sens dès que l’on passe la machine de la position PC portable aux autres positions (mode tablette), puisque le clavier se désactive et devient dès lors inaccessible.

Clavier qui, d’ailleurs, est rétroéclairé (2 niveaux) et très agréable à parcourir du bout des doigts pendant de longues heures. Cependant, il est dépourvu de pavé numérique, un ensemble de touches qui manquera invariablement aux amateurs de tableur Excel !

Un écran 4K techniquement en retrait

Tactile oblige, l’écran est brillant et réfléchit particulièrement bien tous les reflets qu’il peut attraper dans son environnement.

Heureusement que les charnières plutôt “souples” de l’appareil permettent d’incliner la dalle à volonté pour lutter contre les nuisances.

Devant le gros globe oculaire inquisiteur de notre sonde, la dalle fait montre d’une luminosité moyenne, voire de qualité tout juste passable : 291 cd/m2. Et, du côté du taux de contraste, c’est la dégringolade : 566:1 seulement ! La technologie IPS n’est pas connue pour ses taux de contraste très élevés mais, tout de même, pour le prix demandé, HP aurait pu faire l’effort d’intégrer une meilleure dalle, tout 4K  qu’elle soit (3840 par 2160 pixels).

Un ensemble de composants homogène

Compte-tenu de l’épaisseur du Spectre x360 15, HP n’a pas eu d’autre choix que de miser sur des composants basse consommation pour éviter que son poulain se ne transforme en plaque de cuisson nomade.

C’est donc tout naturellement que l’américain a fait appel à un processeur Intel Core i5-6200U (deux coeurs à 2,3 GHz), épaulé par 8 Go de mémoire. Un couple qui fonctionne bien pour s’acquitter de la bureautique, du web ou de la lecture vidéo HD voire 4K. Mais qui n’est pas taillé pour le jeu 3D le plus sophistiqué et exigeant. Seuls les jeux 2D/3D seront correctement gérés par le contrôleur graphique du processeur, à condition que les définitions ne dépassent par 1600 par 900 pixels dans 90 % des cas. Notons que, pour le prix, nous ne nous attendions plus à trouver un Intel Core i7 mais HP a préféré mettre le paquet sur le stockage.

En effet, l’américain implante 256 Go de SSD dans sa machine. Une quantité plutôt appréciable lorsqu’il s’agit de pouvoir stocker des documents, de la musique voire quelques films histoire d’occuper quelques trajets de train.

Car oui, malgré sa carrure plutôt large, le HP Spectre x360 15 peut parfaitement suivre son utilisateur à l’occasion de voyages occasionnels. En lecture vidéo continue, écran au maximum, Wi-Fi activé et connecté, nous avons relevé une endurance de 6 heures 45. En utilisation polyvalente qui, on le rappelle, simule en boucle des ouvertures/fermetures de fenêtres et de documents ou encore des lancements de vidéo depuis le Web, la batterie parvient à flirter avec les 5 heures 30. Pas mal pour un 15,6 pouces et tout à fait dans la moyenne des machines embarquant des plateformes de composants dits basse consommation ! Il reste qu’on est néamoins très loin des 13 heures promises lors de l’annonce faite au CES en début d’année.

Enfin, on notera le soin apporté à la miniaturisation du chargeur, au format prise, pas plus gros que certains adaptateurs secteur d’une certaine marque à la pomme croquée. Précisons d’ailleurs que l’intégralité de la machine ne consomme que 13,2 watts au minimum, 40,1 au maximum.

Evolution : néant ou presque

Comme c’est généralement le cas sur les PC ultrafins, l’évolutivité n’est pas le point fort de la machine. Ainsi une fois les vis et le dessous de la machine ôtés, la carte mère montre ses puces… et, mise à part la possibilité de troquer le SSD existant contre un autre modèle, impossible de faire quoi que ce soit d’autre. Enfin, bien visible, le système de ventilation ne se concentre que sur le processeur. Pistolet thermique au point, machine fermée et en activité, la température n’excède pas 28,4°C sur les repose-mains mais atteint tout de même 45,1°C en dessous. Attention au coup de chaud.

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