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Test : Sony Nex 6, le meilleur des hybrides experts

A moins de 1000 euros, le NEX 6 de Sony remplace avantageusement un appareil photo reflex expert et réussit le parfait équilibre entre compacité et performances.

L'avis de 01net.com

Sony NEX 6

Les plus

  • + Viseur électronique
  • + Capteur 16 Mpix à la fois performant et moins exigeant optiquement que le capteur 24 Mpix du NEX 7
  • + Nouvelle optique 16-50 mm motorisée bien moins encombrante que le kit de base
  • + Nouvelle griffe numérique
  • + Base technique ultrasolide

Les moins

  • - Pourquoi avoir retirer la technologie tactile de l'écran pour un produit connecté ?
  • - Le viseur empêche le passage de l'écran en mode autoportrait

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Autres critères et mesures

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 01/03/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Sony NEX 6

Monture (baïonnette) Sony E
Format de capteur APS-C
Définition du capteur 16.1 Mpx
Type de capteur CMOS Exmor
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Sony NEX 6 : la promesse

Le NEX 6 est le meilleur appareil photo compact à objectif interchangeable (aussi appelé APN hybride) de Sony sorti à ce jour. Certes son grand frère le NEX 7 est plus cher et dispose d’un capteur plus riche en mégapixels, mais l’équilibre des composants intégrés dans le NEX 6 est tout bonnement idéal : à moins de 1000 euros il remplace sans rougir n’importe quel reflex expert pour une fraction de l’encombrement.

Sony NEX 6 : la réalité

Le premier argument de poids du NEX 6 est son optique de nouvelle génération. Jusqu’ici, les NEX étaient livrés avec un zoom 18-55 mm qui non seulement déséquilibrait les appareils, mais les rendait aussi très encombrants. Le 16-50 mm motorisé livré avec le NEX 6 est extra-fin (3 cm) ce qui rend l’appareil plus compact. De plus le moteur intégré offre des zooms plus propres en mode vidéo.

Viseur électronique intégré

L’autre atout de poids du NEX 6 est le viseur électronique OLED intégré. Très contrasté et plutôt lumineux, il rassure l’utilisateur de reflex qui n’a pas l’habitude de viser par l’écran. Ce viseur a déjà fait ses preuves dans le NEX 7 et si ce n’est pas encore aussi confortable qu’une visée optique, c’est en revanche plus efficace en basses lumières où le viseur électronique peut amplifier le signal pour faciliter la mise au point.

Capteur éprouvé

Côté qualité d’image, c’est très bon : le capteur APS-C de 16 Mpix n’est pas le plus défini du genre, c’est pourtant l’un des meilleurs. D’abord parce qu’il produit des images riches en détails. Si le rendu des couleurs est un peu flatteur en Jpeg et s’il tend à sous-exposer un peu en mode automatique, la large plage dynamique du capteur laisse un grand champ au développement numérique. L’autre grande force de ce capteur est l’excellente gestion des hautes sensibilités. On monte sans problème jusqu’à 3200 ISO en RAW ! Dernier point fort de ce capteur : les collimateurs intégrés à sa surface lui permette de coupler deux autofocus différents (phase et détection de contraste) ce rend la mise au point très rapide.

Très rapide.. sauf à l’allumage !

Hormis l’allumage, un peu lent (2 bonne secondes), le NEX 6 est un appareil très vif. Les menus défilent rapidement, la mise au point est très rapide et le déclenchement quasi instantané. A cela il faut ajouter l’impressionnante puissance de l’appareil, qui continue de répondre aux commandes pendant le traitement des images. Quant à la rafale, elle atteint 10 images par secondes : avec notre carte de référence – une Professional 400x SDHC UHS-I de 8 Go – il ne faut que 6 secondes pour que l’appareil redeviennent pleinement opérationnel. Mais c’est beaucoup plus lent avec des cartes d’entrée de gamme.

Magasin d’applications peu convaincant

Le NEX 6 profite du Wi-Fi et d’un magasin d’applications créatives, dont certaines sont payantes. La possibilité d’ajouter des fonctions est un vrai plus, mais il y a un vrai risque de voir devenir payantes des fonctionnalités jadis implémentées de base. Pourtant pleine de potentiel, la plateforme d’applications très fermée de Sony ne nous a pas encore convaincus.

La vidéo est de très bonne tenue : la stabilisation de l’optique fonctionne très bien et le débit généreux de 28 Mbit/s délivre des fichiers vidéo détailllés et fluides. Pas de prise micro/casque, ce qui agacera les experts, mais la griffe flash de nouvelle génération — Multi Interface ou MI — est équipée de prises numériques permet de brancher des microphones spéciaux.

Enfin une molette PASM !

Dernier point, l’ergonomie est très soignée et nous saluons l’arrivée de la fameuse molette des modes PASM (programme, ouverture, etc.) que l’on retrouve sur tous les reflex. Une absence qui faisait cruellement défaut au NEX 7 notamment. La prise en main de l’appareil est agréable et le placement des boutons est pertinent. Seuls regrets : l’écran ne peut basculer en mode autoportrait à cause du viseur et la batterie s’épuise un peu trop vite.

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