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Test PlayBook OS 2.0 : moins chère, plus autonome et fonctionnelle

La mise à jour du système de la tablette BlackBerry Playbook lui profite. Elle gagne en autonomie et en nouveautés fonctionnelles incluant un client de messagerie.

L'avis de 01net.com

RIM BlackBerry Playbook Wi-Fi

Les plus

  • + Ecran lumineux
  • + Design
  • + Navigation intuitive au geste
  • + Puissance et vélocité
  • + Nombreux formats multimédias supportés

Les moins

  • - Prix élevé
  • - Mémoire non extensible
  • - App World peu étoffé

Affichage

3 / 5

Photo & vidéo

3 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/03/2012

Voir le verdict

Fiche technique

RIM BlackBerry Playbook Wi-Fi

Système Blackberry Tablet OS 2.0
Processeur Texas Instruments OMAP4430
Taille (diagonale) 7 "
Voir la fiche complète

RIM BlackBerry Playbook Wi-Fi : la promesse

Commercialisée outre-Atlantique, la RIM BlackBerry PlayBook est disponible en France depuis l’été dernier. Nous avions testé à l’époque ce modèle tactile de 7 pouces dans sa version Wi-Fi. La tablette vient d’être mise à jour et fonctionne désormais avec le système Tablet OS 2.0. Que lui apporte cette nouveauté ? Nous avons effectué un nouveau test de la PlayBook et nous vous livrons nos conclusions.

RIM BlackBerry Playbook Wi-Fi : la réalité

Mise à jour du 14 mars 2012

Suite à la mise à jour du système d’exploitation de la BlackBerry PlayBook (on est passé de Tablet OS à Tablet OS 2.0), un nouveau test s’imposait. Principale nouveauté : il n’est désormais plus nécessaire de disposer d’un smartphone BlackBerry et de passer par la fonction Bridge pour accéder à sa messagerie. Le nouvel OS met désormais à disposition de chacun un véritable client mail d’une grande richesse fonctionnelle. Au sein d’une interface unifiée, l’utilisateur peut accéder à plusieurs comptes (Pop, Imap, Exchange) ainsi qu’à ses messages Facebook, Twitter et LinkedIn. La fonction calendrier fonctionne sur le même principe (Anniversaires et Evénements Facebook inclus), tous comme les contacts qui fusionnent les informations en provenance des différentes sources.

Un enrichissement de l’App World

Nouveauté également très attendue : le magasin d’applications App World, qui s’enrichit lentement mais sûrement – il est ainsi passé depuis son lancement de 3 000 à 10 000 applications disponibles dans le monde –, va progressivement accueillir des applications développées à l’origine pour Android. Pour cela, un outil de conversion automatique (sans recompilation du code nécessaire) a récemment été mis à la disposition des développeurs. Pour l’heure, nous avons pu constater sur la PlayBook que les applications Android Marmiton et Pool Break Lite étaient parfaitement prises en charge. Espérons que cet outil fera affluer rapidement les programmes dans ce magasin encore bien vide et peu francisé : Allociné et PagesJaunes ne seraient pas de trop !

Une autonomie renforcée

Quelques améliorations d’ordre professionnel viennent également enrichir la PlayBook. Bridge, notamment, inclut désormais une fonction de télécommande pour piloter la tablette depuis un smartphone BlackBerry. Il devient également possible de verrouiller facilement et rapidement l’accès à ses données sensibles. Mais au-delà des nouvelles fonctionnalités intégrées à Tablet OS 2.0, les performances de la PlayBook ont été revues à la hausse en termes d’autonomie. La tablette livre maintenant un temps de 8 h 40 min en surf (via Wi-Fi), soit 2 heures supplémentaires, ou de 8 h 05 min en lecture vidéo, soit 1 heure de plus. La navigation dans les menus semble accuser une très légère perte de fluidité (elle reste toutefois très bonne), tandis que la navigation Web, incluant le support du flash, s’avère toujours aussi agréable, avec un meilleur support du HTML5 (avec un test HTML 5 Bitmap qui passe de 25 à 39 images par seconde).

Pour regarder la vidéo de la nouvelle PlayBook filmée au Mobile World Congress de Barcelone, cliquez ici.

Article paru le 6 juin 2011

Avec son petit format de 7 pouces et sa housse de protection en néoprène livrée en standard, la PlayBook fait partie des modèles les plus facilement transportables (dans les transports en commun, pour les vacances). Avec 1 cm d’épaisseur, elle compte aussi parmi les plus fines, mais pas forcément parmi les plus légères, avec un poids de 427 grammes (la Samsung Galaxy Tab pèse 385 grammes). Rien de rédhibitoire cependant, d’autant plus que son design est particulièrement soigné avec une façade tout en verre et un dos noir soft touch.

Finitions impeccables, connectique complète (prises jack 3,5 mm, micro-USB et micro-HDMI), mais discrète, absence de boutons et même de touches tactiles en façade : la PlayBook est élégante et achève de convaincre à la mise en route. Extrêmement lumineux (625 cd/m2), offrant un bon contraste (1 008:1) et une excellente définition (1 024 x 600), l’écran est l’un des plus satisfaisants du marché et présente de surcroît un angle de vision parmi les plus larges. Très appréciable en usage extérieur ou quand on regarde des photos ou des vidéos.

Pas de boutons, mais une navigation intuitive au geste

Tactile et multipoint – pour zoomer/dézoomer d’un pincement de doigt -, la dalle se montre parfaitement réactive. Une qualité d’autant plus importante que la navigation dans les menus se passe de tout bouton. On retrouve la gestuelle initiée par Palm dans ses smartphones Pre : un glissement du doigt vers le bord supérieur de l’écran pour réduire les applications, un second mouvement du même type pour les fermer, un glissement vers le bas pour accéder aux menus contextuels.

On se surprend à réitérer les mêmes gestes sur d’autres appareils, preuve qu’ils deviennent très vite naturels et qu’ils facilitent véritablement la navigation. Enfin grâce à la réactivité de l’écran capacitif doublée d’une bonne précision, l’utilisation du clavier virtuel se montre aussi confortable en mode portrait qu’en mode paysage et ce, en dépit de la petite taille de la dalle (18 cm de diagonale).

Fonctions riches, plate-forme de téléchargements peu étoffée

Bénéficiant d’un équipement multimédia haut de gamme et performant – capteur de 5 Mpix permettant les captures vidéos en HD 720p, lecteur vidéo multiformat (WMV, DivX, Xvid…) jusqu’en HD 1080p –, la PlayBook offre également de nombreuses fonctions et services en ligne : appels vidéo en Wi-Fi grâce à la caméra de 3 Mpix en façade filmant en HD 720p, plate-forme de téléchargement de musique, accès à Bing Maps, dictaphone, lecteur de livres électroniques, webradios (valable aux Etats-Unis uniquement), portail vidéo avec contenus francophones (Office national du film canadien), etc.

Puissante avec son processeur double cœur TI Omap à 1 GHz et performante grâce à son système d’exploitation de dernière génération (BlackBerry Tablet OS qui s’appuie sur la technologie QNX), la PlayBook permet de profiter de toutes ces fonctions, y compris en mode multitâche. Seul regret, App World, la plate-forme de téléchargement d’applications du constructeur est encore peu étoffée (surtout face à l’App Store d’Apple). Annoncée récemment, l’ouverture de l’App World aux applications Android pourrait toutefois changer la donne.

Une tablette professionnelle aussi

La PlayBook n’est pas seulement douée pour le divertissement et la navigation. Côté bureautique, elle embarque les applications nécessaires à l’édition de fichiers Word et Excel ainsi qu’à la lecture de documents Powerpoint. En revanche, elle est dépourvue de client mail. Pour une meilleure sécurité, RIM ne donne, en effet, à l’utilisateur que la possibilité d’afficher sur l’écran les e-mails de son smartphone BlackBerry, en Bluetooth (idem pour l’accès au calendrier ou à BlackBerry Messenger).

Le système est parfaitement fonctionnel, mais ne vaut que si l’on possède un smartphone de la marque et que l’on ne s’en sépare jamais ! Bien sûr, l’accès aux principaux webmails reste accessible sans smartphone BlackBerry, voire facilité par RIM, qui a placé en raccourcis dans le menu principal Gmail, Hotmail, Yahoo Mail et AOL Mail. Toutefois, devant le tollé soulevé par cette limitation, le constructeur canadien a annoncé qu’il enrichirait très prochainement la PlayBook d’un vrai client mail.

Une autonomie un peu limitée

Alors que des tablettes grand format comme l’Apple iPad 2 ou la Motorola Xoom affichent d’excellentes autonomies (autour de 10 heures), la PlayBook ne dépasse pas 6 heures et 50 min en lecture vidéo ou 6 heures et 45 min en navigation Web sur réseau Wi-Fi, et ce malgré son petit écran. Des valeurs honorable, mais qui coûte à la tablette ses cinq étoiles.

Regrettables également, le bouton pour allumer, éteindre ou mettre en veille la PlayBook, peu pratique d’emploi (très dur et peu réactif) et la capacité de stockage (16 Go au minimum) non extensible. La rapidité et les performances de la tablette, plus particulièrement la fluidité des vidéos, y compris en HD 1080p et en affichage déporté sur un téléviseur via un câble HDMI, s’ils ne font pas oublier ces défauts, les compensent agréablement !

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