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Test Ricoh GR : le compact expert roi de la street-photography

Le Ricoh GR tient ses promesses : un appareil compact doté d’un capteur de reflex qui déclenche au doigt et à l’oeil.

L'avis de 01net.com

Ricoh GR

Les plus

  • + Capteur de reflex
  • + Petit boîtier compact
  • + Optique 28 mm F2.8
  • + Ergonomie légendaire des GR
  • + Prix 33% moins élevé que le Nikon CoolPix A

Les moins

  • - Pas de viseur intégré (viseur optique en option)

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

3 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

4.5 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 02/10/2013

Voir le verdict

Fiche technique

Ricoh GR

Définition du capteur 16.2 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Zoom optique 0 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Ricoh GR : la promesse

Peu connue en France, Ricoh (désormais Ricoh-Pentax) est une marque importante de la photo au Japon. Si ces appareils sont exotiques sous nos latitudes, on les croise souvent dans les mains des photographes à Tokyo et dans tout l’archipel du soleil levant. Outre ses excellents compacts argentiques, Ricoh est célèbre parmi les aficionados de la photo de rue avec sa gamme GR, des compacts dotés d’une focale fixe – l’équivalent d’un 28 mm – dont nous avions testé la 3e itération (lire notre test du GRD III). Avec ce nouveau GR, Ricoh passe à la vitesse supérieure en troquant le petit capteur de compact contre un grand capteur de reflex APS-C. Le graal du photographe de rue ?

Ricoh GR : la réalité

Ricoh n’est pas une marque pour les rigolos : le GR nouveau est, de loin, la copie conforme de ses petits frères. Un compact noir, mat, aussi sombre que sobre. La qualité de fabrication est très bonne en dépit d’une grande légèreté (245 g), 54 g de moins que son concurrent le CoolPix A. Avec le nouveau capteur APS-C ( 23,7 x 15,7 mm contre seulement 7,4 x 5,6 mm pour les GRD dotés d’un petit capteur), l’optique change et redevient, comme du temps de l’argentique, un 28 mm ouvrant à f/2.8. L’optique standard de la street photography.

Ergonomie sans failles

Si les Ricoh déroutent les utilisateurs novices, la qualité de leur ergonomie s’impose rapidement comme LA référence absolue du monde des compacts. Toutes les commandes tombent parfaitement sous les doigts, la majeure partie des boutons sont personnalisables et l’austère interface répond au doigts et à l’oeil. Un bouton “effet” fait son apparition sur le côté de l’appareil, à côté du mécanisme d’ouverture de flash de même qu’un sélecteur de mode AF à l’arrière de l’appareil. Mais pour le reste il s’agit du GR pur jus. Les fans seront ravis, les débutants découvriront le graal de l’ergonomie.

Un capteur qui a fait ses preuves

Le capteur APS-C de 16 Mpix qui équipe ce Ricoh GR a fait ses preuves puisqu’il s’agit du même capteur qui équipe les reflex Pentax (et le Nikon D7000 au passage). Un modèle éprouvé qui monte à 25 600 ISO (limite max) et délivre de très bons clichés jusqu’à 3 200 ISO, 6 400 pour des images un peu plus brutes. L’optique du GR est à la mesure du capteur : excellente. Les déformations relatives au grand angle sont quasi imperceptibles et les aberrations chromatiques sont très faibles.

Autofocus de compétition et mode snap

La photo de rue impose une mise au point ultra rapide pour saisir les instantanés. Et à ce jeu, Ricoh profite de longues années d’expérience puisque les GRv, les modèles argentiques, étaient déjà des modèles d’autofocus. Si l’allumage prend une bonne seconde, la mise au point prend au maximum un dixième de seconde (l’avantage du grand angle) en basses lumières. Et elle est quasi instantanée en plein jour ! Mieux : le GR profite toujours du mode “Snap”, un mode dans lequel on fixe la mise au point à 1 m, 1,5 m, etc. pour un déclenchement totalement instantané. Et avec la prévisualisation de la zone de netteté, ce mode snap est l’arme absolue du photographe chasseur d’instants.

Excellent RAW & N&B, couleurs perfectibles en Jpeg

La qualité des fichiers RAW est excellente et les clichés sont très riches en détails, la grâce soit rendue au capteur dépourvu du filtre anti-aliasing normalement présent qui lisse les images. Le seul reproche que nous avons à faire tient dans la qualité des fichiers Jpeg couleurs, dont le rendu est plutôt médiocre – trop numérique et froid à notre goût. Heureusement que l’on peut personnaliser le rendu des tons. Mais comparé au CoolPix A de Nikon, les Jpeg sont largement moins agréables à l’oeil.
En noir & blanc le rendu est bien meilleur, notamment avec le mode très contrasté (High Contrast B&W) qui délivre des clichés au grain assez intéressant.

Avec un viseur optique

Doté d’une griffe flash, le GR peut devenir un vrai appareil “comme du temps de l’argentique” avec un accessoire : le viseur optique. Une fois celui-ci acheté (170 € pour le GV-1 avec les cadres 21/28 mm, 180 € pour le GV-2, plus compact mais uniquement en 28 mm), on peut éteindre l’écran tout en maintenant l’appareil allumé. En fixant la mise au point en mode snap, on se retrouve dans une configuration où il ne reste plus qu’à cadrer et déclencher. Les amateurs de photo de rue adoreront !

Mode vidéo basique

La vidéo n’a jamais été le fort ni de Ricoh – ni de Pentax – mais pourtant le GR offre un mode Full HD à 24,25 et 30 i/s. Sans être mauvais, l’encodage n’est pas le meilleur du genre et la focale fixe de 28 mm limite un peu l’usage. Cela peut en revanche dépanner, notamment pour des séquences macro. Le son est lui aussi correct, sans plus.

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