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Test : Philips 50PUH6400, ce grand TV Ultra HD à 799 euros est-il une super affaire ?

Avec cette télé 50 pouces fonctionnant sous Android TV, Philips permet à tout un chacun de goûter aux plaisirs de l’Ultra haute définition et des services connectés sans se ruiner. La promesse est-elle tenable ?

L'avis de 01net.com

Philips 50PUH6400

Les plus

  • + Le prix très attractif
  • + La bonne compatibilité multimédia
  • + Les services connectés Android TV
  • + La définition Ultra HD

Les moins

  • - La qualité d'image

Qualité d'image

3.5 / 5

Traitement vidéo

3.5 / 5

Equipement

3.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/02/2016

Voir le verdict

Fiche technique

Philips 50PUH6400

Technologie LCD LED
Diagonale de l'écran (cm) 127 cm
Label HD 4K Ultra HD
Définition de l'écran 3840 x 2160
Aspect de la dalle Brillant
Voir la fiche complète

Philips 50PUH6400 : la promesse

Sur le papier, ce Phililps 50PUH6400 s’annonce prometteur. Même s’il fait l’impasse sur un design travaillé, il promet toutefois une image en ultra haute définition sur une grande dalle de 50 pouces. Par ailleurs, fonctionnant sous Android TV, il devrait offrir un accès à de nombreux services connectés, ce qui n’est franchement pas pour nous déplaire. Dans l’ensemble, Philips proposerait donc un produit plutôt complet qui ne devrait pas être un mauvais parti. Vérifions

Philips 50PUH6400 : la réalité

En proposant un 50 pouces Ultra HD à moins de 800 euros, il est évident que c’est avant tout un tarif très attractif que Philips soigne avec ce 50PUH6400. Et pourtant la première approche reste intéressante. Ce modèle offre une connectique plutôt complète (4 HDMI, Composante, 3 USB, sortie audio optique, etc.), et même si le carénage plastique fait un peu cheap, l’appareil diffuse un charme discret et léger.

Si on trouve parmi la connectique une prise Ethernet, on apprécie également la présence du Wi-Fi, permettant de profiter des fonctions d’Android TV.  Ce système d’exploitation Google dédié à la TV se révèle ici intéressant et réactif. Saluons d’ailleurs la possibilité de brancher un clavier et une souris pour naviguer plus confortablement au sein des menus et des services.

Si la boutique d’application Android TV s’étoffe petit à petit, on trouve d’ores et déjà (préinstallées dans le TV) la présence de quelques applications intéressantes pour la musique, quelques jeux et la vidéo, dont Netflix, qui possède d’ailleurs sa touche d’accès direct sur la télécommande.

La fonction de recherche vocale de Google est aussi de mise, mais, faute de micro sur la télécommande, elle n’est accessible que via un smartphone sur lequel on a installé l’application Philips Remote. Dommage. D’autant que, comme tous les OS ou presque, il y a parfois des plantages : une touche de volume qui ne répond plus, un menu qui se fige, etc. Il va donc falloir s’y habituer et apprendre à redémarrer le téléviseur, comme avec le smartphone ou l’ordinateur.

En revanche, Android TV présente un autre intérêt tout particulier pour le multimédia. Grâce à ses nombreux ports USB et de bonnes applications de lecture vidéo dans le PlayStore, ce téléviseur peut lire une grande variété de fichiers multimédias, y compris en haute définition.

Une image convenable malgré des contrastes à la peine

L’image est agréable avec une compensation de mouvements correcte pour un téléviseur dans cette gamme de prix. La palette de couleurs est généreuse ce qui lui offre une bonne capacité à se sortir honorablement de toutes les situations. L’électronique fait également le boulot lorsqu’il est de lire des vidéos en streaming vidéo depuis YouTube ou à la lecture de fichiers multimédias compressés.
Malgré ces qualités et une bonne luminosité générale (mesurée à 352 cd/m²), l’image se montre rapidement en souffrance au niveau des contrastes. Et ces lacunes sont encore plus flagrantes depuis l’apparition des téléviseurs OLED. Sans compter qu’il n’est pas du tout facile de calibrer correctement l’image et de s’y retrouver parmi les différents styles d’image. Sans parler des paramètres avancés, si riches que la plupart des néophytes devraient s’y perdre… voire même refuser de s’y aventurer. Ceux qui prendront leur mal en patience amélioreront sensiblement l’image puisqu’il est possible de régler à peu près tout sur ce téléviseur. Dommage que cela ne soit pas plus intuitif.

Une Ultra HD « invisible »

En revanche, l’intérêt de l’UHD n’est que très limité. Même si on gagne légèrement en détails sur tous les contenus spécialement calibrés pour cette technologie, comme les documentaires, les vues aériennes, les plans fixes sur des paysages ou des animaux, et le sport, sur les films, en revanche, l’intérêt est plus discutable. Sur cette dalle 50 pouces, à l’oeil la restitution n’est pas vraiment meilleure qu’en Full HD.
Enfin, sur le plan sonore, c’est basique avec malgré tout une restitution correcte de la musique et des voix, même si tout cela manque clairement de basses.

 

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