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Test : Plus fort que l’Eee PC, l’Akoya Mini devient la nouvelle référence des netbooks

Basé sur le même châssis que le MSI Wind, mais avec le Wi-FIn, le Medion est sans doute le meilleur miniportable du marché.

L'avis de 01net.com

Medion Akoya mini E1210

Les plus

  • + Taille de l'écran
  • + Prix
  • + Equipement

Les moins

  • - Incertitudes quant à la durée de vie de la batterie

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 01/08/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Medion Akoya mini E1210

Processeur Intel Atom N270
Mémoire vive 1024 Mo
Capacité de stockage principal 80 Go
Taille d'écran 10.2 "
Puce graphique Intel Graphics Media Accelerator 945
Voir la fiche complète

Medion Akoya mini E1210 : la promesse

A voir les discussions sur les forums et les longues files d’attente, les netbooks – ces petits portables à bas coût – ont fait mouche, et les consommateurs s’emballent. Une fois n’est pas coutume, l’«inventeur» de l’appareil (le constructeur taïwanais Asus, avec son Eee PC) se retrouve distancé par une concurrence qui ne veut pas se contenter de suivre. Basé sur le même châssis que le déjà très bon MSI Wind, l’Akoya Mini E1210 peut-il marquer la différence?

Medion Akoya mini E1210 : la réalité

Il a le goût du Wind, il a l’odeur du Wind et il est basé sur le même châssis: l’Akoya Mini surprend d’abord par sa ressemblance avec la machine de MSI. Et pour cause: ils sont jumeaux, et bien malin qui pourrait les différentier si l’on enlevait les logos des constructeurs. Il est disponible en noir et en blanc, et c’est cette dernière version que nous avons pu tester.
Sa robe est, comme celle de son frère, d’un blanc mat qui ne conserve pas les empreintes de doigts quand on le manipule. De même que son écran, mat lui aussi et donc lisible en toute circonstance. Et dire qu’il faut se tourner vers des machines low costpour retrouver ces caractéristiques pleines de bons sens…

On prend le même et on recommence
Il serait tentant de faire un simple lien vers la fiche du MSI Wind, tellement ces deux machines sont semblables. Comme elles sont basées sur la même plate-forme matérielle – un Intel Atom N270 cadencé à 1,6 GHz – et qu’elles disposent des mêmes atouts – 1 Go de RAM, 80 Go de disque, une Intel GMA 950 en carte graphique, etc. –, l’exercice serait assez facile. On retrouve le même clavier, ô combien plus confortable que celui des Eee PC, qui lui confère un toucher agréable et une frappe précise. Sans atteindre la qualité d’un appareil haut de gamme, l’Akoya Mini peut honnêtement être qualifié de réussite.
La coque de l’appareil jouit d’une bonne finition, avec ses droites et ses courbes simples, un petit look Playskool sur les bords – au moins c’est indémodable. Il est plutôt robuste, et l’on n’a pas peur de le glisser dans un sac et de le transporter toute la journée avec soi, d’autant qu’une petite sacoche est livrée avec la machine.
Cette apparente solidité se paie: ce bébé de 1,2 kg affiche 200 g de plus que les Eee PC 901, un surpoids peu gênant mais qui marque une certaine différence avec les premiers modèles d’Asus, la barre symbolique des 1 kg pouvant avoir son importance. Cela n’enlève cependant rien à son intérêt, d’autant que pour avoir une machine si légère chez Sony il faut compter plus de 2000 euros. Et, si l’équipement et la qualité ne sont pas les mêmes, l’Akoya Mini remplit parfaitement son office.

Performances humbles mais suffisantes pour son utilisation
L’Atom ne consomme ni ne dégage beaucoup de chaleur. Ce n’est pas un mal, car ce chameau n’est pas un foudre de guerre. Cependant, l’utilisation de Windows XP en lieu et place de ce gros balourd de Vista fait que l’Akoya n’est pas lent et reste largement assez puissant pour Internet, pour la bureautique et pour le multimédia de base.
Oubliez les vidéos HD, l’encodage à qui mieux mieux et les jeux en 3D gourmands: ni le processeur central ni le processeur graphique – un souffreteux Intel GMA 950 – ne feront des merveilles. Trackmania Nation tournera gentiment, mais c’est bien tout. Pour les amateurs de benchmark, sachez que 3DMark 2006 plante avant le premier test. On vous l’a dit: c’est une petite machine de travail, pas une console de jeux!

La batterie à six cellules: l’Arlésienne
Disponible à partir du 21 août dans l’Hexagone, l’Akoya Mini se voit affublé d’une batterie à trois cellules. Laquelle tient 2 h 30 min en mode de travail non optimisé et 1 h 15 min en lecture de DVD avec un lecteur externe en USB. Pas mal pour une petite batterie. En revanche, rien n’a percé quant à la disponibilité des modèles à six cellules – voire celle desdites batteries – lesquels offriront sans doute une autonomie proche du double, rendant l’Akoya encore plus attrayant pour les amateurs de trains Paris-Kaboul sans prise électrique.

Le Bluetooth troqué contre un meilleur Wi-Fi
La seule et unique différence entre la machine de MSI et celle de Medion tient à l’éviction du Bluetooth au profit de la norme Wi-Fi 802.11n. Si les accros des petits objets communicants regretteront ce choix, il est fort probable que la décision de Medion bénéficiera au plus grand nombre, la norme «n» du Wi-Fi offrant en effet à la fois une meilleure portée et un meilleur débit dans la réception du signal. On surfe donc de plus loin et plus vite; quand on sait que le Wi-Fi peut-être utilisé toute la journée et que le Bluetooth n’est soumis qu’à une utilisation occasionnelle, on ne peut que saluer le choix pertinent de la marque allemande.

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