Passer au contenu

Test Parrot Jumping Sumo : un mini drone amusant, mais pas longtemps

Le Jumping Sumo est un robot virevoltant inutile et donc… indispensable : réactif, vif et très simple à utiliser, la moindre pièce de la maison devient un véritable parcours du combattant.

L'avis de 01net.com

Parrot Jumping Sumo

Ergonomie

4.5 / 5

Fonctions

2 / 5

Portée

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 22/08/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Parrot Jumping Sumo

Distance max. annoncée 50 m
Poids 180 g
Voir la fiche complète

Parrot Jumping Sumo : la promesse

Parrot annonçait, au dernier CES de Las Vegas, sa volonté de commercialiser des drones plus accessibles au grand public, comprenez des modèles moins chers que son AR Drone 2.0. Ainsi sont nés les Rolling Spider et Jumping Sumo. Si nous publierons prochainement le test du drone miniature, c’est ici son robot qui roule et saute partout qui nous intéresse. Quel est l’intérêt d’un tel jouet ? Est-il simple à utiliser ?

Parrot Jumping Sumo : la réalité

Avis aux amateurs de gadgets inutiles : le Jumping Sumo va vous éclater. Une fois hors de sa boîte, la qualité de fabrication du produit justifie à 25 % le prix assez élevé du produit : 160 euros. Les 75% restant sont justifiés par l’électronique embarquée et la dose de fun qu’il procure.

Parrot Jumping Sumo : just for fun

Amusant. C’est en effet à peu près tout ce qu’il faudra retenir du Jumping Sumo, ce robot qui roule jusqu’à 7 km/h et saute dans tous les sens. Il se pilote depuis l’application Free Flight 3 disponible pour iOS, Android et Windows Phone. Simple à utiliser, cinq minutes seulement son nécessaires pour connecter l’engin à son smartphone en Wi-Fi. Il se montre également robuste, au point que nous l’avons confié sans aucune hésitation à notre jeune geek de 5 ans. Quelques petites explications pour trouver la touche de saut et activer les animations et le tour est joué. Précisons au passage que l’application FreeFlight 3 est beaucoup plus stable sous iOS que sous Android.

La caméra située à l’avant du robot permet de suivre l’évolution de l’engin au travers de la maison. Classique, la portée du signal Wi-Fi est fonction de l’environnement dans lequel évolue le robot. Moins il y a de murs à traverser et plus la bête pourra s’éloigner de son pilote. Par ailleurs, le module Wi-Fi intégré est compatible avec la dernière norme 802.11ac (2,4 et 5 GHz), ce qui devrait encore augmenter la portée si vous le pilotez depuis un appareil compatible.

Bon point, le Jumping Sumo est particulièrement réactif, il répond au quart de tour aux commandes. La qualité de la vidéo (640 x 480 pixels) est tout à fait convenable, dans une pièce lumineuse tout du moins. L’objet est vif aussi – votre chat ou votre chien ne va pas l’apprécier – et, si d’aventure vous avez désactivé dans l’application tous les bruits qu’il fait en se déplaçant, vous pourrez facilement surprendre votre conjoint ou collègue de bureau… avec un bond sur les genoux.

Il saute haut, mais se fatigue

La grande spécificité de ce robot est d’intégrer un mécanisme qui lui permet de sauter en longueur ou en hauteur. Dans le premier cas, il faut un bond d’environ 1 mètre vers l’avant, bien suffisant pour franchir une marche ou le bâti d’une baie vitrée. Dans le second cas, il se positionne quasi perpendiculairement au sol pour sauter ensuite à près de 80 cm. Autant vous dire qu’il n’a aucun mal à bondir sur une table basse, grimper sur une chaise pour atteindre ensuite la table du salon. Ajoutons qu’il se remet toujours sur ses roues, prêt à repartir, quelle que soit sa chute. Mais à multiplier les sauts, l’autonomie en prend un sérieux coup. On passe d’une petite demi-heure d’utilisation à environ 15 minutes. Le produit étant livré avec une seule batterie, il faudra soit en acheter d’autres (14 euros environ), soit le connecter à répétition à un port USB (pendant près de 1h30 !) pour refaire le plein. L’absence de seconde batterie et de chargeur secteur est d’ailleurs problématique compte tenu de la faible autonomie de l’engin… et de son prix.

Ajoutons que cette faible autonomie à un second impact bien plus contrariant : il est vraiment pénible de recharger aussi souvent son appareil. Du coup, il y a fort à craindre que, petit à petit, on finisse par le laisser là, sur le bureau, puis dans un tiroir.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.