Razer Mamba Tournament Edition : la promesse
La Mamba Tournament est l’une des deux souris pour joueurs que Razer a annoncé à l’E3 cette année venant rafraîchir un peu la famille Mamba et, plus généralement, le catalogue Razer un peu en mal de nouveautés. Simples mais efficaces, la Tournament a eu le plaisir de cavaler pendant des semaines sur notre tapis, illuminant ce dernier de nombreuses couleurs. Précisions que le modèle que nous avons eu en main est encore un peu prototype sur les bords, notamment au niveau de la gestion du pilote. C’est parti !
Razer Mamba Tournament Edition : la réalité
Les Mamba Tournament Edition et Mamba 2015 de Razer arrivent ! Plus précisément, à la rentrée pour la première et à la fin de l’année, pour la seconde. Si vous n’avez ni la patience d’attendre sa sortie ni le budget pour acheter la Mamba millésime 2015 (180 euros), sachez que la Tournament Edition (100 euros), est une arme de précision… plutôt pour les athlètes eSport.
Des boutons bien disposés sur une souris bien proportionnée
Plus nous testons de souris et moins nous aimons les artifices ou les boutons par dizaines sur nos mulots de jeu. Peut-être parce que nous vieillissons, ou que n’avons toujours que cinq doigts à la main droite et que la multiplication de boutons doit aussi avoir ses limites. Bref, la Tournament Edition gagne donc déjà des points en ne proposant que 8 boutons programmables, dont 5 à 7 sont reconnus par Windows et les jeux nativement.
Ceux qui se trouvent sur les côtés de la molette, dissimulés dans le corps, activent le défilement horizontal, mais ils ne sont pas toujours bien identifiés dans les jeux. Les deux derniers se trouvant sur le haut de la souris servent à faire défiler les vitesses préenregistrées du capteur laser. Bien entendu, après installation du pilote Razer Synapse, il est possible de tout paramétrer et de changer l’affectation de chaque bouton. Mais nous y reviendrons plus tard.
Toujours sur le thème « simple et efficace », Razer opte pour une forme de souris très agréable à prendre en main. Le dos est bombé juste ce qu’il faut (4,25 cm au plus haut), la matière plastique est très agréable sous la paume. Les flancs sont garnis d’un revêtement caoutchouteux pour assurer une meilleure préhension. Conséquence : on peut s’en servir des heures sans se fatiguer. La main trouve tout de suite ses marques et ni le pouce, ni l’auriculaire ne frottent sur le tapis. Que du bonheur !
Après avoir passé des heures en sa compagnie sur des jeux de tir, d’aventures, de stratégie ou encore, simplement, à faire de la navigation ou de la retouche d’image, la Mamba Tournament excelle dans tous les domaines. Son pointage précis et sa glisse très agréable ne nous ont pas donné envie de repasser sur notre Logictech G502 de référence contrairement à certains autres mulots passés entre nos mains dernièrement.
Razer Synapse, le Cloud utile pour les plus pointilleux
Avec Razer Synapse, la Tournament Edition montre tout son potentiel. Rappelons que c’est un pilote/service en ligne, accessible après création d’un compte gratuit et qui stocke tous les réglages de vos périphériques Razer dans le Cloud. A partir de l’interface de ce dernier, vous pouvez, par exemple, faire varier les couleurs des LED de la souris ou associer une couleur à un jeu en particulier. Mais ce n’est pas le plus important !
Parmi les fonctions les plus importantes de Synpase, il y a le réglage de la vitesse du capteur laser au dpi près et non par palier de 25 ou 50 comme sur la plupart des modèles concurrents. Et quand on sait que ce capteur peut atteindre l’allure phénoménale de 16 000 dpi on se dit qu’il y a de quoi faire.
Il est possible de préprogrammer jusqu’à 4 vitesses différentes dans le logiciel et d’activer un indicateur visuel sur l’écran, indiquant tout changement provoqué par la pression d’un bouton ou le lancement d’un jeu vidéo particulier.
Mais, soyons clairs, sur un écran Full HD, dépasser 6000 dpi est inutile car le curseur va tellement vite à la moindre pichenette sur la souris que la navigation dans Windows devient inconfortable au possible.
Rappelons que plus la vitesse du capteur est basse plus la précision dans les jeux de tir -par exemple- augmente. Revers de la médaille, avec une faible vitesse, faire un demi-tour dans ces mêmes jeux peut demander plus de temps et plusieurs mouvements frénétiques du poignet.
Seuls les utilisateurs de grand écran 4K ou d’équipement Surround (trois écrans) trouveront une utilité aux 16 000 dpi du capteur laser, mais nous en doutons fortement. Razer ne se contenterait-il pas de montrer les muscles ? Pour les plus pointilleux, il est même possible de calibrer le comportement de la souris sur un tapis, peu importe sa marque. Voire de régler le comportement du curseur lorsque le mulot est légèrement soulevé, afin que le curseur continue ou stoppe sa course.
Dernière fonctionnalité indispensable, le paramétrage des boutons de la souris. Que ce soit de façon permanente ou associé à des jeux, tout peut être peaufiné à l’extrême. Ce n’est pas franchement une surprise, c’est aussi le cas sur la majeure partie des souris milieu et haut de gamme. Malheureusement, Razer continue de faire l’impasse sur la mémoire intégrée dans ses souris. C’est pourtant bien pratique pour y stocker un à deux profils de touches et les utiliser sans avoir à réinstaller le pilote et récupérer les réglages dans le Cloud de Razer.
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