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Test : LG Wine Smart, un smartphone à clapet fun… et prise de tête

Partout sauf en Asie, on a largement délaissé les téléphones à clapet au profit des modèles entièrement tactiles. Avec son Wine Smart, LG mise en partie sur les nostalgiques de ce format, mais a-t-il vraiment une chance de s’imposer de nouveau ?

L'avis de 01net.com

LG Wine Smart

Autonomie & charge

2.5 / 5

Affichage

2 / 5

Photo & vidéo

1 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 26/10/2015

Voir le verdict

Fiche technique

LG Wine Smart

Système Android 5.1.1
Processeur Qualcomm Snapdragon 210
Taille (diagonale) 3.2 "
Résolution de l'écran 180 ppp
Voir la fiche complète

LG Wine Smart : la promesse

L’alliance d’un téléphone au format rétro avec les technologies d’aujourd’hui. La combinaison d’un clavier physique avec un écran tactile. Tournant sous Android Lollipop, le LG Wine Smart tente de prouver que, comme le vin, les téléphones à clapet se bonifient avec le temps. Mais les utilisateurs ne risquent-ils pas de finir avec une gueule de bois ?

LG Wine Smart : la réalité

Non, ce n’est pas une blague. Vous n’êtes pas en 2004 et il ne s’agit pas d’un MotoRazr. Mais presque. Le fabriquant sud-coréen LG lance donc un smartphone au look de téléphone à clapet. Ouvert, un côté accueille l’écran (3,2 pouces, 320×480 pixels), dont la qualité est nettement un cran en-dessous des standards actuels du marché en termes de résolution (180 pixels par pouce) même si sa luminosité est correcte.

De l’autre, un clavier relativement classique mais avec, en prime, les trois touches Android et une pavé directionnel circulaire. Quatre touches donnent également accès à des raccourcis : photo, SMS, carnet d’adresses et un bouton personnalisable pour lancer son application préférée.

Au dos, figure un appareil photo mais la résolution (3 Mpx) limite largement la qualité des clichés. Nous sommes très loin des standards du moment en terme de piqué d’image et de précision.

Qui plus est, il est impossible de choisir l’emplacement de la mise au point. En outre, il est placé sur la partie basse. Ergonomiquement, ce choix est largement discutable : on a tendance à placer la main sur le capteur, à la verticale comme à l’horizontale. Qui plus est, l’oeil regarde l’écran mais le capteur est situé sur l’autre face : le décalage est perturbant. En façade, le capteur est de seulement 0,3 Mpx.

La comparaison est extrême, mais le Wine Smart (à droite) fait pâle figure en photo à côté notamment de l’iPhone 6s (à gauche).

A l’intérieur, le processeur Qualcomm Snapdragon 210 permet d’utiliser correctement Android 5.1 mais pas de faire tourner des applications trop gourmandes. La mémoire interne est limitée à 4 Go mais extensible avec une carte miniSD. Enfin, son poids (143 g) est exactement le même qu’un iPhone 6s, dont les dimensions sont bien plus importantes. Bref, on ne choisira pas ce téléphone pour ses caractéristiques techniques mais plus pour son clavier physique et son look peu banal.

Pas d’écriture prédictive au clavier

A l’usage, Le Wine Smart est pour le moins déroutant. Il est souvent difficile de savoir quand utiliser le clavier et quand effleurer l’écran des doigts. Pour taper un SMS, un message Facebook ou un mot de passe, il faut passer par l’ancienne méthode : presser une fois la touche 2 pour obtenir le A, deux pour le B et trois pour le C… Plus simple, on peut aussi activer le bon vieux mode T9 en pressant la touche « # ».

De vieilles habitudes qui remontent aux années 90 et qui peinent à revenir. Passer plus de cinq minutes à écrire un simple texto et pester parce qu’on s’aperçoit qu’on a fait une faute dès le deuxième mot… Nous nous sommes surpris de nombreuses fois à opter pour le clavier virtuel directement sur l’écran tactile. Problème : ses dimensions réduites ne simplifient pas la précision de nos frappes.

FBI : fausse bonne idée

Côté applications, ce n’est pas mieux. La plupart du temps, nous avons vu apparaître un message à l’écran : « Cette app est conçue pour un écran tactile. Essayez d’appuyer sur l’écran au lieu d’utiliser le pavé numérique ». Facebook, Instagram, Twitter, Google Maps, YouTube, Candy Crush…

Et même pour passer un coup de fil, le clavier n’est pas tellement utile : tous les numéros sont enregistrés dans le carnet d’adresse d’Android.

Et l’autonomie ? Elle se situe plutôt dans la moyenne mais sans plus, et ce, malgré un écran assez petit. La batterie de 1700 mAh est un peu chiche. Dommage, l’autonomie était justement l’un des arguments de vente des téléphones à clapet des années 2000. Ils pouvaient durer aisément plusieurs jours sans peine. Mais, à l’époque, l’usage se limitait bien souvent à passer des appels et envoyer des SMS. Aujourd’hui, la donne a complètement changé.

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