Passer au contenu

Test Samsung Level On : ce premier casque audio est correct mais trop cher

Samsung fait ses premiers pas sur le marché des casques avec le Level On, une réussite en demi-teinte vendue tout de même 200 euros.

L'avis de 01net.com

Samsung Level On

Confort et autonomie

3.5 / 5

Qualité audio

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/07/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung Level On

Modèle Serre tête
Restitution du son Stéréo
Type de coussinets Supra-aural
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 222 g
Voir la fiche complète

Samsung Level On : la promesse

Arrivé il y a peu, Samsung est “le petit nouveau” dans le monde du casque audio, pensé à 90% pour la musique et 10% pour la communication. Avec sa collection Level, relativement haut de gamme, le coréen vient attaquer un marché où il y a déjà énormément d’acteurs dont les très gros et très emblématiques Sony, Sennheiser, Philips ou encore Bose et -plus récemment- Beats. Premier modèle à passer entre nos mains : le Level On, un modèle à arceau vendu la bagatelle de 200 euros ! Le prix est-il justifié ?

Samsung Level On : la réalité

Le Level On de Samsung est un casque correct, sans plus. Pour un premier essai, le géant coréen évite bien des écueils. A commencer par celui du confort. Comme l’arceau ne serre pas trop la tête et qu’il est bien rembourré, les écouteurs reposants sur les oreilles (supra aural) sont agréables à porter pendant de très longues heures. Le revêtement intérieur est bien épais et participe à l’isolation phonique passive. Avec un peu de musique et les écouteurs sur les oreilles, vous n’entendez plus ce qui se passe autour de vous.

Samsung Level On : une bonne plastique

Autre écueil contourné, celui de la conception. Les écouteurs sont montés sur de solides charnières en métal pour se replier vers l’intérieur et ainsi venir se loger dans la housse de transport fournie. Et, bien que le plastique règne (bien trop) en maître, ce dernier est toutefois de bonne facture et ne craque pas à la moindre torsion. Autre bon point, le câble de 1,3 mètre est détachable. Il est donc facilement remplaçable en cas que de casse ou de panne. Il est à noter que Samsung ne le propose pas en accessoire. Premier défaut de conception : ses prises jack sont vraiment très longues. Résultat, elle “rentre dans la cuisse” lorsqu’on porte le baladeur dans la poche et qu’on est en position assise, dans les transports par exemple.
Un mot sur la partie communication. Comme tout bon casque audio nomade du moment, le Level On intègre une petite télécommande (tout en plastique) avec micro. Grâce à elle, vous pouvez prendre des appels, contrôler la lecture de vos morceaux MP3, mais aussi utiliser les fonctions de commandes vocales de vos mobiles iOS qu’Android. Le micro est de bonne qualité, on vous entend relativement bien, même dans les environnements un peu bruyants.

Un son correct, mais qui manque d’aigus

Casque sur la tête et connecté à nos iPod, iPhone et PC de test, c’est parti pour les tests d’écoutes. Egaliseur à plat, le casque a des accointances très audibles avec les médiums. Les voix et guitares sont mises en avant, voire littéralement projetées sur le devant de la scène acoustique. Les basses ne sont pas oubliées, elles raisonnent bien tant sur nos morceaux d’électro, de rap et autre r’n’b de référence que sur les plus rocks. Pourtant, globalement, le rendu manque d’un peu de respiration et surtout, de clarté. Les aigus sont les grands absents ou, à défaut, clairement sous-représentés. Pourtant, certaines petites mélodies enregistrées dans les hautes fréquences s’entendent de temps à autre, ne demandant qu’à venir chatouiller vos (nos) tympans.

Des impressions confirmées par nos tests techniques, puisque la courbe est relativement régulière dans les basses (20 à 306 Hz), puis atteint son maximum dans les médiums (entre 306 et 2307 Hz) pour redescendre doucement jusqu’à s’effondrer des hauts médiums jusque dans les aigus (2307 à 20202 Hz).
Un défaut qu’il est possible de corriger – ou en tout cas d’estomper – en agissant les réglages des aigus et en creusant un tout petit peu les médiums. On retrouve ainsi un son équilibré, dynamique, mais dont la spatialisation reste parfois approximative (surtout dans les pièces de classique avec orchestre).

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.