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Test : Rapide, la tablette Toshiba Folio 100 a été conçue à la va-vite

La mode est aux tablettes. La Folio 100 fonctionne avec Android et intègre les dernières technologies. Que vaut-elle ?

L'avis de 01net.com

Toshiba Folio 100

Les plus

  • + L’équipement complet
  • + La station d’accueil fournie
  • + Le prix

Les moins

  • - Rien

Affichage

1 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/12/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Toshiba Folio 100

Système Android 2.2
Processeur Nvidia Tegra 2
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Toshiba Folio 100 : la promesse

Excepté Sony, qui attend sans doute le CES, quel grand constructeur n’a pas sa tablette, ou son projet de tablette ? Toshiba a sorti la sienne, la Folio 100. Sur le papier, cette tablette a tout pour plaire : puce Nvidia Tegra 2 – un gage de bonnes capacités multimédias, et système d’exploitation Android 2.2 (dit Froyo). Quant à la définition de l’écran, c’est ni plus ni moins celle d’un netbook, soit 1 024 x 600 pixels dans un format de 10 pouces. La Folio 100 semble donc tout à fait pertinente. Qu’en est-il vraiment ?

Toshiba Folio 100 : la réalité

Presque 750 grammes ! La Folio 100 commence à peser. Mais l’iPad, et ses 680 g, n’est pas beaucoup plus léger. Il n’en reste pas moins, pour avoir eu les deux entre les mains, que l’impression n’a rien à voir… Je ne parle même pas de la finition, aluminium, d’un côté du bête plastique, brillant de l’autre. La différence est due au format, la Folio est de type  16/9, alors que l’iPad est en 4/3. Le 16/9e paraît plus légitime pour regarder des vidéos, mais la répartition des masses est très différente. En bref, la tablette semble très vite assez lourde.

Une ergonomie en demi-teinte

Pas de surprise du côté du système d’exploitation, en l’occurrence Android. On connaît ses bureaux multiples, son ergonomie sans faille qui fait merveille sur les smartphones. Ici, la tablette bénéficie d’une diagonale de 10 pouces, ce qui améliore le confort visuel mais interdit une prise en charge complète de l’Android Market. La tablette fonctionne en effet avec la version 2.2 d’Android (dite Froyo), qui gère en natif une définition d’écran de 800 x 480 pixels, alors que la tablette de Toshiba affiche 1 024 x 600 pixels.
Du coup, la Folio 100 s’offre pour le meilleur et pour le pire un Toshiba Market de son cru, garni d’applications issues de l’Android Market ou non, mais validées pour fonctionner dans cette définition. De 100  000 applications Android, on passe à la portion congrue, soit quelques centaines.
Avec, entre autres, quelque 900 jeux et 200 utilitaires, il y a déjà de quoi faire, penserez-vous. Hélas, en fouillant un peu, les manques apparaissent assez vite. Impossible de trouvez le célébrissime jeu Angry Birds, par exemple !

Autre problème qui apparut lors de notre recherche, le clavier virtuel n’est pas des plus pratiques. Debout, on se retrouve à tapoter à une main en tenant la tablette sur l’avant-bras. Problème : quand on la pose, les angles de vision sont tellement retreints (c’est là un autre défaut majeur de la Folio 100) qu’on n’y voit plus rien.
Autrement dit, on ne sait pas comment tenir cet engin, qui se plaît à retenir toutes les traces de doigts qu’il peut sur sa surface brillante. Autre défaut, mineur cette fois, les quatre boutons de fonction situés sur le côté droit ne s’éclairent que lorsque l’on appuie dessus, ce qui n’est pas pratique dans le noir.

La puissance au rendez-vous

Avec sa puce Nvidia Tegra 250 – qui réunit un processeur et une unité de calcul graphique -, la Folio 100 montre une bonne vivacité, aucun ralentissement sérieux ou gênant n’a été relevé. Pour la vidéo HD, la plupart des formats que nous avons essayés sont passés comme une lettre à la poste, y compris les fichiers 1080p. Bref la puissance est bien au rendez-vous, ce qui est vraiment rageant eu égard aux angles de vision désastreux de cette tablette, en mode paysage ou, pire, en mode portait. C’est doublement rageant, car le contraste de la dalle n’est pas catastrophique, avec une valeur mesurée à 988: 1. La faute sans doute à la qualité des deux haut-parleurs situés en façade, le rendu audio n’est franchement pas terrible.

Permettant de surfer, de relever ses e-mails, de communiquer avec la webcam (1,3 mégapixel), de consulter et de modifier ses documents bureautiques grâce notamment à Documents to Go (qui n’est proposé ici qu’en version d’essai), cette tablette fera l’affaire pour toutes les tâches courantes.  Contrairement à l’iPad, elle sait lire les animations en Flash et possède un excellent navigateur Internet, Opera. Nos mesures d’autonomie ont montré, tant en surf qu’en lecture vidéo continue, des valeurs plus proches des 5 à 6 heures que des 7 heures annoncées. Ce n’est déjà pas si mal.

Si elle incorpore en natif le Wi-Fi n et le Bluetooth (toujours utile pour connecter des périphériques de saisie comme un clavier), notre exemplaire de test n’utilisait pas la 3G. Renseignements pris, cette dernière n’est disponible que pour certaines versions.

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