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Test Roccat Tyon : une souris gaming pleine de boutons et d’innovation

Moins à notre main que la Kone Pure, la nouvelle Tyon de Roccat propose un bouton inédit appelé “palette analogique”.

L'avis de 01net.com

Roccat Tyon

Confort d'utilisation

4 / 5

Précision

4.5 / 5

Utilitaire

4.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/10/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Roccat Tyon

Technologie Laser
Résolution maxi du capteur 8200 ppp
Interface USB
Nombre de boutons 15
Voir la fiche complète

Roccat Tyon : la promesse

La Tyon est le tout nouveau mulot de combat des allemands Roccat. Après nous avoir séduits avec leur Kone Pure, le constructeur nous propose une souris un peu hors du commun. Grâce à sa palette analogique « X-Celerator », présente sur le flanc gauche de la souris, on nous promet de pouvoir « modifier l’accélération, l’altitude, la rotation des tourelles et plus encore » en l’actionnant vers le haut ou le bas. Pari tenu ! Alors, est-elle si « étyonnante » que cela cette fonction ?

Roccat Tyon : la réalité

Attention, souris hyper évoluée droit devant. La Tyon de Roccat arrive à innover sur un secteur où pourtant la marge d’amélioration est faible. En effet, les mulot équipés de capteurs laser ultra rapides sont légion et se destinent plus (parfois à tort) aux joueurs de FPS. On pense notamment à la G502 Proteus Core de Logitech. Il en va de même pour les modèles garnis de boutons pour les amateurs de MMO comme la Razer Naga ou la Thunder M7 de Gigabyte.
Roccat vous propose le traditionnel capteur véloce et la kyrielle de boutons mais pousse un cran plus loin en implantant une « palette analogique » sur le flanc de sa souris et ce, en plus des 16 autres commandes programmables disposées tantôt sur le dos, tantôt sur le côté. L’utilité de cette fameuse palette ne saute toutefois pas instantanément aux yeux. Surtout si vous ne jouez pas à World of Tank, War Thunder ou Battlefield 4. Sachez de plus qu’il faut impérativement installer le logiciel pour la calibrer et la programmer correctement. Fort heureusement, ce dernier est très bien fait et en moins d’une heure, vous aurez réglé les 5 profils et attribué chacun des boutons. Enfin, avant de craquer 100 euros (tout de même) dans cette souris, sachez qu’elle est plus faite pour les grandes mains car elle est haute (4,51 cm) et longue (12,94 cm) ; elle est aussi un peu lourde (152 grammes) par rapport à d’autres références du marché.

L’innovation allemande se nomme X-Celerator

La palette analogique est accessible rapidement, d’un simple mouvement du pouce. Vous pouvez l’orienter vers le haut ou le bas. Ainsi, vous pouvez lui attribuer le tangage, le roulis d’un avion ou la gestion des gaz voire la rotation d’une tourelle de char et ce, assez facilement. Si vous êtes amateur de jeu de tir à la première personne, il est également possible d’enregistrer des commandes usuelles bien pratiques : s’accroupir/se relever ou course/marche.

Après quelques heures de réglages et d’optimisation, c’est vraiment pratique. Surtout que la palette trouve rapidement son utilité dans les jeux de stratégie, voire les MMO. Par exemple, vous pouvez lui attribuer le défilement entre vos différentes barres de raccourcis. Ou enregistrer des macros permettant de lancer des sorts offensifs ou de soins à la volée, libérant ainsi des touches de clavier mais – aussi – quelques-uns des boutons de la Tyon, afin de les attribuer à d’autres fonctions. Il n’y a que dans les MOBA et les jeux d’aventure à la troisième personne que nous n’avons pas trouvé d’utilité immédiate à la fameuse palette. Nous nous sommes donc rabattus sur les multiples boutons pour ces titres spécifiques.

Une souris gaming acnéïque

Et des boutons, il y en a pléthore sur ce rongeur. Une molette crantée et douze programmables. Deux sur chaque bord extérieur des clics droit/gauche, deux sur le côté droit (en dessous de la palette), deux accessibles depuis « l’aileron dorsal » et encore un sous la molette. Le douzième bouton est, quant à lui, dissimulé à la base du repose-pouce ; par défaut, il active la fonction EasyShift+ qui offre la possibilité d’attribuer à chaque bouton une seconde fonction. Comme la touche majuscule du clavier. Ainsi, vous la maintenez enfoncée, vous appuyez sur un bouton, et une fonction secondaire se déclenche. Et ça marche même avec la « palette ». Ainsi, ce sont plus de 31 commandes différentes que vous pouvez paramétrer dans chacun des 5 profils de la souris. Mieux, tous ces profils sont conservés dans la mémoire de la souris de sorte que vous retrouviez vos réglages préférés lorsque vous jouez sur un autre ordi que le vôtre.

Une exploitation à la perfection avec le pilote

Pour paramétrer le mulot à la perfection, il faut nécessairement en passer par le logiciel. De base, tous les boutons ne sont pas reconnus et il est important de régler la vitesse du capteur laser. En effet, il monte jusqu’à 8200 ppp et s’avère vraiment très précis. Les mouvements brusques et autres accélérations brutales sont bien gérées, nous n’avons constaté aucun décrochage dans Counter Strike : GO par exemple. Cependant, une telle vitesse ne sert pas à grand-chose, sauf si vous jouez sur trois écrans en même temps. Sur une dalle Full HD, nous n’avons jamais eu besoin de passer la barre des 3200 ppp, même en coupant l’accélération logicielle du curseur dans les jeux.
Via le pilote Roccat, vous pouvez par exemple régler de 1 à 5 paliers de vitesse, de même que l’allure du défilement de la molette dans une page de traitement de texte ou encore l’éclairage des différentes zones de la souris. Vous pouvez également activer une alerte vocale vous renseignant sur la vitesse actuelle du curseur ou le profil utilisé.

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