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Test Nokia E7 : un design impeccable mais un OS dépassé

Elégant et d’une grande richesse fonctionnelle, le E7 séduit par son large clavier. Symbian 3 ternit hélas le tableau.

L'avis de 01net.com

Nokia E7

Les plus

  • + Fonctions et gestion des e-mails professionnelles
  • + Mémoire interne de 16 Go
  • + Capteur photo 8 mégapixels

Les moins

  • - Prix élevé

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 31/03/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Nokia E7

Processeur ARM 11
Voir la fiche complète

Nokia E7 : la promesse

Annoncé il y a six mois pour la fin de l’année 2010 au prix de 729 euros, le smartphone Nokia E7 sous Symbian 3 est enfin disponible à un tarif revu à la baisse, environ 600 euros. Doté d’un clavier coulissant et embarquant de nombreuses solutions professionnelles (de communication et de sécurité pour l’essentiel), il ne devrait pas seulement éveiller l’intérêt des entreprises. La richesse de ses fonctions multimédias et son lot d’applications de réseaux sociaux – alliés à un vrai clavier – font de ce smartphone un appareil capable de séduire tous les publics ou presque. Les performances du E7 sont-elles à la hauteur de son équipement ? Notre verdict.

Nokia E7 : la réalité

Reprenant le design du Nokia N8, le smartphone haut de gamme grand public du constructeur finlandais, le E7 se montre sensiblement plus volumineux et plus lourd (176 grammes contre 135 grammes). Et pour cause, ce modèle renferme un clavier de quatre lignes, rétroéclairé et plutôt ergonomique, avec ses touches larges et bien séparées. Original et bien huilé, le mécanisme ne se limite pas à dévoiler le clavier en le faisant coulisser à l’horizontale. L’écran vient se positionner avec un angle d’environ 35 degrés, ce qui permet de saisir tout en gardant une vue confortable de la surface d’affichage. La dalle de type Amoled offre une luminosité satisfaisante de 345 candela/m2 et un format 16/9 plus particulièrement adapté à la lecture vidéo, mais malheureusement moins agréable pour la navigation Web, du moins en format paysage.

Symbian 3, riche mais peu ergonomique

Le E7 reprend la même plate-forme matérielle que ses prédécesseurs N8 et C7 (un processeur de type ARM 11 cadencé à 680 MHz avec 256 Mo de mémoire vive), qui – alliée à Symbian 3 – livre des performances relativement satisfaisantes. Il s’avère parfois nécessaire de forcer la fermeture d’une application (fonction accessible par un appui long sur la touche Menu), 256 Mo de mémoire vive ne suffisant pas toujours à la gestion du multitâche mais, dans l’ensemble, la navigation dans les menus se montre fluide et rapide, tout comme le surf (avec zoom multipoint).
Seul véritable reproche commun à tous les appareils sous Symbian 3 : l’ergonomie perfectible de cet OS qui manque de simplicité et donc d’efficacité, en dépit de la richesse des possibilités offertes. Si le fonctionnement du E7 ne diffère pas fondamentalement de celui des smartphones C7 et N8, il en va différemment en termes d’autonomie. Le E7 progresse en lecture vidéo – à capacité de batterie identique (1 200 mAh) – avec une autonomie d’environ sept heures. En revanche, ses performances s’avèrent un peu décevantes en communication et en navigation Web 3G, respectivement 5 heures et 4 heures et 15 minutes, là où le C7 atteignait 9 heures en communication et le N8 8 heures en surf.

Une capacité de 16 Go non extensible

Avec ses fonctions multimédias riches, le Nokia E7 se devait d’offrir une capacité de stockage élevée. C’est le cas, avec 16 Go de mémoire flash laissés à l’utilisateur, ainsi qu’environ 500 Mo de mémoire interne dédiée au seul téléphone.
Seul regret, les 16 Go ne sont pas extensibles, l’appareil étant dépourvu de lecteur de carte mémoire. Du coup, pour transférer ses médias, il est nécessaire de relier le mobile à l’ordinateur grâce au câble USB fourni. Connecté au PC, le E7 apparaît au cœur d’une interface OVI livrant diverses informations (niveau de la batterie, mémoire flash occupée, appels manqués) et donnant la possibilité d’installer OVI Suite pour une synchronisation des données avec le PC ou bien de régler les paramètres du mobile.
Le E7 apparaît également bien sûr comme un simple disque dur vers lequel il est possible de glisser ses médias. La conversion des fichiers vidéo sera quasi systématiquement proposée pour assurer une lecture optimisée. Sachez toutefois que cette conversion au format WMV (Nokia a travaillé pour de nombreuses applications avec Microsoft) prendra parfois jusqu’à dix fois plus de temps qu’un transfert simple, alors que le E7 prend en charge nativement les principaux formats, y compris le DivX, le Xvid et le MKV jusqu’en HD 720p. La conversion ne sera donc pas forcément indispensable.

De nombreux accessoires fournis

Au-delà de la lecture vidéo multiformat, le E7 intègre une radio FM – mais pas d’émetteur FM comme le C7 ou le N8 – et un capteur photo huit mégapixels avec flash LED capable de filmer en HD 720p. Malheureusement, loin de la qualité exceptionnelle offerte par le N8 et son appareil autofocus douze mégapixels, le E7 reprend plutôt les travers du C7 avec des problèmes fréquents de mise au point, surtout sur des sujets proches. Les vidéos haute définition sont quant à elles plus satisfaisantes en terme de netteté mais saccadent trop. L’utilisateur appréciera toutefois la présence de touches dédiées (boutons photo, zoom, volume et mise en veille), du son Surround Dolby qui fait vraiment la différence ainsi que d’une connectique complète incluant une prise mini HDMI pour regarder ses vidéos.
Précisons également que Nokia inclut en standard tout un jeu d’adaptateurs, comprenant – en plus du chargeur et du traditionnel câble USB – un câble HDMI pour la liaison avec le téléviseur et un adaptateur USB pour lire le contenu d’une clé, par exemple, sur le mobile.

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