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Test : Partagez (presque) facilement un disque en réseau

Si l’installation matérielle du TS-I300 est simplissime, les choses se compliquent un peu lors de la mise en réseau.

L'avis de 01net.com

Trendnet TS-I300

Les plus

  • + Le prix
  • + La variété de la connectique
  • + Les fonctions embarquées

Les moins

  • - Ethernet Megabit seulement

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/12/2006

Voir le verdict

Fiche technique

Trendnet TS-I300

Nombre de disques max gérés 1
Voir la fiche complète

Trendnet TS-I300 : la promesse

Le TS-I300 est unboîtier qui permet de mettre en réseau un disque dur IDE, quel qu’il soit. Lemodèle pris en main est la version Ethernet seulement ; il existe un modèleajoutant la fonction Wi-Fi. L’objectif du TS-I300 est donc de partager desdonnées via un réseau local (LAN), voire via Internet. Face à la viveconcurrence qui existe dans ce domaine, on est donc en droit d’attendre uneinterface claire, facile à appréhender, et une configuration des plus aisées.Voyons si nos attentes ont été satisfaites.

Trendnet TS-I300 : la réalité

Entendons-nous
bien, il ne s’agissait pas ici de prendre en main un disque dur, mais bien un
boîtier. Toutefois, pour se faire une idée plus précise des capacités de ce boîtier,
nous avons utilisé deux disques IDE, un disque Hitachi et un disque Seagate. Revenons
au boîtier. Design agréable, sans plus.

Ascétisme de rigueur au niveau des boutons, réduits au nombre de deux : un
interrupteur et un bouton pour monter ou démonter le disque, c’est-à-dire en
langage plus clair, le rendre accessible ou non. On note ensuite les deux
prises USB 2.0, pour connecter des clés USB ou d’autres disques durs externes,
et, bien entendu, la prise Ethernet (RJ-45). Si on peut brancher le disque
directement à une machine, il est évidemment plus intéressant de le brancher à
un hub ou un routeur (une box, modem/routeur fourni par les FAI, quelconque
fait très bien l’affaire). Ainsi, le boîtier et son disque sont accessibles par
tous les ordinateurs du réseau local. Il est même possible en jonglant avec la
fonction routeur de faire en sorte que le TS-I300 puisse être joint depuis
Internet. Parfait si vous souhaitez récupérer un document placé sur le disque
resté chez vous depuis votre lieu de travail.

Mais ne brûlons pas les étapes.
Que donne l’installation ? Pour peu que vous sachiez vous servir d’un tournevis
cruciforme, vous devriez sans encombre être capable d’ouvrir le boîtier (deux
vis), de brancher le disque, de placer le disque IDE dans sa nacelle (quatre
vis pour l’immobiliser), et de refermer le boîtier (à nouveau deux vis). Voilà
pour la partie « manuelle ». Difficile de faire plus simple. C’est
ensuite que les choses se corsent.

Deux outils sont à
disposition pour accéder et configurer le TS-I300. Le premier est le
EasySearch. Il s’agit d’un petit logiciel qui permet de rechercher le disque sur
le réseau et de configurer quelques fonctions, comme le serveur DHCP (qui attribue
les adresses IP dynamiquement) ou l’accès à une partition pour un utilisateur
donné. Le second outil est bien plus intéressant, il s’agit de l’interface
d’administration accessible depuis n’importe quel navigateur. On tape donc l’adresse
IP du TS-i300 (192.168.0.3, par exemple). Premier déboire, le formatage du
disque. Avec les deux disques, le formatage a été très long. Pis, avec l’un des
disques, le plus gros (120 Go), qui contenait déjà des données (il était partitionné pour Linux), il a été
nécessaire de le formater sous Windows XP avant de pouvoir le reformater
correctement avec le TS-I300.

Une fois le disque prêt à la configuration, on se connecte donc à l’interface,
agréable à l’œil et d’une clarté exemplaire. On comprend rapidement le rôle de
chaque option et on arrive facilement à configurer le serveur FTP intégré au
TS-1300. Le FTP est un protocole de transmission de fichiers en ligne extrêmement
performant. On peut créer des sous-dossiers réservés à chacun des dix
utilisateurs qu’il est possible de gérer.

Le deuxième déboire
survient quand on veut se lancer dans le partage du disque (pour pouvoir y accéder depuis un ordinateur comme s’il s’agissait d’un disque
local). Ici, le problème ne vient pas de l’interface, toujours aussi bien pensée,
qui permet de créer des « règles » d’accès par compte. Cette fois-ci,
on peut en créer (et gérer) jusqu’à 50. On peut ainsi interdire l’accès à un
répertoire à une personne, ne lui donner qu’un accès en lecture ou au
contraire, lui donner les droits en lecture et écriture.

L’interface n’est donc
pas en cause, mais il arrive, pour une raison non identifiée, qu’un ordinateur
ne puisse pas y accéder alors qu’il pouvait le faire quelques minutes avant.
Quoi qu’il en soit, dans l’ensemble, malgré ces petites incohérences de
fonctionnement, le résultat est plutôt satisfaisant et on se retrouve
rapidement à partager des fichiers entre plusieurs machines, qu’elles
fonctionnent sous Windows ou Mac OS X.

Une fois que tout fonctionne, il faut
sécuriser un minimum l’accès au disque. Le TS-I300 ne propose pas des montagnes
d’options. Il permet un filtrage des adresses IP soit par liste blanche
(jusqu’à 32 adresses IP autorisées), soit par liste noire (jusqu’à 32 adresses
IP bloquées). Pas de filtrage par l’adresse physique, dite adresse MAC, des
cartes réseau des machines. Bien entendu, les modifications importantes ne
peuvent être faites que par l’administrateur du TS-I300. Il est même possible de
demander à être averti par e-mail en cas de problèmes (si le disque est plein,
par exemple). Mais la sécurité préventive passe aussi par une fonction de
sauvegarde accessible aux utilisateurs. Si l’administrateur garde la haute main
sur tout, les utilisateurs peuvent en effet accéder à une interface dédiée pour
gérer des sauvegardes de fichiers ponctuelles ou automatisées et répétées. Un
bon moyen de garder en sécurité le travail d’une journée, par exemple.

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