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Test : PC portable hybride Asus Transformer Book T100 Chi

En plus d’être très mignon, vraiment bien fini et abordable, le Transformer Book T100 Chi a passé nos tests d’endurance avec brio. En revanche, il faut cantonner ce netbook 2.0 aux tâches les plus basiques.

L'avis de 01net.com

Asus Transformer Book T100 Chi (T100CHI-FG001B)

Performances

0 / 5

Mobilité

4 / 5

Affichage

2.5 / 5

Autonomie

1.5 / 5

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 06/05/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Asus Transformer Book T100 Chi (T100CHI-FG001B)

Processeur Intel Atom Z3775
Mémoire vive 2 Go
Capacité de stockage principal 32 Go
Taille d'écran 10.1 "
Puce graphique Intel HD Graphics
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Asus Transformer Book T100 Chi (T100CHI-FG001B) : la promesse

Petit frère du T300 Chi, le Transformer Book T100 Chi est un PC hybride petit format qui carbure à Windows 8.1. Modèle réduit du T300 Chi, le T100 n’embarque cependant pas la même configuration matérielle, ni le même écran QHD (2560 par 1440 pixels) tactile. Ici, c’est le Full HD (1920 par 1200 pixels) qui est à l’honneur et le petit gabarit de l’engin favorise grandement les balades aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. Netbook 2.0 à écran détachable, le Transformer Book T100 Chi testé ici (T100CHI-FG001B) est vendu 400 euros.

 

Asus Transformer Book T100 Chi (T100CHI-FG001B) : la réalité

Comme les autre références Chi annoncées au CES 2015, le T100 Chi est un PC portable 10,1 pouces hybride, c’est-à-dire mi-PC mi-tablette. Cette dernière est d’ailleurs maintenue à la partie clavier par deux aimants puissants et se détache simplement en la tirant vers soi. Et c’est l’ardoise en aluminium brossé qui constitue le « cerveau » de ce duo puisqu’elle renferme toute la machinerie. Lorsque les deux parties sont assemblées, l’épaisseur de l’engin est de seulement 1,6 cm pour un peu plus d’un kilo, dont 568 g pour l’ardoise seule. Nomade, on vous a dit !

(Crédit photo : Laurie Gouars)

Constitué d’aluminium et de plastique, la partie clavier ne renferme aucune puce si ce n’est un module Bluetooth pour communiquer avec l’ardoise. Ledit module est alimenté par une petite batterie, à recharger en microUSB depuis la tablette avec le câble fourni ou par l’intermédiaire d’un chargeur de smartphone.

(Crédit photo : Laurie Gouars)

Tout comme sur le T300 Chi, le clavier passe en veille automatiquement après quelques minutes d’inactivité pour préserver la batterie. Malheureusement, lui aussi souffre des mêmes problèmes de latence constatés sur le T300. Ainsi, il faut patienter une poignée de secondes avant que la frappe sur les bonnes touches ou les séances de glisse sur le touchpad soient correctement reproduites à l’écran. Et, c’est un peu agaçant à la longue. Espérons qu’une mise à jour du BIOS vienne rapidement corriger le tir.

Le PC portable du nomade esthéte mais peu argenté

Dans un premier temps, partons du principe que cet appareil est un petit PC portable à 400 euros. Pour ce prix, le T100 Chi offre une bonne prestation puisque c’est avant tout et, surtout, une machine qui s’acquitte des tâches informatiques basiques et usuelles. Que ce soit à la maison ou en voyage, l’appareil gère sans problème les applis bureautique, le surf sur Internet, et le visionnage de quelques photos et vidéos. A condition de ne pas tout lancer en même temps, sinon les composants risquent de souffrir. En somme, une version 2.0 des netbooks, ces petits PC portables que tout le monde s’arrachaient il y a quelques années.

Asus mise judicieusement sur l’Intel Atom Z3775 de la famille des Bay Trail, avec 2 Go de mémoire DDR3 et l’affichage est géré par le contrôleur graphique du processeur Intel. Les jeux 3D sont à proscrire, puisque le T100 Chi est incapable de les afficher dans la définition native de l’écran. D’ailleurs, la dalle IPS Haute Définition (1920 par 1200 pixels) est très lumineuse (382 cd/m2), bien contrastée (888:1) et rend justice à la plupart des vidéos YouTube et autres MKV Full HD que nous avons pu visionner sur l’écran 10,1 pouces.

Mais attention, penser qu’il est possible de stocker énormément de films ou de photos serait une grave erreur. Considérant le petit prix et l’impératif de réactivité de l’engin, Asus n’implante que 32 Go de SDD eMMC pour Windows 8.1 et les applis. C’est vraiment très peu. Pour espérer pouvoir conserver quelques données, investir dans une carte microSD se révèle obligatoire. De plus, toujours dans la perspective de s’en servir comme d’un petit PC portable, 4 Go de mémoire auraient été plus que bienvenus. Enfin, tout comme son grand frère, le T100 Chi sacrifie la connectique plein format sur l’autel de la finesse. Ainsi, pas de prise USB standard ou encore moins de mini sortie vidéo. Tout est en micro ici : micro USB 2.0/3.0 et microHDMI. Dans les deux cas, aucun des adaptateurs n’est livré.

Une autonomie plutôt satisfaisante

En lecture vidéo continue, le Transformer Book T100 Chi a tenu presque 8h30 loin de la prise. Et en utilisation polyvalente, patchwork composé notamment de navigation web, de vidéo en streaming et de rendu en temps réel, la batterie reste vivace pendant un peu plus de 5 heures. Pour un PC portable à petit prix, c’est très correct. Bien entendu, il est plus endurant que certains concurrents 13,3 pouces vendus entre le double et le triple car sa configuration n’est pas à base d’Intel Core M ou de Core i3, i5 ou i7 et n’a pas autant de ressources matérielles à disposition.

Quels concurrents sérieux ?

Les derniers convertibles à petit prix que nous ayons eus entre les mains ne sont pas légion. Difficile donc de comparer le T100 Chi à un panaché d’appareil. Le plus récent est le Satellite Radius 11 de Toshiba. Vendu le même prix, équipé d’un Celeron, d’un disque dur classique et d’un écran un peu plus grand (11,6 pouces). Son autonomie n’était clairement pas top : pas plus de 4 h 14 minutes au meilleur de sa forme.

Avant lui, c’était l’Aspire Switch 10 d’Acer qui aujourd’hui existe en plusieurs configurations dont la définition de dalle varie entre HD et Full HD. La version que nous avions eue il y a un an maintenant était équipée d’un écran HD mais la configuration matérielle ne diffère pas énormément de celle du petit Chi. En lecture vidéo, nous avions relevé presque 6 heures et avions déjà mentionné que le Transformer Book T100 de l’époque faisait mieux, avec 8 heures d’endurance au compteur. Le T100 Chi confirme la tendance : les Transformer Book sont de vrais petits chameaux, capables de tenir de longues heures sur batterie.

PC de cœur, ardoise de circonstance

Changeons de perspective et envisageons ce Transformer Book T100 Chi comme une tablette Windows 8.1 munie d’un clavier faisant office de support. Question de goût, nous n’aimons pas particulièrement le système de Microsoft sur les ardoises. Notamment parce que l’ergonomie de l’OS n’est pas idéale pour un usage sans clavier ni souris. Rendons-nous à l’évidence, seul le menu à Tuile est optimisé pour le tout tactile. En revanche, les applications pleinement compatibles avec le dit-menu sont, elles, encore beaucoup trop rares. Un très grand nombre ne se lance qu’à partir du Bureau ou en opérant un basculement vers celui-ci. Quoi qu’il en soit, le système répond bien sous les diverses impulsions palmaires, le navigateur est fluide, l’écran est lisible peu importe l’inclinaison mais a bien du mal à lutter contre les rayons du soleil si l’ardoise est utilisée à l’extérieur.

(Crédit photo : Laurie Gouars)

En utilisation purement tablette, le format 10,1 pouces est agréable pour la consultation car il offre une bonne surface de lecture. Mais quand il s’agit de la tenir à bout de bras pour visionner des photos ou des vidéos voire prendre des photos par l’intermédiaire du médiocre capteur 5 Mpixels situé à l’arrière, c’est tout de suite bien plus compliqué. De même, saisir un email sur le clavier tactile de Windows 8.1 n’est pas aussi intuitif qu’avec les modèles Android ou iOS mais là, aussi, c’est une question de goût et d’habitude.

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