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Test : RHA S500i, un beau casque intra à 50 euros qui s’en tire bien

Le RHA S500i est un petit casque à écouteurs intras au rapport qualité/prix présenté comme quasiment imbattable : corps en alliage d’aluminium, qualité de son au top et prix serré. Pari tenu ?

L'avis de 01net.com

RHA S500i

Equipement

3.5 / 5

Confort et autonomie

4 / 5

Dimensions et poids

4.5 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/11/2015

Voir le verdict

Fiche technique

RHA S500i

Modèle Intra-auriculaire
Restitution du son Stéréo
Système actif de réduction du bruit Non
Poids (avec cordon et piles) 14 g
Voir la fiche complète

RHA S500i : la promesse

RHA est une jeune marque anglaise, spécialisée dans les casques audio de type intras. La dernière référence sortie se nomme S500i et, comme le « i » l’indique, est équipée d’une télécommande avec contrôles de volume et bouton multitâche pour piloter son iPhone, son iPod ou son iPad sans avoir à le sortir. Garanti 3 ans, ce casque est annoncé au prix canon de 50 euros et n’est pour le moment disponible que dans les Apple Store physiques et en ligne.

RHA S500i : la réalité

Généralement, nos tests d’intras à 50 euros ne leur sont pas très favorables. Un son trop compressé, ou trop chargé en basses, des casques à l’ergonomie pas toujours adaptée à nos standards de discrétion et, surtout, avec une forte tendance à se détériorer rapidement car pas franchement robustes. Mais, après quelques semaines passées dans nos oreilles, nous devions bien reconnaître que le RHA S500i est plutôt une bonne surprise.

S500i : très beau et bien fini

Le petit corps des écouteurs (14 g sur la balance) est entièrement constitué d’alliage en aluminium brossé de belle facture. Et l’ensemble respire la solidité.

À l’extrémité des écouteurs, il est possible de venir adapter l’un des six jeux d’embouts en silicone qui participent à l’isolation de l’utilisateur comme au bon maintien des écouteurs dans les conduits auditifs.

Le câble, d’un peu plus d’1,30 m, est constitué en partie de tissu tressé. Un bon point puisqu’il s’en trouve vraiment renforcé, surtout lorsqu’il s’agira de le plongeer dans le fond d’un sac ou d’une poche par exemple. D’ailleurs, RHA livre une petite housse en tissu nylon pour accueillir le S500i et ainsi éviter toute détérioration de leur beau petit corps en aluminium.

C’est aussi sur le câble (côté droit) que se trouve la télécommande et le micro. Pensée pour les appareils Apple, la télécommande intègre les commandes de réglages de volume et, suivant le nombre de pressions exercées à sa surface, elles permettent de changer de morceau, de prendre un appel, etc.

A l’oreille, les aigus sont un peu trop présents

A l’intérieur des écouteurs, les petits transducteurs dynamiques spécialement développés par la marque se chargent de retransmettre les douces mélopées stockées sur les appareils. A la première écoute, on apprécie la dynamique et le son relativement froid. Les basses ne sont pas trop présentes et soutiennent les autres fréquences de manière assez juste. Les médiums sont plus en retraits car les voix sont moins projetées vers l’avant et certains instruments comme les bois et les cuivres peinent parfois à ressortir des grandes formations d’orchestre. Néanmoins, ils ont le mérite d’être justes.

A l’opposé, les aigus sont trop présents pour nos tympans. Suivant les morceaux et la façon dont ces derniers ont été enregistrés (sans compter la qualité de la source), le son est brillant à l’extrême, criard et parfois même sensiblement déformé. Surtout sur nos morceaux de thrash des années 80 et de métal venu du froid.

Une impression confirmée par nos tests

Après un passage sur notre dispositif de test, la courbe est naturellement en « V ». Ce qui d’ordinaire n’est pas pour nous déplaire mais là, c’est un peu trop. Ainsi, le tracé montre clairement que les basses commencent bas (20 Hz) et monte en puissance progressivement pour se stabiliser à un niveau acoustique tout à fait acceptable. De plus, elles font montre d’une grande régularité. Puis, à partir des bas médiums, c’est la descente en pente douce. Moins de puissance, moins d’intensité dans les fréquences moyennes donc mais toujours la même régularité. Chapeau ! Malheureusement, les aigus viennent tout gâcher. Ils sont assez anarchiques et la régularité n’est pas leur fort. Il faut donc les museler de toute urgence à grand coup d’égalisation graphique suivant les morceaux et les genres musicaux que vous affectionnez.

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