Passer au contenu

Test Photo : une carte SD Wi-Fi pour « shooter » sans limite

Eye-Fi annonce la carte mémoire du futur. Mais pour quel usage cet accessoire est-il taillé ?

L'avis de 01net.com

Eye-Fi Pro X2

Les plus

  • + Le concept
  • + Le Wi-Fi n
  • + La « mémoire infinie »

Les moins

  • - Le prix élevé pour la carte 8 Go
  • - La question de l'autonomie
  • - La compatibilité des appareils photo et caméscopes

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/07/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Eye-Fi Pro X2

Type mémoire SDHC
Capacité 4 Go
Voir la fiche complète

Eye-Fi Pro X2 : la promesse

La société Eye-Fi débarque en France avec un produit assez original : une carte SDHC incluant un module Wi-Fi compatible 802.11n et 8 Go de mémoire. De classe 6, cette carte prétend à un bon débit de transfert. Faut-il se laisser tenter par ce modèle particulièrement cher ?

Eye-Fi Pro X2 : la réalité

Première prouesse, Eye-Fi parvient à insérer un module Wi-Fi (802.11 n) et de la mémoire (8 Go) dans une petite (2,4 x 3,2 x 0,2 cm environ) carte SDHC de nouvelle génération. Son installation est très simple, il suffit de suivre le pas-à-pas du constructeur. Pour la première utilisation, il faut l’insérer soit dans le lecteur de cartes SD de l’ordinateur, soit dans celui livré par Eye-Fi. A ce stade, on apprécie la simplicité du logiciel maison, Eye-Fi Center, qui permet de configurer la carte dans ses moindres options. Une bonne idée qui évite d’utiliser l’interface laborieuse d’un appareil photo.

La carte est compatible avec les cryptages WEP, WPA et WPA2, on renseigne très facilement sa ou ses clés sécurité. En effet, la Pro X2 peut mémoriser plusieurs configurations Wi-Fi. Il est possible de passer de son réseau domestique à celui de l’entreprise (ou autre) très simplement.
Côté appareil photo, c’est tout aussi simple. Une fois la carte insérée dans l’appareil, il n’y a rien à faire. Signalons qu’il est possible d’activer ou de désactiver la connexion Wi-Fi, sollicitant la batterie de l’appareil photo. Nous recommandons de désactiver le Wi-Fi lorsqu’il n’est pas utilisé, il se montre très gourmand. Avec le NEX-5 de Sony, un transfert de 600 Mo de photos aura suffi à faire chuter de 10 % la durée de vie de la batterie.

Une compatibilité assez vaste ?

Comme nous l’annonçait le constructeur, la liste des appareils photo numériques compatibles avec ses cartes devrait croître rapidement. S’il nous est impossible de valider toutes les marques, nous affirmons en revanche que la carte mémoire fonctionne très bien avec un appareil datant un peu comme le Nikon D5000, mais aussi de plus récents tels les Sony NEX-3, Sony NEX-5 (à découvrir ici en vidéo) et le Casio Exilim Z330. Seize marques d’appareils photo sont d’ores et déjà listées sur le site du constructeur. Une liste qu’il ne faudra pas manquer de consulter avant d’acheter la carte.

Eye-Fi Pro X2 pour prendre des photos sans limite

L’atout majeur de ce type de carte est de mitrailler sans se soucier de la mémoire restante. On cadre, on déclenche, la carte se charge du reste. Il est toutefois possible d’opter entre le transfert manuel ou automatique lorsque la carte mémoire est presque pleine. Un seuil de capacité que l’on définit avec le logiciel Eye-Fi Center.
Le transfert nécessite, bien sûr, que l’ordinateur (celui sur lequel on a installé Eye-Fi Center) soit allumé et à portée de signal Wi-Fi. Après chaque cliché, ou presque, la carte se charge de transférer les fichiers. Lorsque l’appareil est dans un rayon d’une dizaine de mètres sans gros obstacle (mur porteur, si l’ordinateur est à un autre étage, etc.), nous avons mesuré une vitesse de transfert d’une dizaine de secondes pour un cliché de 4 Mo.

De bons débits pour cette carte SD

De classe 6, cette carte SDHC supporte la cadence de « shoot » assez folle du NEX-5 (7 images par seconde en Jpeg 14 Mpix) sans jamais – ou presque – s’essouffler. De belles performances que l’on constate également lorsque le format Jpeg est accompagné par le ARW, l’équivalent du négatif pour la photo numérique généralement appelé RAW.
En mode photo simple, il est possible d’enchaîner les prises de vue sans constater de réelles limites. Le mode rafale (avec priorité vitesse) n’a pas à rougir avec une cadence de 5 images par seconde pour ce duo Jpeg de 4 Mo et ARW de 14 Mo. Joli score, même si l’électronique de qualité de ce Sony contribue à la performance.

Le partage en ligne de vos photos

Après avoir récupéré et classé par date toutes vos photos, le logiciel Eye-Fi Center propose de les partager sur les services en ligne les plus en vogue : Facebook, Picasa, Flickr, Mobileme, Kodak Gallery, Canon Image Gateway, Snapfish, Everynote ou encore Gallery.
Autre possibilité et non des moindres, l’envoi de ses photos vers un serveur FTP. Un service que nous avons testé et approuvé avec un compte FTP Free des plus basiques.

Ça chauffe dans le slot SD

Lors de nos tests, avec le Sony NEX-5, nous avons pu remarquer que la carte mémoire chauffait beaucoup lorsqu’on filmait en Full HD. Certes, le codage AVCHD et le débit de 17 Mbit/s sollicitent beaucoup l’appareil photo, qui chauffe lui aussi sérieusement, il nous a été impossible de filmer plus de trente minutes, en plein cagnard avec une température ambiante de 30 degrés environ. Il est donc primordial de désactiver le Wi-Fi lorsqu’on filme.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.