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Test : Sony WF-1000X, la référence audio des écouteurs True Wireless

Avec ces écouteurs Bluetooth totalement sans fil, Sony se paye le luxe de commercialiser le premier modèle du genre avec une réduction de bruit active. Si ce WH-1000X n’est pas exempt de défauts, il propose toutefois une performance audio de haut vol.

L'avis de 01net.com

Sony WF-1000X

Les plus

  • + Qualité audio
  • + Confort
  • + Finition

Les moins

  • - Réduction de bruit inutile
  • - Autonomie limitée

Equipement

4 / 5

Confort et autonomie

4 / 5

Dimensions et poids

3.5 / 5

Qualité audio

4.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/11/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Sony WF-1000X

Modèle Oreillettes intra-auriculaires True Wireless
Restitution du son Stéréo
Système actif de réduction du bruit Oui
Poids (avec cordon et piles) 14 g
Voir la fiche complète

Est-ce la Rolls des écouteurs entièrement sans fil dits True Wireless? C’est en tout cas l’impression qu’ont laissé au dernier IFA de Berlin ces WF-1000X. Tout simplement car ce sont les seuls du genre à proposer une réduction active du bruit, comme sur le casque haut de gamme QC 35 II de Bose ou comme sur l’excellent WH-1000XM2…  de Sony justement !

LM/01net.com – Les Sony WF-1000X ont un look très réussi.

De la Rolls, les WF-1000X en ont en tout cas les attributs esthétiques. Le chrome est certes apposé sur du plastique, mais il n’empêche que l’aspect rutilant des écouteurs ne passe pas inaperçu. Et comme ils sont livrés avec trois paires d’embouts en silicone et trois autres en mousse, il est très facile de trouver ceux qui correspondent le mieux à ses oreilles. Une étape importante puisque les écouteurs sont dispensés de tout fil et qu’il est donc plus risqué de les perdre que d’égarer un dispositif filaire classique. Précisons cependant que, bien en place dans les conduits auditifs et sécurisés par des ergots en plastique souple, les WF-1000X restent parfaitement en place A aucun moment nous n’avons redouté qu’ils tombent de nos oreilles.

LM/01net.com – Ici à droit de l’écouteur, l’ergot le bloque pour bien le fixer à l’oreille.

Un étui de rangement qui recharge les écouteurs

Les écouteurs sont livrés avec un boîtier qui fait à la fois office d’étui mais aussi de chargeur lorsqu’on ne les utilise pas. Une caractéristique désormais classique que l’on retrouve chez tous les concurrents, à commencer par les AirPods d’Apple ou les AntiPods de Divacore. L’autonomie de ces derniers dépasse d’ailleurs largement celle des modèles de Sony qui n’ont tenu, selon nos tests, que 2 h 19 d’affilée avec la réduction de bruit activée.

LM/01net.com – L’étui permet deux recharges supplémentaires.

Sans, on monte à peine à 2 h 43. On est donc loin de la promesse de Sony de 3 heures par charge et de 9 heures en utilisant la fonction de recharge de l’étui de chargement. On atteint ici un peu moins de 7 heures en tout. Les témoins de charge et de connexions sont, quant à eux, directement intégrés aux écouteurs : l’oreillette vire au rouge lorsqu’elle est en charge, au bleu lorsqu’elle se connecte au Bluetooth.

LM/01net.com – Le témoin lumineux bleu indique la connexion Bluetooth. En rouge, il correspond à la recharge.

Une bonne application, mais une mauvaise réduction de bruit

Cette première déception concernant l’autonomie est accentuée par une autre qui porte sur la réduction de bruit active. Si cette fonction est plus qu’alléchante sur le papier, elle est tout simplement inefficace à l’usage. Impossible d’entendre une quelconque différence selon que la fonctionnalité est activée ou pas. On se contentera tout simplement de l’isolation passive, déjà bien efficace, offerte par les embouts intra-auriculaires.

Il est d’autant plus regrettable que cette réduction de bruit soit inopérante que l’application « Headphones » de Sony est tout à fait complète pour justement bien la gérer. Il est possible de choisir l’ intensité de la réduction et de l’ajuster automatiquement en fonction de l’action que l’on est en train d’effectuer. On peut alors aller d’une atténuation maximale dans les transports jusqu’à la perception des voix lorsqu’on se trouve par exemple au bureau et que l’on doit continuer d’entendre ses collègues. Mais ce système s’avère bien plus efficace et utile avec le dernier casque WH-1000XM2 de Sony qui, lui, propose une réduction de bruit active bien perceptible.

La qualité sonore fait (presque) tout pardonner

Malgré ces deux défauts importants, mais pas forcément rédhibitoires, cette paire d’écouteurs de Sony a un argument de poids dans son escarcelle : sa qualité sonore. Elle propose certainement la meilleure qualité audio de tous les écouteurs True Wireless testés par la rédaction jusqu’à maintenant. Evidemment, les basses ne seront jamais aussi profondes sur ce type de dispositif que sur un casque Beats par exemple, mais là n’est pas le propos. Le rendu est très détaillé, précis. Les voix sont, quant à elles, flattées par une belle performance du côté des fréquences médiums.

Les aigus sont susceptibles d’être légèrement trop métalliques pour ceux qui sont particulièrement sensibles à ce défaut, notamment lorsque les instruments s’empilent dans cette partie haute du spectre. Nous vous conseillons donc, dans la mesure du possible, de les essayer avant de les acheter. Quoi qu’il en soit, les différentes strates restent globalement bien distinctes, tandis que la distorsion est presque inexistante même à fort volume.

LM/01net.com – Le bouton sous l’écouteur gauche permet de gérer l’alimentation et l’activation de la réduction de bruit.

Pour ceux qui ont l’habitude de regarder des séries et des films sur leur smartphone, notons enfin qu’il existe une latence inhérente à ce système d’écouteurs dépourvus de fil. Ici, c’est l’écouteur de gauche qui est le maître et qui transmet l’information à celui de droite. Pour que la synchronisation soit parfaite, l’écouteur de gauche doit donc légèrement décaler la diffusion par rapport à la source pour qu’elle soit restituée en même temps que celle de droite. En résulte alors un décalage suffisamment perceptible  entre l’image et le son pour qu’il soit perturbant ; à moins d’avoir la possibilité de compenser ce retard dans les réglages de l’application de lecture (VLC le propose, par exemple).

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