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Test : Pas de batteries ni de fichiers RAW pour le nouveau bridge de Canon

Polyvalent et générant de bons clichés, le PowerShot SX10 aurait été parfait s’il avait pris en charge les fichiers RAW.

L'avis de 01net.com

Canon PowerShot SX10 IS

Les plus

  • + Plage focale intéressante de 28-560 mm
  • + Stabilisation optique
  • + Sensibilité élevée
  • + Marche avec des piles AA (LR06)

Les moins

  • - Pas de gestion du format RAW
  • - Batteries rechargeables non livrées
  • - Prix

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/12/2008

Voir le verdict

Fiche technique

Canon PowerShot SX10 IS

Définition du capteur 10 Mpx
Zoom optique 20 x
Ecran (diagonale) 6.35 cm
Voir la fiche complète

Canon PowerShot SX10 IS : la promesse

Faisant fi de la vidéo HD, contrairement à son grand frère, le SX1, le Canon PowerShot SX10 est un bridge polyvalent avec une bonne plage focale. Avec son petit look de reflex et avec son gros zoom, est-il le bon compromis entre encombrement et résultat ?

Canon PowerShot SX10 IS : la réalité

Grand-angle et zoom x20 : champion de la polyvalence
Canon a bien du mal à convertir ses appareils grand public au grand-angle, mais fort heureusement, le SX10 en bénéficie. Avec une focale allant de 28 à 560 mm (en équivalent 24×36), ce PowerShot est réellement tout terrain. D’autant que Canon a soigné la motorisation, silencieuse et relativement rapide. Les utilisateurs de télézoom de reflex seront bien les seuls à trouver à redire sur la vitesse. Pour ce qui est de la qualité optique proprement dite, c’est très convenable. La distorsion est maîtrisée à 28 mm, on ne regrette que les aberrations chromatiques (franges, etc.) lorsque le zoom est poussé. Mais c’est acceptable et tout à fait normal pour un appareil de ce gabarit.

Basse lumière ? Merci Digic IV
Un bridge est un appareil doté d’un capteur de compact avec une optique plus performante (et encombrante). Qui dit capteur de compact, dit dimensions réduites et, donc, moindres performances en basse lumière qu’un reflex. Ici, les ingénieurs de Canon ont fait un très bon travail: ce SX10  étant équipé du processeur maison Digic IV, il offre de bons résultats jusqu’en 800 ISO, ce qui est plutôt pas mal. A 1600 ISO il ne faut plus trop compter faire de gros tirages, mais en dessous c’est propre et exploitable.

Propres et nets, des clichés de qualité
Au regard du prix –de 370 à 420 euros, à l’heure où ces lignes sont écrites–, la qualité finale des images est vraiment bonne. Sans être, bien sûr, au niveau d’un reflex avec optique dédiée, le PowerShot SX 10 délivre de beaux clichés, propres, bien définis jusqu’à 800 ISO, avec son capteur CCD de 10 Mpix. Les tons sont un peu sur saturés, comme dans la majorité des appareils grand public, mais rien de bien grave: les Jpeg sont de bonne qualité. On regrettera qu’il ne produise pas de clichés au format RAW.

Un peu pro, mais pas trop
Canon n’aime pas que ses appareils se fassent trop d’ombre et a tendance à brider ses machines. Ici, il est très clair que Canon préserve son G10 en interdisant à son PowerShot SX10 d’utiliser le format RAW. Avec une telle focale, une griffe pour flash professionnel, les amateurs auraient sans doute apprécié de pouvoir corriger de façon précise et non destructrice leurs clichés (notamment les franges).

Piles ou batteries, ce qui compte c’est que ce soit compris
Certains ne jurent que par les piles rechargeables, une certaine majorité penche plutôt pour les batteries. Les uns arguent qu’en cas de pépin on peut toujours utiliser des piles normales, les autres préfèrent la durabilité des batteries lithium-ion. Dans les deux cas, on apprécie que l’accessoire soit livré avec l’appareil. Or, quelle n’est pas la surprise de l’utilisateur qui se voit offrir quatre piles non rechargeables, et le droit d’aller s’acheter un chargeur.

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